CITE DU VATICAN, 22 MAI 2010 (VIS). Le Pape a également reçu les participants au congrès de la Fondation Centesimus Annus Pro Pontifice, présidée par M.Domingo Sugranyes Bickel, auxquels il a d'abord dit son intérêt pour le thème choisi sur le rapport entre "développement, progrès et bien public". Puis il a affirmé que, plus que jamais, "la famille humaine peut grandir comme une société libre de peuples libres lorsque la globalisation est guidée par la solidarité et le bien commun, ainsi que par une justice sociale, pour lesquels le message du Christ et de l'Eglise sont une source précieuse... Le bien public est la finalité qui donne sens au progrès et au développement qui, sans lui, ne consisteraient qu'à la production des seuls biens matériels. Ceux-ci sont nécessaires, mais sans une orientation vers le bien commun, c'est le consumérisme qui finit par prévaloir ainsi que le gaspillage, la pauvreté et les déséquilibres, tous des facteurs négatifs pour le progrès et le développement".
Benoît XVI a ensuite cité son encyclique Caritas In Veritate, où il affirme qu'un des plus grands risques de notre époque est "qu’à l’interdépendance déjà réelle entre les hommes et les peuples, ne corresponde pas l’interaction éthique des consciences et des intelligences dont le fruit devrait être l’émergence d’un développement vraiment humain". Cette interaction, par exemple, "semble être trop faible auprès de ces gouvernements qui, face aux épisodes incessants de spéculations irresponsables à l'égard de pays plus faibles, ne prennent pas les décisions adéquates dans la gestion des finances. La politique doit primer sur la finance et l'éthique doit orienter toute activité". Le bien public "est composé de divers éléments, des biens matériels, cognitifs, institutionnels, et des biens moraux et spirituels supérieurs aux premiers qui leur sont subordonnés", et que "l'engagement pour le bien commun de la famille des peuples comme pour toute société implique donc de prendre soin et de se servir d'un complexe d'institutions qui structurent juridiquement, civilement, politiquement et culturellement la vie des sociétés". C'est pourquoi, a ajouté le Pape, "il faut que l'ordre économico-productif soit socialement responsable et à dimension humaine, avec une action conjointe et unitaire à différents niveaux ainsi qu'au niveau international. Il faudra également soutenir la consolidation des systèmes constitutionnels, juridiques et administratifs dans les pays qui ne jouissent pas encore pleinement de ces biens. A côté des aides économiques, il doit y avoir celles qui ont pour but de renforcer les garanties propres de l’Etat de droit, un système d’ordre public et de détention efficace dans le respect des droits de l'homme et des institutions vraiment démocratiques et participatives".
"Ce qui est cependant fondamental et prioritaire pour le développement de toute la famille des peuples, est de reconnaître la vraie échelle des biens et des valeurs... La notion de développement humain intégral présuppose des données précises comme la subsidiarité et la solidarité en plus de l'interdépendance entre l'Etat, la société et le marché. Dans une société mondiale composée de nombreux peuples et religions, le bien commun et le développement intégral doivent être obtenus avec la contribution de tous. C'est pourquoi les religions sont primordiales, en particulier lorsqu'elles enseignent la fraternité et la paix... L’exclusion de la religion du domaine public, comme, par ailleurs, le fondamentalisme religieux empêchent la rencontre entre les personnes et leur collaboration en vue du progrès de l’humanité. La vie publique s’appauvrit et la politique devient opprimante et agressive".
AC/ VIS 20100524 (570)
Benoît XVI a ensuite cité son encyclique Caritas In Veritate, où il affirme qu'un des plus grands risques de notre époque est "qu’à l’interdépendance déjà réelle entre les hommes et les peuples, ne corresponde pas l’interaction éthique des consciences et des intelligences dont le fruit devrait être l’émergence d’un développement vraiment humain". Cette interaction, par exemple, "semble être trop faible auprès de ces gouvernements qui, face aux épisodes incessants de spéculations irresponsables à l'égard de pays plus faibles, ne prennent pas les décisions adéquates dans la gestion des finances. La politique doit primer sur la finance et l'éthique doit orienter toute activité". Le bien public "est composé de divers éléments, des biens matériels, cognitifs, institutionnels, et des biens moraux et spirituels supérieurs aux premiers qui leur sont subordonnés", et que "l'engagement pour le bien commun de la famille des peuples comme pour toute société implique donc de prendre soin et de se servir d'un complexe d'institutions qui structurent juridiquement, civilement, politiquement et culturellement la vie des sociétés". C'est pourquoi, a ajouté le Pape, "il faut que l'ordre économico-productif soit socialement responsable et à dimension humaine, avec une action conjointe et unitaire à différents niveaux ainsi qu'au niveau international. Il faudra également soutenir la consolidation des systèmes constitutionnels, juridiques et administratifs dans les pays qui ne jouissent pas encore pleinement de ces biens. A côté des aides économiques, il doit y avoir celles qui ont pour but de renforcer les garanties propres de l’Etat de droit, un système d’ordre public et de détention efficace dans le respect des droits de l'homme et des institutions vraiment démocratiques et participatives".
"Ce qui est cependant fondamental et prioritaire pour le développement de toute la famille des peuples, est de reconnaître la vraie échelle des biens et des valeurs... La notion de développement humain intégral présuppose des données précises comme la subsidiarité et la solidarité en plus de l'interdépendance entre l'Etat, la société et le marché. Dans une société mondiale composée de nombreux peuples et religions, le bien commun et le développement intégral doivent être obtenus avec la contribution de tous. C'est pourquoi les religions sont primordiales, en particulier lorsqu'elles enseignent la fraternité et la paix... L’exclusion de la religion du domaine public, comme, par ailleurs, le fondamentalisme religieux empêchent la rencontre entre les personnes et leur collaboration en vue du progrès de l’humanité. La vie publique s’appauvrit et la politique devient opprimante et agressive".
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