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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mercredi 30 novembre 2011

TEMOINGNER DANS LA PRIERE


CITE DU VATICAN, 30 NOV 2011 (VIS). L'audience générale s'est tenue Salle Paul VI en présence de 5.500 personnes, et le Pape a entamé une nouvelles série de catéchèse consacrées à la prière du Christ, un caractère qui "court tout au long de sa vie comme un canal secret irrigant tous ces gestes et actes vers son don total, selon le projet du Père". Puis il s'est penché sur le moment fondamental du baptême dans le Jourdain, que Jean avait institué en renoncement au péché et pour entreprendre une vie nouvelle. Alors pourquoi Jésus, qui était sans péché et n'avait aucune raison de se convertir, s'est-il soumis à ce baptême de pénitence? Matthieu rapporte la stupeur du Baptiste déclarant: "C'est moi qui aie besoin d'être baptisé par toi. Et voilà que tu viens à moi!". Descendant au Jourdain, Jésus sans péché rend visible sa solidarité avec les pécheurs qui désirent se repentir et changer de vie. Ainsi fait-il comprendre qu'appartenir au peuple de Dieu signifie entrer dans une nouvelle optique de vie, de vie selon Dieu. Par ce geste, il anticipe la croix et engage sa vie publique en prenant place parmi les pécheurs, et en se chargeant des péchés de l'humanité". Il montre aussi son lien avec le Père, "expérimente sa paternité, reçoit l'exigeante beauté de son amour et la confirmation de sa mission... Dans la prière, Jésus est en contact permanent avec le Père afin de réaliser jusqu'au bout de son projet d'amour pour les hommes". Cette profonde union est la manifestation de ce qu'il est le Fils unique de Dieu.

  La prière de Jésus découle de trois sources, ainsi qu'en témoigne l'Evangile. Les situations dans lesquelles il prie "constituent toujours un croisement entre la tradition religieuse juive et la nouveauté de son rapport unique avec Dieu. Le lieu désert où il se retire souvent, la montagne sur laquelle il va prier, la nuit qui lui garantit la solitude, ponctuent le chemin de révélation de l'Ancien Testament vers la continuité du projet salvifique" de Dieu. "La prière de Jésus marque chacune des étapes de son ministère, chacune de ses journées. Rien ne le fatigue et l'Evangile révèle qu'il passe des nuits en prière... Lorsque les décisions à prendre sont difficiles, sa prière s'accroît et s'allonge". Puis le Saint-Père a dit que devant Jésus qui prie on doit s'interroger sur le temps que nous consacrons à Dieu et à la qualité de notre prière, soulignant l'importance d'une lecture priante de l'Ecriture: "Ecouter, méditer, rester en silence devant le Seigneur qui parle, est un art qui s'apprend par une pratique constante... Ceci demande efforts et persévérance... Aujourd'hui, les chrétiens sont appelés à témoigner dans la prière, car le monde est souvent fermé au divin et à l'espérance qui conduit à rencontrer Dieu. En priant, nous pouvons ouvrir une fenêtre sur le ciel en étant l'ami du Christ et en vivant avec lui notre relation filiale au Père... En conduisant une vie de prière, nous pouvons aider les autres à y venir eux aussi... Nous devons nous entraîner à une prière constante, pleine et confiante, non à une prière de circonstance, car elle est seule en mesure d'éclairer notre vie, comme Jésus l'a dit. Demandons lui de pouvoir communiquer cette joie et cette lumière à nos proches, et aux personnes rencontrées en chemin".
AG/                 VIS 20111130 (160)  

CONTRE LA PEINE CAPITALE


CITE DU VATICAN, 30 NOV 2011 (VIS). Après la catéchèse, le Pape s'est adressé aux délégations nationales participant à la rencontre de la Communauté de S.Egidio sur la peine capitale (Pas de justice sans la vie): "J'espère que vos travaux favoriseront dans de nombreux pays les initiatives législatives destinées à l'éliminer, en corrigeant le droit pénal au profit de la dignité humaine et de la sécurité du corps social".

  Benoît XVI a ensuite salué les étudiants du Séminaire français de Rome et les pèlerins du diocèse d'Ars-Bellay (France), conduit par leur évêque Mgr.Guy Bagnard, venus offrir à la Basilique vaticane un portrait de saint Jean-Marie Vianney pour commémorer la récente Année sacerdotale: " la suite du Curé d'Ars, réapprenons l'importance de la prière dans nos vies!". Ensuite, il a salué un groupe de Filles de la charité et les pèlerins venus de Croatie avec le Cardinal Puljic pour rendre grâce de la récente béatification de leurs cinq consoeurs martyrisées durant la II Guerre mondiale. Devant leur témoignage, "prions Dieu de nous accorder le courage et la persévérance!". Le Saint-Père a également remercié la Fédération italienne des boulangers-pâtissiers venus lui offrir des Panettoni destinés à ses œuvres de charité.
AG/                 VIS 20111130 (720)  

FETE DE SAINT ANDRE


CITE DU VATICAN, 30 NOV 2011 (VIS). Comme de coutume, le Pape a envoyé à Istanbul (Turquie) une délégation pour prendre part à la célébration de la fête de saint André, le patron du Patriarcat oecuménique de Constantinople. Conduite par le Cardinal Kurt Koch, Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, elle a assisté à la divine liturgie célébrée en l'église St.Georges du Phanar par SS Barthélémy I. Le Cardinal est accompagné de Mgr.Brian Farrell, Secrétaire du dicastère, et de l'Abbé Andrea Palmieri, Official, ainsi que de Mgr.Antonio Lucibello, Nonce apostolique en Turquie. Cette année, la fête coïncide avec le 20 anniversaire de l'élection du patriarche. Lors de la rencontre avec SS Barthélemy et la Commission synodale pour les relations avec l'Eglise catholique, le Cardinal Koch a remis le cadeau et le message de Benoît XVI, lu à la fin de la messe: Je rends grâce au Seigneur, peut-on notamment y lire, "qui m'a permis de renforcer avec Votre Sainteté les liens d'amitié sincère et de fraternité authentique qui nous unissent, et de rendre témoignage au monde entier de l'ample vision que nous partageons... Les circonstances actuelles, qu'elles soient d'ordre culturel, social, économique, politique ou écologique, posent aux catholiques et aux orthodoxes exactement le même défi. L'annonce du mystère du salut à travers la mort et la résurrection du Christ a besoin d'être reproposée dans nombre des régions qui accueillirent en premier sa lumière, et qui subissent les effets d'une sécularisation en mesure d'appauvrir l'homme dans sa dimension la plus profonde. Face à l'urgence d'une telle tâche, nous avons le devoir d'offrir à l'humanité tout entière l'image de personnes ayant acquis une maturité dans la foi, capables de se rassembler malgré les tensions humaines, grâce à la recherche commune de la vérité, en ayant conscience que l'avenir de l'évangélisation dépend du témoignage d'unité donné par l'Eglise et de la qualité de la charité". Le message papal s'achève par une invocation aux apôtres Pierre, André et Paul, afin que les deux Eglises "reçoivent le don de l'unité qui nous vient d'en haut".
MESS/                 VIS 20111130 (350)

INTENTIONS DE PRIERE POUR DECEMBRE


CITE DU VATICAN, 30 NOV 2011 (VIS). L'intention générale de prière de Benoît XVI pour le mois de décembre est: "Pour qu'à travers la connaissance et le respect réciproque, tous les peuples de la terre grandissent dans la concorde et dans la paix".
 
  Son intention missionnaire est: "Pour que les enfants et les jeunes soient des messagers de l'Evangile, et pour que leur dignité soit respectée et préservée de toute violence et de toute exploitation".
PRIERE/                               VIS 20111130 (90)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 30 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a:

-Nommé Mgr.José Francisco Rezende Dias, Archevêque métropolitain de Niterói (superficie: 4.722, population: 2.206.000, catholiques: 1.185.959, prêtres: 139, diacres: 59, religieux: 269), au Brésil. Jusqu'ici Evêque de Duque de Caxías (Brésil), il succède à Mgr.Alano Maria Pena, OP, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Nommé Mgr.Esmeraldo Barreto de Farias, Archevêque de Porto Velho (superficie: 84.696, population: 664.958, catholiques: 598.000, prêtres: 29, diacres: 1, religieux: 128), au Brésil. Jusqu'ici Evêque de Santarém (Brésil), il succède à Mgr.Moacyr Grechi, OSM, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Accepté la renonciation de Mgr.Theodor Kettmann à l'office d'Auxiliaire de l'Evêque d'Osnabrück (Allemagne), en conformité aux canons 411 et 401,2 du CIC.

-Nommé Mgr.Nicholas Mang Thang, Coadjuteur de l'Archevêque de Mandalay (Myanmar) et Administrateur apostolique du diocèse de Hakha (Myanmar), dont il était jusqu'ici le titulaire.

-Erigé le diocèse de Gaoua (Burkina Faso), avec territoire démembré de celui de Diébougou, le rendant suffragant de l'Archevêché de Bobo-Dioulasso.

-Nommé l'Abbé Modeste Kambou, premier Evêque de Gaoua (superficie: 10.411, population: 260.550, catholiques: 19.074, prêtres: 14, religieuses: 24), au Burkina Faso. L'Evêque élu, né en 1963 à Bouti (Burkina Faso) et ordonné prêtre en 1991, était depuis 2007 Vicaire général du diocèse de Diébougou. Après avoir été vicaire de paroisse, il a été enseignant puis Directeur du petit séminaire de Kakapèlè.
NER:RE:NEC:ECE/           VIS 20111130 (250)

IN MEMORIAM


CITE DU VATICAN, 30 NOV 2011 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces dernières semaines:

-Mgr.Luigi Belloli, Evêque émérite de Anangi-Alatri (Italie), le 5 novembre à 88 ans.

-Mgr.Oscar Rolando Camturias Pastor, Archevêque émérite de Piura (Pérou), le 7 novembre à 80 ans.

-Mgr.Domenico Tarcisio Cortese, OFM, Evêque émérite de Mileto-Nicotera-Tropea (Italie), le 11 novembre à 80 ans.

-Mgr. Justo Oscar Laguna, Evêque émérite de Moron (Argentine), le 3 novembre à 82 ans.

-Mgr.Jean-Paul Randriamanana, Auxiliaire de Tananarive (Madagascar), le 9 novembre à 61 ans.

-Mgr.Crescênzio Rinaldini, Evêque émérite d'Araçuai (Brésil), le 24 ottobre à 85 ans.

-Mgr.Héctor Rueda Hernández, Archevêque émérite de Medellín (Colombie), le 1 novembre à 90 ans.

-Mgr.Ricardo Watty Urquidi, MSPS, Evêque de Tepic (Mexique), le 1 novembre à 73 ans.
     
-Mgr.Dieudonne Yougbaré, Evêque émérite de Koupéla (Burkina Faso), le 4 novembre à 94 ans.
DECES/                                 VIS 20111130 (150)

mardi 29 novembre 2011

JESUS DE NAZARETH


CITE DU VATICAN, 29 NOV 2011 (VIS). La Librairie Editrice du Vatican organise une série de conférences de présentation du livre de Benoît XVI, intitulé: Jésus de Nazareth, de l'entrée à Jérusalem à la résurrection. Hier, l'ouvrage a ainsi été présenté à l'Université de Messine (Italie) par Mgr.Enrico Dal Covolo, SDB, Recteur de l'Université pontificale du Latran. Dans ce second volume, le Pape complète l'exposé du premier, qui couvre la vie du Seigneur à partir du baptême au Jourdain. Cette apparente disproportion souligne que la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas le simple épilogue de sa vie terrestre. Elles donnent un sens au reste et éclairent toute son existence: "Même s'il figure à la fin des Evangiles, le récit de la passion et de la résurrection constitue la tradition orale et écrite la plus ancienne". Ce volume suit le principe exprimé par l'auteur: "Si l'exégèse biblique ne veut pas se perdre dans un dédale de nouvelles hypothèses et devenir théologiquement insignifiante, elle doit renouveler sa méthodologie en lui rendant son statut de discipline théologique sans renoncer à sa dimension historique. En somme, a souligné Mgr.Dal Covolo, ce livre de Joseph Ratzinger est le résultat de toute une vie, un travail dont la méthode comme le contenu sont enracinés et affinés dans l'amitié du Christ, une amitié qui en est le fil conducteur. Comme témoin et comme théologien, Benoît XVI y montre que la vraie connaissance de Jésus porte à imiter le disciple aimé.
BXVI-LIVRE/                 VIS 20111129 (260)     

REVUE "HUMANITAS"


CITE DU VATICAN, 29 NOV 2011 (VIS). A 18 h 30' près la Commission pontificale pour l'Amérique latine, son Secrétaire, M.Guzmán Carriquiry, M.Ignacio Sánchez, Recteur de l'Université catholique du Chili, et M.Jaime Antúnez, son Directeur, présenteront la version anglaise de Humanitas, la revue d'anthropologie et de culture chrétienne de cette université. Fondée en 1995, Humanitas rassemble des figures majeures de la pensée catholique et de la recherche, reflétant les attentes et les enseignements du magistère. En outre, cette publication tend à un dialogue constructif avec la société et la culture contemporaines. Ce premier numéro en anglais reprend les meilleurs textes du numéro courant espagnol 63 (juillet - septembre), intitulé: Le bienheureux Jean-Paul II, un cadeau de la Providence. On y trouve les signatures des Cardinaux Scola, Amato, Dulles (décédé en 2008), Dziwisz et Piacenza, ainsi que de Livio Melina, Stanislaw Grygiel, Pedro Morandé, Carl Anderson. Humanitas en anglais sera initialement un bi-annuel, imprimé mais aussi disponible sur le site www.humanitas.cl
.../                   VIS 20111129 (1700)

lundi 28 novembre 2011

DIMENSION PROPHETIQUE DU MINISTERE EPISCOPAL


CITE DU VATICAN, 26 NOV 2011 (VIS). Ce matin, Benoît XVI a reçu les prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis au terme de leur visite Ad Limina. Il s'agit de sa première rencontre avec les évêques américains depuis son voyage aux Etats-Unis de 2008, destiné à "encourager les catholiques d'Amérique suite aux scandales et à la désorientation provoqués par la crise des abus sexuels des dernières décennies... En cette occasion -a affirmé le Pape- j'ai voulu me rendre compte personnellement de la souffrance infligée aux victimes et de l'effort réalisé pour garantir la sécurité des enfants et traiter de manière adéquate et transparente les plaintes déposées. J'espère que l'engagement consciencieux de l'Eglise pour faire face à cette réalité aidera la communauté à reconnaître les causes, la portée réelle et les conséquences dévastatrices de l'abus sexuel, et à répondre avec efficacité à ce fléau qui touche tous les niveaux de la société. De même que l'Eglise, à juste titre, a mis en place des normes strictes à ce sujet, il faut espérer que toutes les autres institutions, sans exception, s'adaptent aux dites normes".

   Le Pape a ensuite évoqué le deuxième objectif de ce voyage: appeler l'Eglise en Amérique à reconnaître la priorité de la nouvelle évangélisation à une époque de grands changements au plan social et religieux. "Beaucoup d'entre vous ont partagé ma préoccupation concernant les graves problèmes soulevés par le témoignage de cohérence chrétienne dans une société de plus en plus sécularisée. Cependant, je crois que l'inquiétude de nombreux hommes et femmes, indépendamment de leurs convictions religieuses ou politiques, face à l'avenir de nos sociétés démocratiques, a aussi son importance. Tous perçoivent l'effondrement des fondements intellectuels, culturels et moraux de la vie sociale, et le sentiment croissant de déracinement et d'insécurité, spécialement parmi les jeunes". Mais, "malgré les tentatives d'étouffer la voix de l'Eglise sur la place publique, de nombreuses personnes de bonne volonté se dirigent vers elle en recherche de sagesse, d'intelligence et d'orientation pour affronter cette énorme crise. C'est pourquoi, l'époque actuelle peut être vue, de façon positive, comme un appel à exercer la dimension prophétique de votre ministère épiscopal pour proclamer, humblement mais instamment, la vérité morale, et offrir une parole d'espérance, capable d'ouvrir les cœurs et l'esprit à la vérité qui nous rend libres".

  "Les obstacles à la foi chrétienne et à sa pratique posés par une culture sécularisée, atteignent aussi la vie des croyants et conduisent parfois à la 'désertion silencieuse' de l'Eglise...  Immergés dans cette culture, les croyants sont quotidiennement pressés par ces objections, les questions problématiques et le cynisme d'une société qui semble avoir perdu ses racines, pour un monde dans lequel l'amour de Dieu s'est refroidi dans le cœur de beaucoup. L'évangélisation n'est donc pas seulement une tache à accomplir  ad extra. Nous sommes les premiers à avoir besoin d'être ré-évangélisés". Puis le Saint-Père a remercié les évêques américains des réponses proposées à ces questions, et établies dans leurs récents documents sur la citoyenneté responsable et l'institution du mariage. Il s'est aussi félicité du travail réalisé par l'épiscopat nord-américain pour compléter la traduction de la révision du missel romain et son effort pour s'assurer que cette version inspire "une catéchèse permanente qui mette l'accent sur la vraie nature de la liturgie et, surtout, sur la valeur unique du sacrifice salvifique du Christ pour la rédemption du monde... L'affaiblissement du sens et de l'importance de l'adoration chrétienne -a-t-il conclu- ne peut conduire qu'à un affaiblissement de la vocation spécifique et essentielle des laïcs pour imprégner l'ordre temporel avec l'esprit de l'Evangile. L'Amérique possède une belle tradition du respect dominical qui doit être consolidée et considérée comme un appel au service du Royaume et au renouvellement de la société  conformément à sa vérité immuable".
AL/                           VIS 20111128 (640)

PASTORALE DE LA SANTE


CITE DU VATICAN, 26 NOV 2011 (VIS). Le Pape a reçu les participants à la Conférence internationale sur la pastorale de la santé selon le magistère de Jean-Paul II, organisée par le Conseil pontifical de référence, rappelant d'emblée que son prédécesseur est le créateur de ce dicastère, de la Journée mondiale du malade et de la Fondation Bon Samaritain, qui assiste les malades les plus pauvres dans divers pays. Voici les passages saillants du discours de Benoît XVI:

  "Tout au long de son intense pontificat, le bienheureux Jean-Paul II n'a cessé d'affirmer que le service au malade de corps ou d'esprit doit constituer un constant engagement évangélisateur de la communauté ecclésiale toute entière, Jésus ayant laissé pour mandat aux Douze de soigner les malades... Si le mystère de la souffrance semble offusquer la vision de Dieu et en faire un étranger, voire son responsable, la foi permet de le voir dans sa profondeur. En s'incarnant Dieu s'est rapproché de l'homme jusque dans les situations difficiles de son existence. S'il n'a pas éliminé la souffrance, il a révélé dans son Fils crucifié et ressuscité que son amour descend jusqu'aux abysses de l'homme pour lui donner l'espérance... Dans le Fils offert pour le salut de l'humanité cet amour est prouvé et l'Eglise, née du mystère de la Rédemption par la croix, doit aller au devant de l'homme tout particulièrement lorsqu'il souffre".

  "Les soins et l'accompagnement de nos frères malades ou seuls, souvent éprouvés par des maux qui sont parfois aussi spirituels et moraux, vous mettent de façon privilégié en position de témoigner de l'action salvifique de Dieu et de son amour pour l'homme et le monde jusque dans les situations les plus douloureuses et terribles. Le Sauveur mourant sur la croix...nous dit comment protéger et favoriser la vie, à tous ses stades et dans chaque condition, en reconnaissant la dignité et la valeur de chaque personne, créée à l'image et ressemblance de Dieu, et donc appelée à la vie éternelle. Le lent calvaire des dernières années du bienheureux Jean-Paul II ont rendu témoignage de cette approche de la souffrance à la lumière de la mort et de la résurrection du Christ... Une humanité enracinée dans son union au Christ lui a permis de continuer à guider l'Eglise en donnant au monde un message encore plus fort que" lorsqu'il était en pleine possession de ses forces... Dans les divers secteurs où vous opérez- a conclu le Pape- puissiez vous voir que seul le service du prochain ouvre les yeux sur ce que Dieu pour nous et combien il nous aime".
AC/                             VIS 20111128 (440)

INSPECTION DU MONEYVAL


CITE DU VATICAN, 26 NOV 2011 (VIS). Sur invitation du Saint-Siège, une commission du Moneyval, l'organisme du Conseil de l'Europe en charge de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, a effectué une inspection du 21 au 29 novembre. Un communiqué de la Salle-de-Presse du Saint-Siège indique que la présence d'experts a permis d'effectuer un nouveau pas dans le processus d'application de la loi nº CXXVII (30 décembre 2010) entamé par le document préliminaire sur le cadre juridique du Saint-Siège et l'Etat de la Cité du Vatican, contenant aussi les initiatives prises pour être en règle avec les standards internationaux (recommandations du GAFI et méthode d'évaluation concordée avec le FMI et la Banque mondiale). Les experts financiers (provenant de Russie, Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas et Liechtenstein) mandatés par le Secrétariat du Moneyval ont rencontré les représentants de la Secrétairerie d'Etat, du Governorat, des offices judiciaires, de la Gendarmerie, de la Préfecture des affaires économiques, du IOR, de l'APSA et de l'Autorité de contrôle financier. Le résultat de cette visite figurera dans le rapport final d'évaluation, qui sera soumis aux débats de l'assemblée plénière du Moneyval, vers la mi 2012.
OP/                             VIS 20111128 (200)  

CONCERT OFFERT AU PAPE


CITE DU VATICAN, 26 NOV 2011 (VIS). Le gouvernement de la principauté des Asturies (Espagne) a offert un concert au Saint-Père, exécuté en fin d'après-midi Salle Paul VI. L'orchestre symphonique de la Principauté a interprété des œuvres de Falla, Albéniz, Rueda, Srauss et Rimsky-Korsakov. A la fin du concert, Benoît XVI a adressé quelques mots aux artistes et aux invités: "Ce soir, une partie de l'Espagne s'est transférée, en quelque sorte parmi nous. Nous avons pu entendre la musique de quelques-uns des plus célèbres compositeurs espagnols...et aussi de l'allemand Richard Strauss et du russe Nikolai Rimsky-Korsakov, fascinés par ce que l'on définit comme More Hispano, c'est à dire la manière d'être espagnol, de composer et d'interpréter la musique. C'est précisément cet élément qui unit toutes les pièces si différentes que nous venons d'entendre. Elles ont pour caractéristique la capacité de communiquer musicalement des sentiments, émotions, et même, je dirais, le tissu quotidien de la vie. Cela parce que celui qui compose More Hispano tend naturellement à mêler harmonieusement les éléments du folklore, de la chanson populaire, provenant de la vie quotidienne, avec ce que nous appelons la  musique savante... Un autre élément ressort constamment dans les compositions 'more hispano', c'est l'élément religieux dont est profondément imprégné le peuple d'Espagne. Rimsky-Korsakov, l'a bien compris dans son magnifique Caprice espagnol qui fait appel à des chants et des danses folkloriques espagnols et inclut quelques mélodies populaires religieuses...Ce sont les merveilles de la musique, ce langage universel qui nous permet de dépasser les barrières et d'entrer dans le monde de l'autre, d'un peuple, d'une culture et qui nous permet aussi...de nous élever au monde de Dieu".
BXVI-CONCERT/                                                                                VIS 20111128 (280)

ANGELUS D'AVENT


CITE DU VATICAN, 27 NOV 2011 (VIS). En ce premier dimanche d'avent, a dit le Saint-Père, "se réveille en nous l'attente du retour du Christ et le souvenir de sa venue au monde, lorsqu'il s'est dépouillé de sa gloire divine pour endosser notre chair mortelle". Puis, citant l'Evangile du jour, où Jésus invite les disciples à veiller, il a dit qu'il s'agissait d'un rappel salutaire "à se souvenir qu'au-delà de sa dimension terrestre la vie se projette vers autre chose... La prière qu'Isaïe, le prophète de l'avent, adresse à Dieu au nom du peuple, doit nous faire réfléchir sur les oublis de ce dernier en disant: plus personne n'invoque ton nom et se réveille pour se rapprocher de toi car tu te serais caché à notre vue, nous abandonnant à notre iniquité! Comment ne pas être touchés par une expression qui reflète certains horizons de notre post modernité, de nos villes où le travail devient anonyme, où Dieu semble absent et l'homme seul maître, où tout ne dépendrait que de lui. Dans ce monde presque parfait il advient de temps en temps des faits déconcertants, naturels comme sociaux, qui peuvent laisser croire que Dieu est absent et qu'il nous a abandonné. En réalité, il est le véritable maître du monde. Veillez donc, dit l'Evangile, car vous ignorez quand votre maître reviendra, dans la soirée ou à minuit, à l'aube ou dans la matinée. Faites en sorte de ne pas dormir lorsqu'il arrivera à l'improviste. Chaque année, l'avent vient nous rappeler cette recommandation afin que notre existence se réoriente en direction de Dieu, qui n'est pas un maître mais un père et un ami". Après l'angélus, Benoît XVI a rappelé l'ouverture à Durban (Afrique du Sud) la convention ONU sur le climat et le protocole de Kyoto: "J'espère que la communauté internationale fournira une réponse responsable, crédible et solidaire, à une question complexe et préoccupante, dans l'intérêt des peuples les plus pauvres et des génération à venir".
ANG/                 VIS 20111128 (330)

VISITE DU PREMIER MINISTRE LIBANAIS


CITE DU VATICAN, 28 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin M.Najib Mikati, Président du Conseil des ministres libanais, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les rapports avec les états. Ces entretiens "ont mis en exergue le rôle du Liban au plan régional comme international, ainsi que sa vocation à offrir un message de liberté et d'harmonieuse coexistence entre les diverses communautés chrétiennes et musulmanes qui le composent. Les parties ont dit leur espoir d'une majeure stabilité politique, d'une collaboration meilleure et d'un dialogue approfondi entre les responsables de la vie sociale et nationale, de manière à traiter plus efficacement les enjeux internes et extérieurs qui se posent au pays. Il a également été question du Moyen Orient et de la délicate situation syrienne en particulier. Rappelant l'urgence d'un engagement général à une pacification qui se fonde sur la justice, la réconciliation, le respect de la personne et de ses droits, on a souligné le rôle que peuvent jouer les chrétiens dans un tel processus comme promoteurs de la concorde et de la paix dont la région a un besoin essentiel".
OP/                                         VIS 20111128 (200)

AVENIR DE L'HUMANITE ET RESPONSABILITE


CITE DU VATICAN, 28 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin Salle Paul VI 7.000 étudiants participant à la rencontre organisée par la fondation italienne Sorella Natura. Voici quelques extraits de son intervention:  "Chers jeunes, c'est justement pour vous que j'ai voulu cette rencontre, et je voudrais vous dire que j'apprécie beaucoup votre choix d'être les 'gardiens de la création', ce pour quoi vous m'avez demandé mon soutien. Rappelons avant tout que votre fondation et notre rencontre sont d'inspiration profondément franciscaine. La date d'aujourd'hui a été choisie en mémoire de la proclamation de saint François d'Assise, patron de l'écologie, par mon prédécesseur le bienheureux Jean-Paul II en 1979... François, fidèle à l'Ecriture, nous invite à reconnaître dans la nature un livre étonnant qui nous parle de Dieu, de sa beauté et de sa bonté. Pensez que le Poverello d'Assise demandait toujours au frère du couvent en charge du jardin...de soigner un beau massif de fleurs pour que les personnes en passant élèvent leurs pensées vers Dieu, créateur de tant de beauté... Bien qu'appréciant les recherches et découvertes scientifiques les plus importantes, l'Eglise n'a jamais oublié de rappeler que notre vraie et profonde identité humaine se comprend mieux dans le respect de l'empreinte du créateur dans sa création... En effet, si l'homme oublie d'être un collaborateur de Dieu, il peut faire violence à la création et provoquer des dommages qui ont toujours des conséquences négatives sur l'homme aussi... Aujourd'hui, plus que jamais, il nous apparaît clairement que le respect pour l'environnement ne peut oublier de reconnaître la valeur de la personne humaine et de son inviolabilité dans toutes les phases de la vie et en toutes conditions. Le respect pour l'être humain et le respect pour la nature ne font qu'un, mais tous deux ne peuvent grandir et avoir leur juste mesure que si nous respectons dans la créature humaine et dans la nature, le Créateur et sa création".

  "Je voudrais maintenant m'adresser aux enseignants et aux autorités...pour souligner la grande importance de l'éducation en matière d'écologie... Il est désormais évident qu'il n'existe pas de bel avenir pour l'humanité sur la terre si nous ne nous éduquons pas tous à un style de vie plus responsable face à la création...qui s'apprend avant tout en famille et à l'école. J'encourage donc les parents, les responsables scolaires et les enseignants à s'engager dans cette finalité avec une attention éducative et didactique constante.  En outre, il est indispensable que ce travail des familles et des écoles doit soutenu par les institutions correspondantes... Que saint François nous enseigne à chanter, avec toute la création, un hymne de louange et de remerciement au Père céleste". 
AC/                                                                                                                        VIS 20111128 (450)

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 28 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-M.Najib Mikati, Président du Conseil des ministres libanais.

-Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

-Le Cardinal Justin Rigali.
AP/                     VIS 20111128 (50)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 28 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-L'Abbé Fidelis Lionel Emmanuel Fernando, Auxiliaire de l'Archevêque de Colombo (Srilanka). L'Evêque élu, né en 1948 à Jaffna (Srilanka) et a ordonné prêtre en 1973. Jusqu'ici Vicaire épiscopal pour les fidèles tamouls de ce même diocèse, il est licencié en théologie, a exercé de nombreuses charges pastorales diocésaines et a été de 1991 à 1998 Recteur du séminaire national de Kandy.

-L'Abbé Sampathawaduge Maxwell Grenville Silva, Auxiliaire de l'Archevêque de Colombo (Srilanka). L'Evêque élu, né en 1953 à Willorawatte (Srilanka) et ordonné prêtre en 1981, était jusqu'ici Directeur du collège St.Thomas de Kotte. Diplômé en sciences de l'éducation et sociologie, il a été curé de paroisse entre 1983 et 1993, et professeur de collège entre 1992 et 2001.
NEA/                       VIS 20111128 (140)

vendredi 25 novembre 2011

CONSEIL PONTIFICAL POUR LES LAICS


CITE DU VATICAN, 25 NOV 2011 (VIS). Le Pape a reçu ce matin le Conseil pontifical pour les laïcs à l'issue de son assemblée plénière (consacrée à la question de Dieu aujourd'hui), soulignant d'emblée deux évènements majeurs impliquant le dicastère, le Congrès des fidèles laïques d'Asie et la dernière Journée mondiale de la jeunesse: "L'Asie est riche de peuples, de cultures et de religions variées, souvent très anciennes, et l'annonce chrétienne n'a encore atteint qu'une minorité d'entre elles. Les communautés chrétiennes y vivent souvent difficilement, parfois même persécutées. Votre congrès", a ajouté Benoît XVI a permis aux nouveaux mouvements présents sur ce vaste continent "de renforcer l'élan et le courage de la mission, en témoignant magnifiquement de leur adhésion au Christ. Leur action permet d'entrevoir un large horizon d'évangélisation pour l'Eglise du troisième millénaire... Ces rencontres continentales permettent de renforcer l'élan évangélisateur et l'unité en resserrant les liens entre Eglises particulières et Eglise universelle". Passant à la JMJ de Madrid, il a dit qu'elle a été "comme une cascade de joie et d'espérance pour une vieille Europe et un monde en besoin de Dieu. Personne ne peut plus penser que la question de Dieu soit sans poids de nos jours".

  Puis le Saint-Père a dit qu'il "ne faut pas cesser de poser la question de Dieu, de repartir de Dieu, pour rendre à l'homme toute sa dimension, sa pleine dignité. En renonçant à toute référence à la transcendance, s'est répandue une mentalité qui porte à la crise actuelle, crise des valeurs avant d'être socio-économique... Dans ce contexte, il s'agit de la question des questions car la question de Dieu contient les interrogations fondamentales de l'homme, son aspiration à la vérité, au bonheur et à la liberté ainsi qu'à leur réalisation... S'il est vrai qu'à la base de l'être chrétien il n'y a pas de décision éthique ou idéale, mais la rencontre avec une personne, la question de Dieu" se repropose dans la rencontre avec qui est animé par la foi et alimenté par la parole du Seigneur. Le rôle des fidèles laïques est très important car ils "sont appelés à offrir un témoignage transparent...à l'aide des modalités spécifiques du chrétien face à la pensée et à l'action. En famille, au travail, dans la politique ou l'économie, l'homme contemporain a besoin de voir et de toucher ce qui fait que tout change sans ou avec Dieu. Mais le rejet du transcendant oblige les chrétiens à revenir encore plus fortement sur la centralité de Dieu. On s'est peut-être trop souvent préoccupé de la présence des chrétiens dans le social, le politique et l'économie, alors qu'il aurait avant tout fallu s'assurer de la solidité de leur foi... Les chrétiens n'habitent pas sur une autre planète, protégée des maux de ce monde. Il partagent toutes les difficultés de notre temps, La question de Dieu doit donc être reproposée aussi au sein de la communauté ecclésiale... La première réponse au grand défi réside avant tout dans une conversion profonde des cœurs, puisque le baptême a fait de chacun de nous la lumière du monde et le sel de la terre" pour les transformer.
AC/                                         VIS 20111125 (530) 

FAMILLE CHRETIENNE


CITE DU VATICAN, 25 NOV 2011 (VIS). Une conférence de presse a présenté ce matin l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille, qui se tiendra du 29 novembre au 1 décembre, à l'occasion du trentième anniversaire de l'exhortation apostolique Familiaris Consortio et de ce dicastère. Le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pour la famille, était assisté de Mgr.Jean Laffitte, Secrétaire, de Mgr.Carlos Simón Vásquez, Sous Secrétaire, du P.Gianfranco Grieco, OFM.Conv, Directeur, et de M. et Mme Colzani, Responsables du Service diocésain pour la famille de Milan. Le Cardinal a d'abord souligné combien certains des sujets traités par l'encyclique sont de grande actualité: la centralité de la famille, la nouvelle évangélisation au niveau paroissial et diocésain, la vocation missionnaire de la famille, tout ceci tendant à manifester au monde la présence et l'amour du Seigneur. Cette vocation doit devenir un grand signe de la crédibilité de l'Evangile, comme le service du prochain, la procréation et l'éducation des enfants, l'engagement dans le travail ou dans le social, l'attention aux pauvres, la prière domestique, la participation à la messe et aux activités ecclésiales.

  Ensuite Mgr.Laffitte est revenu sur la Familiaris Consortio, document dans lequel Jean-Paul II soulignait la nécessité d'aider les gens à redécouvrir les valeurs authentiques de la famille face une crise morale de la société, et à considérer la famille comme scellée par l'amour conjugal. "Cela semble une évidence, tandis que les lois légitiment aujourd'hui des modèles familiaux alternatifs, coupés de la racine qu'est l'union indissoluble entre un homme et une femme... Le projet de mariage à l'église est de moins en moins inscrit dans une vraie vie de foi, ce qui éteint toute conscience de la sainteté du mariage chrétien. Aujourd'hui plus que jamais la pastorale conjugale et familiale exige une préparation sérieuse... Il faudrait proposer aux baptisés non pratiquants une formation incluant une initiation à la lecture de la Parole, les fondements élémentaires de la foi chrétienne, une initiation à la vie sacramentelle, en insistant sur l'Eucharistie et les sacrements du mariage et de la réconciliation". 

  Puis Mgr.Vásquez a présenté le programme de l'Assemblée, qui s'ouvrira par une messe célébrée sur la tombe du bienheureux Jean-Paul II, "afin de rendre un hommage appuyé à celui qu'on a souvent appelé le Pape des familles, et pour qu'il intercède en faveur de toutes les familles de ce monde". Quant au P.Grieco, il a indiqué que la revue du Conseil, intitulée Famille et Vie, consacrera un spécial Familiaris Consortio, dont les articles ont été confiés aux meilleurs experts de ce document pontifical, des prélats, des prêtres et des religieux, ainsi que deux laïcs et quatre laïques. En outre, les travaux de l'Assemblée pourront être suivis sur le site du dicastère (www.familia.va). Pour conclure, il a été question de la VII Rencontre mondiale des familles, qui aura lieu à Milan en mai - juin prochain. Alfonso et Francesca Colzani ont annoncé que l'année pastorale du diocèse sera consacrée à une réflexion sur le rapport travail fête. Le service qu'ils dirigent organisera des manifestations où les couples et les familles trouveront des sujets d'approfondissement en vue vivre vraiment chrétiennement le travail comme la fête, en humanisant le monde. Ils ont noté combien les familles répondent déjà à des sollicitations tellement sensibles devant les difficultés du quotidien.
CON-F/                                         VIS 20111125 (550)       

CEREMONIES PRESIDEES PAR LE PAPE (DECEMBRE - JANVIER)


CITE DU VATICAN, 25 NOV 2011 (VIS). Voici la liste des cérémonies que présidera le Pape du 8 décembre au 25 janvier prochain:

DECEMBRE

-Jeudi 8: Solennité de l'Immaculée, à 16 h visite à la colonne mariale de Place d'Espagne.

-Dimanche 11: A 9 h 30', visite de la paroisse Notre Dame des grâces.

-Lundi 12: Solennité de Notre Dame de Guadalupe, à 17 h 30' en la Basilique vaticane, messe pour l'Amérique latine.

-Jeudi 15: A 17 h 30' en la Basilique vaticane, vêpres avec les étudiants romains.

-Samedi 24: A 22 h en la Basilique vaticane, messe de minuit.

-Dimanche 25: Noël, à 12 h message et bénédiction Urbi et Orbi.

-Samedi 31: A 17 h en la Basilique vaticane, premières vêpres et Te Deum d'action de grâce pour l'année écoulée.

JANVIER

-Dimanche 1: A 10 h en la Basilique vaticane, messe de la solennité de la Mère de Dieu, XLV Journée mondiale de la paix.

-Vendredi 6: A 9 h 30' en la Basilique vaticane, messe de l'Epiphanie.

-Dimanche 8: A 9 h 45' en la Chapelle sixtine, messe et baptêmes.

-Mercredi 25: A 17 h 30' en la Basilique St.Paul hors les murs, vêpres de la conversion de Paul.
OCL/                                            VIS 11111125 (220)

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 25 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Le Cardinal Péter Erdö, Archevêque d'Esztergom-Budapest (Hongrie) et Président du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, accompagné du Cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes (Italie), Vice Président, de Mgr.Józef Michalik, Archevêque de Przemysl (Pologne) et Vice Président, de Mgr.Duarte da Cunha, Secrétaire Général, et de l'Abbé Ferenc Janka, Vice Secrétaire Général.

 -Cinq prélats de la Conférence épiscopale des Etats Unis d'Amérique en visite Ad Limina: Mgr.Timothy Michael Dolan, Archevêque de New York, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Dennis J.Sullivan, Mgr.Josu Iriondo, Mgr.Dominik John Lagonegro et Mgr.Gerald T.Walsh.

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
AP:AL/         VIS 20111125 (130)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 25 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a:

-Nommé Mgr.Juan Vicente Córdoba Villota, SJ, Evêque de Fontibón (superficie: 80, population: 1.536.000, catholiques: 1.228.000, prêtres: 84, diacres: 20, religieux: 188), en Colombie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Bucaramanga (Colombie), il succède à Mgr.Enrique Sarmiento Angulo, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Kenneth Donald Steiner à l'office d'Auxiliaire de l'Archevêque de Portland in Oregon (USA).
NER:RE/                         VIS 20111125 (90)

jeudi 24 novembre 2011

CARITAS ITALIENNE


CITE DU VATICAN, 24 NOV 2011 (VIS). Ce midi, le Pape a reçu le rassemblement national de la Caritas italienne, à l'occasion de son quarantième anniversaire, rappelant d'emblée l'importance qu'elle revêt dans la formation des personnes, familles et communautés. L'Eglise a pour mission d'éclairer la société en diffusant un mode de vie conforme à l'Evangile, qui "n'est tel que s'il applique concrètement le témoignage de la charité... Ne cessez pas -a dit Benoît XVI à ses hôtes- de tendre à cette mission, y compris lorsque c'est difficile ou que cela semble sans effets. Vivez la dans la fidélité à l'Eglise et dans le respect de l'identité de vos statuts, au moyen des instruments que l'histoire vous a laissé et de ceux que la fantaisie de la charité vous inspire, ainsi que le disait Jean-Paul II... Toute œuvre de charité parle de Dieu, annonce une espérance, porte à s'interroger... Ces œuvres, qui naissent de la foi, sont expression de l'attention que l'Eglise porte aux besogneux. Il s'agit aussi d'actions pédagogiques car elles aident les pauvres à grandir en dignité, aux communautés chrétiennes à suivre le Christ, la société à exercer ses responsabilités. Le Concile a rappelé que nous devons satisfaire à toutes les exigences de la justice en aidant qui a besoin de justice. Le service humble qu'offre l'Eglise ne prétend pas se substituer ou assoupir la conscience collective. Il vient en apport sincère, en autonomie et en esprit de subsidiarité".

  "La charité requiert une ouverture d'esprit", a poursuivi le Saint-Père. "Répondre aux besoins ne se limite pas à donner du pain à l'affamé, mais de penser aux causes de son état avec le regard de Jésus qui savait voir la réalité profonde de qui il rencontrait. L'actualité vous pousse à vous interroger sur votre manière d'être des agents de la charité, y compris dans le vaste monde de la migration... La crise économique constitue un signe supplémentaire des temps, qui demande du courage et de la fraternité. Le fossé nord sud et les offenses à la dignité de tant d'êtres humains appellent à une charité qui s'élargit concentriquement, des plus petits aux plus grands systèmes économiques. Le malaise social croissant, l'affaiblissement de la famille, l'incertitude du sort de la jeunesse mettent à risque l'espérance. L'humanité n'a pas seulement besoin de bienfaiteurs, mais de personnes simples qui, comme Jésus, aillent au secours des frères. En un mot, l'humanité cherche des raisons d'espérer alors que le Seigneur est notre source d'espérance. D'où la nécessité de la Caritas, non pas comme simple déléguée à la charité mais comme signe de la charité du Christ, porteuse d'espérance".
AC/          VIS20111124 (440)  

GAUDI AU VATICAN


CITE DU VATICAN, 24 NOV 2011 (VIS). L'exposition "Gaudí et la Sagrada Familia. Art, science et spiritualité" ouvre ses portes au Vatican cet après-midi (jusqu'au 15 janvier dans le Braccio di Carlomagno). La présentation à la presse en a été faite ce matin par le Cardinal Lluis Martínez Sistach, Archevêque de Barcelone, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, M.Joan Rigol, Membre de la fondation Sagrada Familia, l'Abbé Antoni Matabosch, Président honoraire de la Fondation Joan Maragall, Mme Cecilia Pereira, Représentante de l'agence Acción Cultural Española et M.Daniel Giralt-Miracle, Commissaire de l'exposition.

  "La consécration de cette basilique par Benoît XVI, le 7 novembre 2010, a constitué pour Barcelone une évènement historique", a d'abord indiqué le Cardinal Martínez Sistach. Elle a coïncidé avec l'achèvement de l'intérieur d'un édifice extrêmement original entrepris en 1883 par l'architecte novateur Antonio Gaudí. Cette "exposition est d'abord un geste de reconnaissance au Pape, au Conseil pour la culture et au Conseil pour la nouvelle évangélisation, qui ont manifesté leur grand intérêt pour la Sagrada Familia et l'Architecte de Dieu Antonio Gaudí". Elle présente une des contributions de la foi chrétienne au monde de la culture, des arts et de la beauté, offerte par l'Eglise au long des siècles, en mettant en exergue toute la richesse et la symbolique d'une église au cœur d'une métropole. "Comme l'a dit Benoît XVI à Barcelone, la basilique de la Sagrada Familia est un signe visible de Dieu invisible, absolument nécessaire dans une société occidentale largement laïcisée et religieusement indifférente". Gaudí, a ensuite souligné l'Archevêque de Barcelone, était un chrétien déclaré et cohérent, que la construction de cette église aida à peaufiner son parcours spirituel. "Au-delà de l'architecte génial, il faut voir un chrétien exemplaire, et il faut prier pour qu'intervienne le miracle qui permettra de le déclarer bienheureux".

  Puis M.Giralt-Miracle a expliqué que l'exposition s'articule en trois sections, l'art, la science et la spiritualité. La première retrace son esthétique, son recours à la couleur, aux formes et aux espaces, aux matériaux employés dans son œuvre. La seconde, les techniques employées à la Sagrada Familia. La troisième le répertoire de ses références au christianisme dans la construction du monument, grâce notamment à des dessins préparatoires de la façade ou des verrières. Après quoi, M.Rigol a rappelé que Antonio Gaudí avait conçu son art dans le cadre de la résurrection de la culture catalane" qui a agrégé les valeurs et les aspirations d'un peuple au XIX et XX siècle. "L'Eglise a largement contribué à cette renaissance conjointe de la culture et des arts en tant qu'expression des valeurs spirituelles de la communauté, notamment en Catalogne". Enfin, l'Abbé Matabosch a rappelé que l'évènement relevait de la proposition du Cardinal Ravasi faite à sa fondation d'organiser à Rome une présentation de la dimension culturelle de l'Eglise catalane. Il a aussi signalé les diverses manifestations organisées en parallèle à l'exposition, un débat sur le sacré dans l'architecture un siècle après Gaudí (au MAXXI le 12 décembre), et un concert de la chorale de Montserrat (à Ste Marie du Transtevere le 13).
OP/         VIS 20111124 (510)     

AUDIENCES


CITE DU VATICAN, 24 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin quatorze prélats de la Conférence épiscopale des Etats Unis d'Amérique en visite Ad Limina:

-Mgr.Howard James Hubbard, Evêque d'Albany.

-Mgr.Edward Urban Kmiec, Evêque de Buffalo, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Edward M.Grosz.

-Mgr.Terry R.LaValley, Evêque d'Ogdensburg.

-Mgr.Matthew Harvey Clark, Evêque de Rochester.

-Mgr.Robert Joseph Cunningham, Evêque de Syracuse.

-Mgr.Nicholas A.DiMarzio, Evêque de Brooklyn, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Frank Joseph Caggiano et Mgr.Octavio Cisneros, et des Auxiliaires émérites, Mgr.Guy Sansaricq et Mgr.Joseph Michael Sullivan.

-Mgr.William Francis Murphy, Evêque de Rockville Centre, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.John Charles Dunne et Mgr.Paul Henry Walsh.
AL/                     VIS 20111124 (110)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 24 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Franco Giulio Brambilla, Evêque de Novarre (superficie: 4.283, population: 562.000, catholiques: 527.900, prêtres: 465, diacres: 19, religieux: 1.108), en Italie. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Milan (Italie), il succède à Mgr.Renato Corti, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
NER:RE/                         VIS 20111124 (70)

mercredi 23 novembre 2011

RECIT DU VOYAGE AFRICAIN


CITE DU VATICAN, 23 NOV 2011 (VIS). L'audience générale Salle Paul VI, en présence de 7.000 personnes, a été consacrée au récit du voyage apostolique à peine effectué au Bénin, dont le motif était triple: le 150 anniversaire de l'évangélisation du pays, publier l'exhortation apostolique post-synodale Africae Munus, et rendre hommage au défunt Cardinal Bernardin Gantin, considéré au Bénin comme un père de la patrie. Benoît XVI a d'abord raconté avoir déposé aux pieds de la Vierge Immaculée en la cathédrale de Ouidah  les fruits de la seconde Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques. Les Eglises particulières du continent africain, a-t-il dit, "sont appelées à se rénover dans la foi pour être toujours plus au service de la réconciliation, de la justice et de la paix. Réconciliées aussi en leur sein, les communautés catholiques africaines pourront devenir des instruments de la miséricorde divine, chacune apportant ses richesses particulières pour le bien de tous. Cet esprit de réconciliation, qui est également nécessaire dans la société civile, doit déboucher sur une espérance dans la vie socio-politique et économique de l'Afrique". Evoquant ses rencontres avec les diverses autorités béninoises, le Pape a dit avoir rappelé que "l'espérance doit être le vecteur de ce continent qui a un ardent désir de la liberté et de la justice exprimé par nombre de ses peuples".

  Lors de la grand messe dominicale à Cotonou, a-t-il ajouté, on a pu constater par le grand nombre de jeunes et de personnes âgées "combien la foi unit les générations et répond aux questions propres à chaque âge". C'est au cours de cette liturgie qu'il a remis l'exhortation Afriace Munus aux présidents des diverses conférences épiscopales africaines, dans "laquelle les fidèles trouveront les lignes directrices du développement de l'Eglise en Afrique, appelée à être toujours plus sel de la terre et lumière du monde". Racontant ensuite sa rencontre avec l'enfance abandonnée de Ste Rita et les malades du foyer des Missionnaires de Mère Teresa, il a pu "partager la joie de vivre des jeunes générations, avenir de l'Afrique, et constater de près combien l'amour et la solidarité font apparaître la force et l'affection du Christ ressuscité au milieu de tant de faiblesse. L'engagement du clergé, des religieuses et des laïcs constitue une force et un signe d'espérance pour l'Eglise béninoise, et Benoît XVI a dit avoir profité de son voyage pour recommander tout particulièrement aux prêtres la voie de la sainteté. Ils doivent "être conscients que leur ministère n'a pas qu'une fonction sociale, mais de mettre en relation Dieu et les hommes". Consacrée à "une réflexion sur les origines de l'annonce évangélique, grâce à l'oeuvre missionnaire", la réunion avec l'épiscopat a permis au Saint-Père de recommander aux pasteurs "de revenir sans cesse sur l'Ecriture, source de renouveau spirituel et d'approfondissement de la foi... En Afrique -a-t-il résumé- on constate le oui franc à la vie, le sens du sacré et de l'espoir. C'est une perception de la réalité en totale cohérence avec Dieu, non réduite au positivisme qui finit par éteindre toute espérance. Tout ce ci nous dit que l'Afrique est un réservoir de vie et de vitalité pour l'avenir, sur lequel le monde comme l'Eglise peut compter". Ce voyage, a conclu Benoît XVI, "a aussi été l'occasion de lancer un appel solennel à l'Afrique, afin qu'elle concentre ses efforts sur l'évangélisation de qui ignore encore l'Evangile. C'est une relance qui implique tout baptisé, appelé à favoriser la réconciliation, la justice et la paix".
AG/         VIS 20111123 (590)  

SALUTS PARTICULIERS


CITE DU VATICAN, 23 NOV 2011 (VIS). Après la catéchèse, Benoît XVI a salué les prélats composant une délégation du Forum catholico-orthodoxe et rappelé le 40 anniversaire de la création du Conseil des conférences épiscopales d'Europe. Puis il a salué le pèlerinage du diocèse gréco-catholique croate de Križevci, qui célèbre les 400 ans de leur union à l'Eglise de Rome et de l'institution de l'éparchie de Marca par une visite aux tombes des apôtres Pierre et Paul. "Puisse votre union avec l'Evêque de Rome vous aider à être des bâtisseurs de communion entre l'orient et l'occident chrétiens". Enfin, il s'est adressé aux pèlerins hongrois et en particulier à des Rom de la province de Tolna, à qui il a souhaité que la foi les guide sur les routes de la vie.
AG/                           VIS 20111123 (140)

VISITE A UNE PRISON ROMAINE


CITE DU VATICAN, 23 NOV 2011 (VIS). La Préfecture de la Maison pontificale annonce que, le dimanche 18 décembre, le Saint-Père effectuera une visite pastorale en la prison romaine de Rebibbia. A 10 h dans la chapelle dédiée au Pater Noster, il rencontrera la communauté carcérale et répondra aux questions de prisonniers. Avant de quitter la prison, il bénira l'arbre qui sera planté en souvenir de cette visite.
PD/           VIS 20111123 (80)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 23 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a:

-Nommé l'Abbé Pio Hipunyati, Evêque d'Ondjiva (superficie: 83.900, population: 1.003.280, catholiques: 573.459, prêtres: 34, religieuses: 64), en Angola. L'Evêque élu, né en 1964 à Ounonge (Angola) et ordonné prêtre en 1998, était jusqu'ici Supérieur de la Mission d'Omupanda et Professeur au petit séminaire de cette ville. Il succède à Mgr.Fernando Guimarães Kevanu, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en droit canonique et diplômé en jurisprudence, le nouvel évêque a été économe de ce même diocèse et soutien aux séminaristes de son diocèse à Tolentino (Italie).

-Nommé Mgr.Joaquín Justino Carreira, Evêque de Guarulhos (superficie: 341, population: 1.315.000, catholiques: 851.000, prêtres: 49, diacres: 1, religieusx: 83), au Brésil. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de São Paulo (Brésil), il succède à Mgr.Luiz Gonzaga Bergonzini, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Accepté la renonciation de Mgr.Séamus Hegarty à la charge pastorale du diocèse de Derry (Irlande), présentée en conformité au canon 401,2 du CIC.
NER:RE/                       VIS 20111123 (190)

mardi 22 novembre 2011

PASTORALE DE LA SANTE


CITE DU VATICAN, 22 NOV 2011 (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, Mgr.Zygmunt Zimowski, President du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a présenté la XXVI Conférence internationale de son dicastère, consacrée à cette pastorale au service de la vie selon le magistère de Jean-Paul II (24 - 26 novembre). Il a indique que ces assises aideraient à mettre en application pastorale l’enseignement de ce Pape sur l’Evangile de la vie, qui constitue un appel à aimer et servir la vie surtout chez qui souffre. Elles s’adresseront aux agent pastoraux mais aussi à toutes les personnes de bonne volonté. Mgr.Zimowski a également signalé qu’il s’agissait de mettre en exergue la sacralité de la vie et la dignité de la personne, qui doivent être défendues partout et en toute circonstance.

  Le titre de cette conférence s’inspire de la profonde vénération des agents de la santé envers Jean-Paul II, qui durant tout son pontificat a été attentif  aux malades, en parole et en actes, d’autant qu’il fut le créateur de ce dicastère comme de la journée mondiale du malade et de la fondation du Bon Samaritain. La conférence comprendra des rapports, des témoignages théologico-pastoraux inspirés par l’enseignement du bienheureux Jean-Paul II sur la valeur chrétienne de la souffrance et l’Evangile de la vie, envisagés de façon interdisciplinaire. L’ouverture de la conférence sera un hommage à Jean-Paul II, avec pour rapporteurs le Cardinal Fiorenzo Angelini et le Cardinal Stanislaw Dziwisz. Seront présentes nombre d’institutions spécialisées catholiques ainsi que des représentants d’autres confessions, tels le P.Stavros Kofinas pour le Patriarcat oecuménique ou le Pasteur Alfred Krauth pour l’Eglise luthérienne allemande, mais aussi six ambassadeurs près le Saint-Siège, 42 prélats et 685 congressistes venu de 70 pays. Ces trois journées seront précédées le 23 par la première rencontre des évêques en charge de la pastorale de la santé, tandis que le 25 un concert sera donné en l’honneur du Saint-Père, centré sur une évocation de Jean-Paul II.  

  Ont pris part à la conférence de presse, Mgr.Valentin Pozai, SJ, Auxiliaire de Zagreb (Croatie), Mgr.Jean-Marie Mate Musivi Mupendawatu, Secrétaire du Conseil pontifical pout la pastorale de la santé, le P.Auhusto Chendi, MI, Sous Secrétaire, Mgr.Jacques Suaudeau, Consulteur, et Soeur Myriam Castelli, FSP, journaliste de Rai International. Le P Chendi a exposé le travail du Conseil auprès des agents pastoraux de la santé à la lumière de leur Charte particulière, qui contient une synthèse de la doctrine de l'Eglise en matière de respect et protection de la vie de sa conception à sa fin naturelle. A ce document, rédigé en 1994, qui fixe le magistère de Jean-Paul II, a été ajouté celui successif de Benoît XVI sur tout ce qui touche aux avancées de la médecine et de la biologie. La nouvelle version sera bientôt disponible.
CON-AVA/                     VIS 20111122 (650)

SESSION PUBLIQUE DES ACADEMIES PONTIFICALES


CITE DU VATICAN, 22 NOV 2011 (VIS). Mercredi 30 novembre, se tiendra à 16 h 30' dans l'Aula Magna du 5 Via della Conciliazione la session publique des Académies pontificales, organisée par le Conseil pontifical pour la culture et sa coordination des diverses académies. Au cours de l'évènement, seront remis au nom du Pape le prix des Académies pontificales à de jeunes chercheurs, artistes ou institutions agissant pour la promotion de l'humanisme chrétien. La session publique 2011 regarde l'Académie d'archéologie et l'Académie Cultorum Martyrum (Témoignages et témoins, les Martyria et les champions de la foi). La session sera présidée par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, coordinateurs des académies. Le Cardinal Secrétaire d'Etat lira un message du Pape et remettra en son nom les prix. Suivra une intervention de M.Fabrizio Visconti, Intendant des catacombes de Rome.
OP/                               VIS  20111122 (190) 

AUTRES ACTES PONTIFICAUX


CITE DU VATICAN, 22 NOV 2011 (VIS). Le Saint-Père a nommé le P.Donald Lippert, OFM.Cap, Evêque de Mendi (superficie: 23.800, population: 600.000, catholiques: 114.000, prêtres: 36, religieuses: 70), en Papouasie-Nouvelle Guinée. L'Evêque élu, né en 1957 à Pittsburgh (USA), a émis ses voeux religieux en 1983 et a été ordonné prêtre en 1985. Il était depuis 2010 Premier Conseiller de la sous province locale de son ordre. Recteur de Collège pontifical roumain de Rome. Outre un riche cursus à l'intérieur de l'ordre des Capucins, il a obtenu une licence en philosophie en 1979 et un diplôme en philosophie (Université catholique de Louvain 1995).
NER/                               VIS 20111122 (110)

dimanche 20 novembre 2011

REMISE DE L'EXHORTATION APOSTOLIQUE


CITE DU VATICAN, 20 NOV 2011 (VIS). A la conclusion de cette messe solennelle, Benoît XVI a procédé à la consigne de l’exhortation apostolique post-synodale Africae Munus aux Présidents des Conférences épiscopales nationales et régionales d’Afrique, ainsi qu'aux Présidents des Synodes des Eglises orientales catholiques présentes sur le continent: "Avec la réception de ce document, débutent au niveau local les phases d’assimilation et d’application des données théologiques, ecclésiologiques, spirituelles et pastorales qu'il renferme. Il entend promouvoir, encourager et consolider les différentes initiatives locales existantes, et en inspirer d’autres pour l’Eglise catholique en Afrique. Une des premières missions de l’Eglise demeure l’annonce Ad Gentes de Jésus-Christ et de son Evangile, c’est-à-dire l’évangélisation des personnes qui sont éloignées de l’Eglise d’une manière ou d’une autre. Je souhaite que cette exhortation vous guide dans l’annonce de la Bonne Nouvelle en Afrique. Celle-ci n’est pas uniquement un message ou une parole. Elle est surtout l’ouverture et l’adhésion à une personne, Jésus le Christ, Verbe incarné. Lui seul possède les paroles de la vie éternelle. A l’exemple du Seigneur, tous les chrétiens sont appelés à refléter la miséricorde du Père et la lumière de l’Esprit. L’évangélisation présuppose et entraîne aussi la réconciliation, et elle promeut la paix et la justice". Le Pape a conclu son appel en encourageant l'Eglise de l'Afrique à être "toujours plus le sel de la terre, de cette terre que Jésus a bénie de sa présence quand il y trouva refuge". Afrique, tu es "bénie par le sang de tant de martyrs, hommes, femmes et enfants, témoins de la foi chrétienne. Deviens lumière du monde, lumière d'un continent qui souvent, à travers des épreuves, cherche la voie de la paix et de la justice pour tous ses habitants. Ta lumière est Jésus le Christ, la Lumière du monde. Que Dieu te bénisse, chère Afrique!".

  "Au terme de cette solennelle célébration...nous nous tournons avec confiance vers la Mère du Sauveur, pour réciter l’angélus... Chers frères et sœurs d’Afrique, terre hospitalière pour la Sainte Famille, continuez à cultiver les valeurs familiales chrétiennes. Alors que tant de familles sont séparées, exilées, endeuillées par des conflits sans fin, soyez les artisans de la réconciliation et de l’espérance. Avec Marie, la Vierge du Magnificat, puissiez-vous toujours demeurer dans la joie. Que cette joie soit au cœur de vos familles et de vos pays".
PV-BENIN/                                     VIS 20111120 (400)

ALLER VERS LES PETITS ET LES FAIBLES

CITE DU VATICAN, 20 NOV 2011 (VIS). Ce matin au Stade de l'Amitié de Cotonou, en la solennité du Christ Roi, le Pape a concélébré une grand messe avec plus de 200 évêques et un millier de prêtres africains, devant 30.000 fidèles, du Bénin et des pays voisins. Voici les principaux passages de l'homélie prononcée par Benoît XVI: "C’est pour moi une grande joie de visiter pour la deuxième fois le cher continent africain", et de venir au Bénin "vous adresser un message d’espérance et de paix". Cette célébration eucharistique, a-t-il poursuivi, est l’occasion de rendre grâce à Dieu pour l’évangélisation du Bénin, du Nigeria, du Ghana, du Togo et du Burkina Faso, mais aussi pour la deuxième Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques.

  "Le passage évangélique que nous venons d’entendre dit que Jésus, le Fils de l’homme, le juge final de nos vies, a voulu prendre la forme de ceux qui ont faim et soif, des étrangers, de ceux qui sont nus, malades ou prisonniers, finalement de toutes les personnes qui souffrent ou sont mises de côté. Notre comportement à leur égard sera donc considéré comme le comportement que nous avons à l’égard de Jésus lui-même. Ne voyons pas là une simple formule littéraire, une simple image! Toute l’existence de Jésus en est une illustration... Lui qui n’avait pas où reposer sa tête, sera condamné à mourir sur une croix. Tel est le Roi que nous célébrons. Cela peut nous paraître déconcertant aujourd’hui comme il y a 2000 ans, habitués que nous sommes à voir les signes de la royauté dans la réussite, la puissance, l’argent ou le pouvoir. Nous avons du mal à accepter un tel roi, un roi qui se fait le serviteur des plus petits, des plus humbles, un roi dont le trône est une croix. Et pourtant, nous dit l'Ecriture, c’est ainsi que se manifeste la gloire du Christ qui, dans l’humilité de son existence terrestre, prouve son pouvoir de juger le monde. Pour lui, régner c’est servir! Et ce qu’il nous demande, c’est de le suivre sur ce chemin, de servir, d’être attentifs au cri du pauvre, du faible, du marginalisé. Le baptisé sait que sa décision de suivre le Christ peut l’amener à de grands sacrifices, parfois même à celui de sa vie. Mais, comme nous l’a rappelé Paul, le Christ a vaincu la mort et il nous entraîne à sa suite dans sa résurrection. Il nous introduit dans un monde nouveau, un monde de liberté et de bonheur. Aujourd’hui encore, tant de liens avec le monde ancien, tant de peurs nous tiennent prisonniers et nous empêchent de vivre libres et heureux. Laissons le Christ nous libérer de ce monde ancien".

  "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde". Ce passage de l’Evangile, a dit le Pape, "est vraiment une parole d’espérance, parce que le Roi de l’univers s’est fait tout proche de nous, serviteur des plus petits et des plus humbles. Et je voudrais m’adresser avec affection à toutes les personnes qui souffrent, aux malades, à celles qui sont touchées par le Sida ou d’autres maladies, à tous les oubliés de la société. Gardez courage, le Pape vous est proche par la prière et en pensée. Gardez courage, Jésus a voulu s’identifier au petit, au malade. Il a voulu partager votre souffrance et reconnaître en vous des frères et des sœurs, pour les libérer de tout mal, de toute souffrance. Chaque malade, chaque pauvre, mérite notre respect et notre amour car à travers lui Dieu nous indique le chemin de vie qui conduit au le ciel".

  "Ce matin, je vous invite également à vous réjouir avec moi. En effet, voici 150 ans que la croix du Christ a été implantée sur la terre béninoise... Tous ceux qui ont reçu ce don merveilleux de la foi, ce don de la rencontre avec le Seigneur ressuscité, ressentent aussi le besoin de l’annoncer aux autres... Et ce devoir est toujours prioritaire car, après 150 ans, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore entendu le message de salut du Christ. Et nombreux sont aussi ceux qui sont réticents à ouvrir leurs cœurs à la Parole de Dieu. Nombreux ceux dont la foi est faible!... Au Bénin, l'Eglise a beaucoup reçu des missionnaires. Elle doit à son tour porter ce message d’espérance aux peuples qui ne connaissent pas ou qui ne connaissent plus le Seigneur... Or le chrétien doit être un bâtisseur inlassable de communion, de paix et de solidarité, ces dons que Jésus lui-même nous a faits. En y étant fidèles, nous collaborons tous à la réalisation du plan de salut de Dieu pour l’humanité. Je vous engage donc à affermir votre foi en Jésus-Christ, en opérant une authentique conversion à sa personne. Lui seul nous donne la vie véritable et peut nous libérer de toutes nos peurs et lenteurs, de toutes nos angoisses... Que le Christ vous donne à tous la force de vivre en chrétiens et de transmettre pleinement aux générations nouvelles ce que vous avez reçu de vos Pères dans la foi!".

  Puis le Saint-Père a salué les fidèles anglophones venus des pays alentours: "Le Christ règne par la Croix et, avec ses bras ouverts, il embrasse tous les peuples de la terre et les attire à l’unité. Par la Croix, il abat les murs de la division, il nous réconcilie les uns avec les autres et avec le Père. Nous prions aujourd’hui pour les peuples d’Afrique, afin que tous puissent vivre dans la justice, la paix et la joie du Royaume". Enfin, il a encouragé les fidèles de l’Afrique lusophone à renouveler leur adhésion au Christ et leur engagement à servir son règne de réconciliation, de justice et de paix.
PV-BENIN/                                                 VIS 20111120 (970)

REUNION AVEC L'EPISCOPAT

CITE DU VATICAN, 19 NOV 2011 (VIS). C'est dans la chapelle de la nonciature que le Saint-Père a rencontré en début de soirée les évêques du Bénin, devant lesquels il a notamment évoqué le 150 anniversaire des débuts de l’évangélisation de leur pays: L’Eglise, a-t-il dit, "est particulièrement reconnaissante aux générations de missionnaires, évêques, prêtres, religieux et religieuses, laïcs, venant d’autres terres ou originaires de ce pays, qui ont généreusement offert de leur vie, parfois de façon héroïque, pour que l’amour de Dieu soit ici annoncé à tous. Ce jubilé doit être pour vos communautés et pour chacun de leurs membres, l’occasion d’un profond renouveau spirituel. Il revient aux pasteurs du peuple de Dieu que vous êtes d’en discerner les contours à la lumière de la Parole de Dieu. L’Année de la foi, que j’ai promulguée pour le 50 anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, sera certainement une occasion propice à sa redécouverte par les fidèles, qui leur permettra d’approfondir leur foi dans le Sauveur. En effet, c’est parce qu’ils ont accepté de mettre le Christ au centre de leur vie que, depuis 150 ans, des hommes et des femmes ont eu le courage de tout donner pour le service de l’Evangile. Aujourd’hui, cette même démarche doit être au cœur de la vie de l’Église tout entière".

  Mais "cette attitude demande une conversion constante pour donner une force nouvelle à la dimension prophétique de notre annonce.... Cette rencontre avec le Christ doit être solidement enracinée dans l’accueil et la méditation de la Parole. En effet, l’Ecriture doit occuper une place centrale dans la vie de l’Eglise comme dans celle de chaque chrétien. Je vous encourage donc à faire de sa redécouverte une source de renouvellement constant, afin qu’elle unifie la vie quotidienne des fidèles et qu’elle soit toujours plus au cœur de toute activité ecclésiale... Cette Parole de Dieu, l’Eglise ne saurait la garder pour elle-même, car sa pour vocation est de l’annoncer au monde. Cette année jubilaire doit être pour l’Eglise au Bénin l'occasion de redonner vigueur à sa conscience missionnaire. Le zèle apostolique qui doit animer tous les fidèles découle directement de leur baptême, et ils ne peuvent donc pas se soustraire à la responsabilité de confesser leur foi dans le Christ et son Evangile partout où ils se trouvent, et dans leur vie quotidienne... Comme je l’ai souligné dans l’exhortation apostolique post-synodale Verbum Domini: En aucune façon l’Eglise ne peut se limiter à une pastorale de l’entretien en faveur de ceux qui connaissent déjà l’Evangile du Christ. L’élan missionnaire est un signe clair de la maturité d’une communauté ecclésiale. L’Eglise doit donc aller vers tous... Pour que le monde croie en cette Parole, que l’Eglise annonce, il est indispensable que les disciples du Christ soient unis entre eux. Guides et pasteurs de votre peuple, vous êtes appelés à avoir une vive conscience de la fraternité sacramentelle qui vous unit et de l’unique mission qui vous est confiée, afin d’être effectivement des signes et des promoteurs d’unité, dans vos diocèses... Les difficultés rencontrées, qui parfois peuvent être sérieuses, ne doivent jamais être des raisons de désespérer, mais au contraire devenir des incitations à susciter chez les prêtres et les évêques une profonde vie spirituelle".

  "La formation des futurs prêtres de vos diocèses est une réalité qui vous préoccupe particulièrement. Je vous encourage vivement à en faire une de vos priorités pastorales. Il est indispensable qu’une solide formation humaine, intellectuelle et spirituelle permette aux jeunes d’atteindre un équilibre personnel, psychologique et affectif, qui les prépare à assumer les réalités de la vie sacerdotale, notamment dans le domaine relationnel... Le ministère épiscopal auquel le Seigneur vous a appelés connaît ses joies et ses peines. En vous rencontrant ce soir, je voudrais laisser à chacun de vous un message d’espérance. Au cours de ces 150 dernières années, le Seigneur a fait de grandes choses parmi le peuple béninois. Soyez sûr qu’il continue de vous accompagner au jour le jour dans votre engagement au service de l’évangélisation. Soyez toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu, d’authentiques serviteurs de l’Evangile. C’est cela que les hommes et les femmes de notre temps attendent de vous". Après cette réunion, Benoît XVI a déjeuné avec ses frères évêques du Bénin.
PV-BENIN/                             VIS 20111120 (720)

RENCONTRE AVEC L'ENFANCE OUBLIEE

CITE DU VATICAN, 19 NOV 2011 (VIS). Vers 17 h, Benoît XVI s'est rendu au foyer Paix et Joie des Missionnaires de la charité, où vivent des dizaines d'enfants abandonnés ou malades, et où les soeurs fournissent aussi des repas. Accueilli par des chants et des danses, il a visité la structure avant de gagner l'église paroissiale Ste.Rita voisine pour s'adresser à 800 enfants. Un choeur de l'Enfance missionnaire a accompagné l'entrée du Pape, qui s'est recueilli devant le Saint Sacrement avant de remercier de ses paroles l'Evêque de Porto Novo, Mgr.René-Marie Ehuzu, Evêque de Porto Novo et responsable de la pastorale sociale de la Conférence épiscopale du Bénin, ainsi que les deux enfants chargés de le saluer: C’est avec grande joie, a-t-il dit à l'assemblée, que je me trouve parmi vous, venus si nombreux. "Dieu notre Père nous a réunis autour de son Fils et notre frère, Jésus-Christ...qui nous aime tant, et qui est vraiment présent dans les tabernacles de toutes les églises du monde, dans les tabernacles des églises de vos quartiers et de vos paroisses. Je vous invite à le visiter souvent pour lui dire votre amour".
   
  "Certains de vous ont déjà fait leur première communion, d’autres s’y préparent. Le jour de ma première communion a été l’un des plus beaux jours de ma vie. Pour vous aussi, n’est-ce pas ? ... Quand je communie, Jésus vient habiter en moi. Je dois l’accueillir avec amour et l’écouter attentivement. Au fond de mon cœur, je peux lui dire par exemple: Jésus, je sais que tu m’aimes. Donne-moi ton amour pour que je t’aime et que j’aime les autres avec ton amour. Je te confie mes joies, mes peines et mon avenir. N’hésitez donc pas, chers enfants, à parler de Jésus aux autres. Il est un trésor qu’il faut savoir partager". La prière, a poursuivi le Saint-Père, "c’est un cri d’amour lancé vers Dieu notre père avec la volonté d’imiter Jésus notre frère. Jésus partait à l’écart pour prier. Comme Jésus, je peux moi aussi trouver chaque jour un endroit calme où je me recueille devant une croix ou une image sacrée pour parler à Jésus et l’écouter. Je peux aussi utiliser l’Evangile. Je garde ensuite dans mon cœur un passage qui me touche et va me guider durant la journée. Rester ainsi un peu de temps avec Jésus, lui permet de me remplir de son amour, de sa lumière et de sa vie. Cet amour que je reçois dans la prière, je suis appelé à le donner à mon tour à mes parents, à mes amis, à tous ceux avec qui je vis, même à ceux qui ne m’aiment pas, et aussi à ceux que je n’apprécie pas beaucoup... Demandez aussi à vos parents de prier avec vous... Regardez, je sors un chapelet de ma poche. Le chapelet est un instrument qu’on peut utiliser pour prier... Peut-être le savez-vous déjà, sinon demandez à vos parents de vous apprendre. D’ailleurs, chacun de vous recevra un chapelet à la fin de notre rencontre. Lorsque vous l’aurez en main, vous pourrez prier pour le Pape, pour l’Eglise et pour toutes les intentions importantes. Et maintenant, avant que je vous bénisse tous avec grande affection, prions ensemble un Je vous salue Marie pour les enfants du monde entier, spécialement pour ceux qui souffrent de la maladie, de la faim et de la guerre".
PV-BENIN/                                                 VIS 20111120 (570)

samedi 19 novembre 2011

DANS L'AVION


CITE DU VATICAN, 18 NOV 2011 (VIS). Vendredi, au cours du vol vers le Bénin, le Saint-Père a répondu aux questions posées par le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, au nom de la cinquantaine de journalistes présents à bord.

  A la question lui demandant la raison pour laquelle il avait choisi le Bénin pour lancer le message post-synodal Africae Munus, adressé à toute l'Afrique, Benoît XVI a répondu: “Il y a différentes raisons. La première, le Bénin est un pays en paix, en paix extérieure et intérieure. Il y a des institutions démocratiques qui fonctionnent, qui sont réalisées dans l’esprit de liberté et responsabilité, et donc la justice et le travail pour le bien commun sont possibles et garantis... La deuxième raison, est qu’il y a, comme dans la majeure partie des pays africains, une présence des différentes religions et une coexistence pacifique des religions. Il y a les chrétiens dans leur diversité - pas facile toujours, il y a les musulmans, il y a finalement les religions traditionnelles, trois religions, différentes, qui vivent ensemble dans le respect réciproque et dans une commune responsabilité pour la paix, pour la réconciliation intérieure et extérieure. Il me semble que cette coexistence des religions, le dialogue interreligieux comme facteur de paix et de liberté est très important et est aussi une partie importante de l’exhortation apostolique post-synodale. Enfin, c’est le pays de mon cher ami, le Cardinal Gantin. J’avais toujours le désir de prier, un jour, sur sa tombe. Il fut réellement un grand ami, et visiter le pays de Bernardin Gantin, une haute figure de l’Afrique catholique, de l’Afrique humaine et civilisée, est pour moi une autre raison d’aller dans ce pays”.

  Dans sa deuxième question, le P.Lombardi a fait référence au succès croissant en Afrique des églises évangéliques ou pentecôtistes, “proposant une foi attirante, une grande simplification du message chrétien; elles insistent sur les guérisons et mélangent leurs cultes avec ceux de la religion traditionnelle”; et a demandé quelle réponse pouvait donner l'Eglise face à ce défi. Le Pape a expliqué qu'il s'agit d'un phénomène mondial, présent sur tous les continents, surtout en Amérique latine et en Afrique. Ces communautés se caractérisent par le peu d'institution, un message facile, simple et compréhensible, et “une liturgie participative, exprimant ses propres sentiments, sa culture et des combinaisons syncrétistes entre les religions. Tout cela garantit un certain succès mais peu de stabilité. Beaucoup reviennent à l'Eglise catholique ou passent d'une communauté à l'autre. Nous ne devons pas imiter ces communautés, mais nous demander ce que nous pouvons faire pour donner une nouvelle vitalité à la foi catholique. La première chose est sans doute un message simple, profond et compréhensible ; il est important que le christianisme n'apparaisse pas comme un système compliqué, européen...mais comme le message universel que Dieu existe, nous connaît et nous aime, et que la religion entraîne la collaboration et la fraternité. Et puis il est très important que l'institution ne soit pas trop lourde, que l'initiative de la communauté et de la personne prévale, de même qu'une liturgie participative mais non sentimentale: elle en doit pas se fonder sur l'expression des sentiments mais doit être caractérisée par la présence du mystère dans lequel nous entrons, dans lequel nous nous laissons façonner. Enfin, je dirai qu'il est très important que l'universalité ne se perde pas dans l'inculturation. Je préfèrerai parler d'inter-culturalité plus que d'inculturation, c'est-à-dire d'une rencontre des cultures dans la vérité commune de notre être humain aujourd'hui et grandir ainsi dans la fraternité universelle. Il ne faut pas perdre notre catholicité c'est-à-dire que nous sommes frères partout dans le monde, une famille qui se connaît et qui collabore dans un esprit de fraternité”.

  La troisième question évoqua l'objet du message et la contribution spécifique de l'Eglise à la construction d'une paix durable sur le continent africain, à la lumière des diverses initiatives de Peacekeeping et de reconstruction nationale dans les différents pays africains.

   “Il est vrai qu'il y a eu de nombreuses conférences internationales pour l'Afrique, pour la fraternité universelle", a dit le Pape. "Nous devons reconnaître qu'il s'y dit de bonnes choses, et parfois aussi, il se fait de choses bonnes. Mais les paroles et les intentions et la volonté sont souvent plus grandes que la réalisation et nous devons nous demander pourquoi. Je crois qu'un facteur fondamental est que ce renouvellement, cette fraternité universelle, exige de dépasser notre égoïsme; facile à dire mais difficile à réaliser... C'est seulement par l'amour et la connaissance d'un Dieu qui nous aime et qui nous donne que nous pouvons y arriver: osons perdre la vie, osons nous donner parce que nous savons que c'est ainsi que nous gagnerons”. Le Saint-Père a expliqué ensuite pourquoi il pensait que l'Afrique pouvait apporter la foi et l'espérance au reste du monde. “L'humanité est en cours de transformation toujours plus rapide, et en Afrique également. Au cours de ces dernières 50-60 années, ce processus a été difficile pour l'Afrique, depuis l'indépendance et après le colonialisme jusqu'à aujourd'hui. Des difficultés persistent encore... Cependant, cette fraîcheur du oui à la vie qu'à l'Afrique..., son enthousiasme et son espérance, montrent sa réserve d'humanité, sa fraîcheur du sens religieux et de l'espérance. Je dirais qu'il existe un humanisme frais dans l'âme jeune de l'Afrique. Malgré tous les problèmes qui existent et qui existeront, ce continent est encore une réserve de vitalité pour l'avenir sur laquelle nous pouvons compter”.
PV-BENIN/                             VIS 20111119 (910)

VISITE A LA CATHEDRALE DE COTONOU



CITE DU VATICAN,18 NOV 2011 (VIS). Hier après-midi, le Saint-Père s'est rendu en papamobile de l'aéroport à la cathédrale Notre Dame de la miséricorde de Cotonou, où il a été accueilli par de nombreux fidèles. Après s'être recueilli devant le Saint Sacrement, il s'est incliné sur les tombes des archevêques Isidore de Sousa et Christophr Adimou. Après le Te Deum et le salut de l'actuel Archevêque, Mgr.Antoine Ganyé, Benoît XVI s'est adressé à l'assemblée, rendant tout d'abord hommage aux archevêques défunts de Cotonou, de "valeureux ouvriers dans la Vigne du Seigneur, dont la mémoire demeure vivante dans le cœur des catholiques et de nombreux béninois. Ces deux prélats furent, chacun à sa manière, des pasteurs pleins de zèle et de charité. Ils se sont dépensés sans compter au service de l’Evangile et du peuple de Dieu, surtout des personnes les plus vulnérables. Vous savez tous que Mgr.de Sousa a été un ami de la vérité et qu’il a joué un rôle déterminant dans la transition démocratique de votre pays".

  Je veux maintenant, a-t-il poursuivi, "vous inviter à méditer un instant sur la miséricorde infinie de Dieu... L’histoire du salut, qui culmine dans l’Incarnation et trouve son accomplissement plénier dans le mystère pascal, est une révélation éclatante de la miséricorde de Dieu...qui ne consiste pas seulement en la rémission de nos péchés. Elle consiste aussi dans le fait que Dieu, notre Père, nous ramène, parfois non sans douleur ni affliction ni crainte de notre part, sur le chemin de la vérité et de la lumière, car il ne veut pas que nous nous perdions... En relisant l’histoire personnelle de chacun de nous et celle de l’évangélisation de nos pays, nous pouvons dire à la suite du psalmiste: Je chanterai sans fin les miséricordes du Seigneur. La Vierge Marie a expérimenté au plus haut point le mystère de l’amour divin... Par son oui à l’appel de Dieu, elle a contribué à la manifestation de l’amour divin parmi les hommes. En ce sens, mère de miséricorde par participation à la mission de son Fils, elle a reçu le privilège de pouvoir nous secourir toujours et partout... En Marie, nous avons non seulement un modèle de perfection, mais aussi une aide pour réaliser la communion avec Dieu et avec nos frères et sœurs. Mère de miséricorde, elle est un guide sûr des disciples de son Fils qui veulent être au service de la justice, de la réconciliation et de la paix... N’ayons donc pas peur d’invoquer avec confiance celle qui ne cesse de dispenser à ses enfants les grâces divines". La cérémonie s'est conclue par le Pater, après quoi le Saint-Père s'est rendu à la nonciature apostolique.
PV-BENIN/                 VIS 20111119 (450)

GARANTIR LES ATTENTES DU PEUPLE


CITE DU VATICAN, 19 NOV 2011 (VIS). Peu avant 9 h, Benoît XVI a gagné le palais présidentiel où le chef de l'Etat, M.Thomas Yayi Boni l'a accueilli. Devant le gouvernement, les corps constitué, le corps diplomatique et les représentants religieux du pays, il a prononcé le discours dont voici les passages saillants:

  "Souvent, dans mes interventions antérieures, j’ai uni au mot Afrique celui d’espérance. Je l’ai fait à Luanda voici deux ans et déjà dans un contexte synodal. Le mot espérance figure d’ailleurs plusieurs fois dans l’Exhortation apostolique post-synodale Africae munus que je vais signer tout à l’heure. Lorsque je dis que l’Afrique est le continent de l’espérance, je ne fais pas de la rhétorique facile, mais j’exprime tout simplement une conviction personnelle, qui est également celle de l’Église. Trop souvent, notre esprit s’arrête à des préjugés ou à des images qui donnent de la réalité africaine une vision négative, issue d’une analyse chagrine. Il est toujours tentant de ne souligner que ce qui ne va pas ; mieux encore, il est facile de prendre le ton sentencieux du moralisateur ou de l’expert, qui impose ses conclusions et propose, en fin de compte, peu de solutions adaptées. Il est tout aussi tentant d’analyser les réalités africaines à la manière d’un ethnologue curieux ou comme celui qui ne voit en elles qu’un énorme réservoir énergétique, minéral, agricole et humain facilement exploitable pour des intérêts souvent peu nobles. Ce sont là des visions réductrices et irrespectueuses, qui aboutissent à une chosification peu convenable de l’Afrique et de ses habitants.

  Parler de l’espérance, c’est parler de l’avenir, et donc de Dieu! L’avenir s’enracine dans le passé et le présent... C’est sur le terreau du passé, composé de multiples éléments contradictoires et complémentaires qu’il s’agit de construire l'avenir avec l’aide de Dieu... A la lumière de l'espérance qui doit nous animer, je voudrais évoquer deux réalités africaines d’actualité. La première se réfère plutôt de manière générale à la vie socio-politique et économique du continent, la seconde au dialogue inter-religieux... Ces derniers mois, de nombreux peuples ont manifesté leur désir de liberté, leur besoin de sécurité matérielle, et leur volonté de vivre harmonieusement dans la différence des ethnies et des religions. Un nouvel état est même né sur votre continent. Nombreux ont été également les conflits engendrés par l’aveuglement de l’homme, par sa volonté de puissance et par des intérêts politico-économiques qui font fi de la dignité des personnes ou de celle de la nature... Il y a trop de scandales et d’injustices, trop de corruption et d’avidité, trop de mépris et de mensonges, trop de violences qui conduisent à la misère et à la mort. Ce sont des maux qui affligent votre continent, mais aussi le reste du monde. Chaque peuple veut comprendre les choix politiques et économiques qui sont faits en son nom. Il saisit la manipulation, et sa revanche est parfois violente. Il veut participer à la bonne gouvernance. Nous savons qu’aucun régime politique humain n’est idéal, qu’aucun choix économique n’est neutre. Mais ils doivent toujours servir le bien commun. Nous nous trouvons donc en face d’une revendication légitime qui touche tous les pays, pour plus de dignité, et surtout pour plus d’humanité. L’homme veut que son humanité soit respectée et promue. Les responsables politiques et économiques des pays se trouvent placés devant des décisions déterminantes et des choix qu’ils ne peuvent plus éviter.

  De cette tribune, je lance un appel à tous les responsables politiques et économiques des pays africains et du reste du monde. Ne privez pas vos peuples de l’espérance. Ne les amputez pas de leur avenir en mutilant leur présent ! Ayez une approche éthique courageuse de vos responsabilités et, si vous êtes croyants, priez Dieu de vous accorder la sagesse... Quel qu’il soit, le pouvoir aveugle avec facilité, surtout lorsque sont en jeu des intérêts privés, familiaux, ethniques ou religieux. Dieu seul purifie les cœurs et les intentions. L’Eglise n’apporte aucune solution technique et n’impose aucune solution politique. Elle répète: N’ayez pas peur! L’humanité n’est pas seule face aux défis du monde. Dieu est présent. C’est là un message d’espérance, une espérance génératrice d’énergie, qui stimule l’intelligence et donne à la volonté tout son dynamisme... L’espérance est communion. N’est-ce pas là une voie splendide qui nous est proposée ? J’y invite tous les responsables politiques, économiques, ainsi que le monde universitaire et celui de la culture. Soyez, vous aussi, des semeurs d’espérance!

  "Il n'est pas nécessaire de rappeler les récents conflits nés au nom de Dieu, et les morts données au nom de celui qui est la Vie. Toute personne de bon sens comprend qu’il faut toujours promouvoir la coopération sereine et respectueuse des diversités culturelles et religieuses. Le vrai dialogue interreligieux rejette la vérité humainement égocentrique, car la seule et unique vérité est en Dieu... De ce fait, aucune religion, aucune culture ne peut justifier l’appel ou le recours à l’intolérance et à la violence. L’agressivité est une forme relationnelle assez archaïque qui fait appel à des instincts faciles et peu nobles. Utiliser les paroles révélées, l'Ecritures ou le nom de Dieu, pour justifier nos intérêts, nos politiques si facilement accommodantes, ou nos violences, est une faute très grave. Je ne peux connaître l’autre que si je me connais moi-même. Je ne peux l’aimer, que si je m’aime moi-même. La connaissance, l’approfondissement et la pratique de sa propre religion sont donc essentielles au vrai dialogue inter-religieux... Il convient donc que chacun se situe en vérité devant Dieu et devant l’autre. Cette vérité n’exclut pas, et elle n’est pas une confusion. Le dialogue inter-religieux mal compris conduit à la confusion ou au syncrétisme. Ce n’est pas ce dialogue qui est recherché... Nous savons aussi que ce dialogue n’est pas toujours facile, ou même qu’il est empêché pour diverses raisons. Cela ne signifie en rien un échec. Les formes du dialogue interreligieux sont multiples. La coopération dans le domaine social ou culturel peut aider les personnes à mieux se comprendre et à vivre ensemble sereinement. Il est aussi bon de savoir qu’on ne dialogue pas par faiblesse, mais qu’on dialogue parce que l’on croit en Dieu. Dialoguer est une manière supplémentaire d’aimer Dieu et son prochain sans abdiquer ce que l’on est.

  Avoir de l’espérance, ce n’est pas être ingénu, mais c’est poser un acte de foi en un avenir meilleur. L’Eglise catholique met ainsi en œuvre l’une des intuitions du concile Vatican II, celle de favoriser les relations amicales entre elle et les membres de religions non-chrétiennes... Je salue tous les responsables religieux qui ont eu l’amabilité de venir ici me rencontrer. Je veux les assurer, ainsi que ceux des autres pays africains, que le dialogue offert par l’Église catholique vient du cœur. Je les encourage à promouvoir, surtout parmi les jeunes, une pédagogie du dialogue, afin qu’ils découvrent que la conscience de chacun est un sanctuaire à respecter, et que la dimension spirituelle construit la fraternité... Pour finir, je voudrais utiliser l’image de la main. Cinq doigts la composent, et ils sont bien différents. Chacun d’eux pourtant est essentiel, et leur unité forme la main. La bonne entente entre les cultures, la considération non condescendante des unes pour les autres, et le respect des droits de chacune sont un devoir vital. Il faut l’enseigner à tous les fidèles des diverses religions. La haine est un échec, l’indifférence une impasse, et le dialogue une ouverture! N’est-ce pas là un beau terrain où seront semées des graines d’espérance? Tendre la main signifie espérer pour arriver, dans un second temps, à aimer... A côté du cœur et de l’intelligence, la main peut devenir, elle aussi, un instrument du dialogue. Elle peut faire fleurir l’espérance, surtout lorsque l’intelligence balbutie et que le cœur trébuche... Avoir peur, douter et craindre, s’installer dans le présent sans Dieu, ou encore n’avoir rien à attendre, sont autant d’attitudes étrangères à la foi chrétienne et, je crois, à toute autre croyance en Dieu... A la suite de Pierre, dont je suis le successeur, je souhaite que votre foi et votre espérance soient en Dieu. C’est le vœu que je formule pour l’Afrique tout entière qui m’est si chère. Aie confiance, Afrique, et lève toi, le Seigneur t’appelle!". Ensuite, le Saint-Père a eu un entretien privé avec le Président béninois, puis a signé le livre d'or de la présidence.
PV-BENIN/               VIS 20111119 (1400)
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