Cité du Vatican, 23 avril 2012 (VIS). La commission instituée par Benoît XVI en 2007 pour étudier les questions d’importance majeure quant à la vie de l’Eglise catholique en Chine, se réunit de aujourd’hui au 25 avril. Cet organisme est composé des supérieurs des dicastères de la Curie romaine compétents et de certains représentants de l’épiscopat chinois et de congrégations religieuses. Un communiqué de la Salle de Presse du Saint-Siège informe qu’au cours des précédentes réunions, les différents sujets abordés concernaient la formation des séminaristes, des personnes consacrées et des prêtres. Cette année, la commission examinera la formation des laïcs en fonction de la situation de la communauté catholique en Chine et dans le contexte de l’Année de la foi qui sera célébrée dans toute l’Eglise du 11 octobre 2012 au 24 novembre 2013. Elle évoquera aussi les progrès obtenus dans la formation des prêtres, des personnes consacrées et des séminaristes, et ce qu’il reste à faire en vue de les bien préparer de façon à la tâche qu'ils sont appelés à accomplir dans le domaine ecclésial et social.
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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
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lundi 23 avril 2012
HOMMAGE AU SAINT-PERE
Cité du Vatican, 21 avril 2012 (VIS). Hier en la Salle Paul VI, l'orchestre du Gewandhaus, dirigé par Riccardo Chailly, a exécuté le concert offert au Pape pour ses 85 ans et le septième anniversaire de son élection par le Land de Saxe et la ville de Leipzig. Remerciant les interprètes et les autorités saxonnes, il a commenté la deuxième symphonie de Mendelssohn, composée en 1840 pour le quatrième centenaire de l'imprimerie et exécuté en l'église de la paroisse de Bach, rappelant aussi que Mendelssohn avait été le chef d'orchestre du Gewandhaus : "Comme louange à Dieu, qui est la beauté suprême, l'art est à la base du mode de composer de Mendelsshon, y compris pour ses oeuvres non liturgiques... Pour lui, la musique religieuse ne constituait pas une degré supérieur car chaque expression musicale devait honorer Dieu". Benoît XVI a conclu son salut en rappelant ce que Schumann écrivait après avoir assisté à la première de la seconde symphonie de Mendelsshon : "Devant un texte aussi splendidement mis en musique par le maestro, tournons le dos aux compositions de l'obscurité pour empoigner les armes de la lumière".
CEREMONIES PRESIDEES PAR LE PAPE EN AVRIL-JUIN
Cité du Vatican, 23 avril 2012 (VIS). L’Office des cérémonies liturgiques du Souverain Pontife a publié la liste des célébrations que le Saint-Père présidera au cours des mois d’avril. mai et juin:
AVRIL
Dimanche 29: IV dimanche de Pâques. A 9 h, ordinations sacerdotales en la Basilique vaticane.
MAI
Dimanche 13: VI dimanche de Pâques. Visite pastorale à Arezzo-La Verna-San Sepolcro (Italie).
Dimanche 27: Pentecôte. A 9 h 30’, messe en la Basilique vaticane.
JUIN
Du vendredi 1 au dimanche 3 juin (Solennité de la Trinité). Visite pastorale à Milan pour la Rencontre mondiale des familles.
Jeudi 7: Solennité du Corpus Christi. A 19 h messe en la Basilique St.Jean de Latran, suivie de la procession eucharistique jusqu'à la Basilique Ste.Marie Majeure.
Vendredi 29: Solennité des saints apôtres Pierre et Paul. A 9 h, messe en la Basilique vaticane et imposition du Pallium aux nouveaux archevêques métropolitains.
AVRIL
Dimanche 29: IV dimanche de Pâques. A 9 h, ordinations sacerdotales en la Basilique vaticane.
MAI
Dimanche 13: VI dimanche de Pâques. Visite pastorale à Arezzo-La Verna-San Sepolcro (Italie).
Dimanche 27: Pentecôte. A 9 h 30’, messe en la Basilique vaticane.
JUIN
Du vendredi 1 au dimanche 3 juin (Solennité de la Trinité). Visite pastorale à Milan pour la Rencontre mondiale des familles.
Jeudi 7: Solennité du Corpus Christi. A 19 h messe en la Basilique St.Jean de Latran, suivie de la procession eucharistique jusqu'à la Basilique Ste.Marie Majeure.
Vendredi 29: Solennité des saints apôtres Pierre et Paul. A 9 h, messe en la Basilique vaticane et imposition du Pallium aux nouveaux archevêques métropolitains.
AUDIENCES
Cité du Vatican, 23 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :
Le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales.
Neuf prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite d Limina :
Mgr.Roger Lawrence Schwietz, OMI, Archevêque d'Anchorage.
Mgr.Donald J.Kettler, Evêque de Fairbanks.
Mgr.Edward James Burns, Evêque de Juneau.
Mgr.James Peter Sartain, Archevêque de Seattle, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Eusebio L.Elizondo, MSPS, et de son prédécesseur, Mgr.Alexander J.Brunett.
Mgr.Blase J.Cupich, Evêque de Spokane.
Mgr.Joseph Jude Tyson, Evêque de Yakima, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Carlos Arthur Sevilla, SJ.
Samedi 21 avril, il avait successivement reçu :
Treize prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite Ad Limina :
Mgr.William Joseph Justice et Mgr.Robert Walter McElroy, Auxiliaires de l'Archevêque de San Francisco, accompagné de l'ex Auxiliaire, Mgr.Robert Walter McElroy, et de l'Archevêque émérite, Mgr.John Raphael Quinn.
Mgr.Clarence R.Silva, Evêque de Honolulu.
Mgr.Joseph Anthony Pepe, Evêque de Las Vegas.
Mgr.Salvatore Joseph Cordileone, Evêque di Oakland.
Mgr.Randolph Roque Calvo, Evêque de Reno.
Mgr.Jaime Soto, Evêque de Sacramento, accompagné de son prédécesseur, Mgr.William Keith Weigand.
Mgr.John Charles Wester, Evêque de Salt Lake City.
Mgr.Patrick Joseph McGrath, Evêque de San Jose in California.
Mgr.Robert Francis Vasa, Evêque de Santa Rosa, accompagné de son prédécesseur, Daniel Francis Walsh.
Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
Le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales.
Neuf prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite d Limina :
Mgr.Roger Lawrence Schwietz, OMI, Archevêque d'Anchorage.
Mgr.Donald J.Kettler, Evêque de Fairbanks.
Mgr.Edward James Burns, Evêque de Juneau.
Mgr.James Peter Sartain, Archevêque de Seattle, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Eusebio L.Elizondo, MSPS, et de son prédécesseur, Mgr.Alexander J.Brunett.
Mgr.Blase J.Cupich, Evêque de Spokane.
Mgr.Joseph Jude Tyson, Evêque de Yakima, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Carlos Arthur Sevilla, SJ.
Samedi 21 avril, il avait successivement reçu :
Treize prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite Ad Limina :
Mgr.William Joseph Justice et Mgr.Robert Walter McElroy, Auxiliaires de l'Archevêque de San Francisco, accompagné de l'ex Auxiliaire, Mgr.Robert Walter McElroy, et de l'Archevêque émérite, Mgr.John Raphael Quinn.
Mgr.Clarence R.Silva, Evêque de Honolulu.
Mgr.Joseph Anthony Pepe, Evêque de Las Vegas.
Mgr.Salvatore Joseph Cordileone, Evêque di Oakland.
Mgr.Randolph Roque Calvo, Evêque de Reno.
Mgr.Jaime Soto, Evêque de Sacramento, accompagné de son prédécesseur, Mgr.William Keith Weigand.
Mgr.John Charles Wester, Evêque de Salt Lake City.
Mgr.Patrick Joseph McGrath, Evêque de San Jose in California.
Mgr.Robert Francis Vasa, Evêque de Santa Rosa, accompagné de son prédécesseur, Daniel Francis Walsh.
Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 21 abril 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
Membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Cardenal George Alencherry, Archevêque Majeur d'Ernakulam Angamaly des Syro-malabars; le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangelisation des peuples; le Cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs ; le Cardinal Angelo Scola, Archevêque de Milan (Italie); le Cardinal Donal William Wuerl, Archevêque de Washington (USA).
Membres de la Congrégation pour les Eglises orientales, le Cardinal George Alencherry, Archevêque Majeur d'Ernakulam Angamaly des Syro-malabars; le CardinalTimothy Michael Dolan, Archevêque de New York (USA); le Cardinal Lucian Muresan, Archevêque Majeur de Fagaras-Alba Iulia des Roumains; le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples; le Cardinal Edwin Frederick O'Brien, Grand Maître de l'Ordre du Saint- Sépulcre.
Membres de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants.
Membres de la Congrégation pour les causes des saints, le Cardinal Manuel Monteiro de Castro, Grand Pénitencier; le Cardinal Santos Abril y Castelló, Archevêque de la Basilique Ste.Marie Majeure.
Membres de la Congrégation pour les évêques, e Cardinal Manuel Monteiro de Castro, Grand Pénitencier; le Cardinal Santos Abril y Castelló, Archevêque de la Basilique Ste.Marie Majeure; le Cardinal Giuseppe Bertello, Président de la Commission pontificale et du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican; le Cardinal Giuseppe Versaldi, Président de la Préfecture des affaires économiques.
Membres de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, le Cardinal John Tong Hon, Evêque de Hong Kong (Chine); le Cardinal Santos Abril y Castelló, Archevêque de la Basilique Ste.Marie Majeure; le Cardinal Giuseppe Bertello, Président de la Commission pontificale et du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican; le Cardinal Domenico Calcagno, Président de l'Administration du patrimoine du siège apostolique.
Membres de la Congrégation pour le clergé, le Cardinal Willem Jacobus Eijk, Archevêque d'Utrecht (Pays-Bas); le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Membres de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Cardinal Dominik Duka, Archevêque de Prague (Rép. tchèque); le Cardinal Giuseppe Versaldi, Président de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège.
Membres de la Congrégation pour l'éducation catholique, le Cardinal Thomas Christopher Collins, Archevêque de Toronto (Canada); le Cardinal Willem Jacobus Eijk, Archevêque d'Utrecht (Pays-Bas); le Cardinal Giuseppe Betori, Archevêque de Florence (Italie); le Cardinal Rainer Maria Woelki, Archevêque de Berlin (Allemagne); le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples; le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique; le Cardinal Edwin Frederick O'Brien, Grand Maître de l'Ordre du Saint- Sépulcre.
Membres du Tribunal suprême de la signature apostolique, le Cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs; le Cardinal Giuseppe Versaldi, Président de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège.
Membre du Conseil pontifical pour les laïcs, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants ; le Cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs
Membres du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, le Cardinale Rainer Maria Woelki, Archevêque de Berlin (Allemagne); le Cardinal Francesco Coccopalmerio, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs.
Membre du Comité de présidence du Conseil pontifical pour la famille. le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants.
Membres du Conseil pontifical Iustitia et Pax, le Cardinal Dominik Duka, Archevêque de Prague (Rép. tchèque); le Cardinal Giuseppe Bertello, Président de la Commission pontificale et du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican.
Membre du Conseil pontifical Cor Unum, le Cardinal Edwin Frederick O'Brien, Grand Maître de l'Ordre du Saint- Sépulcre.
Membre du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, le Cardinal Manuel Monteiro de Castro, Grand Pénitencier.
Membre du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le Cardinal Domenico Calcagno, Président de l'Administration du patrimoine du siège apostolique.
Membre du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, le Cardinal John Tong Hon, Evêque de Hong Kong (Chine).
Membre du Conseil pontifical pour la culture, le Cardinal Giuseppe Betori, Archevêque de Florence (Italie).
Membres du Conseil pontifical pour les comunications sociales, le Cardinal Thomas Christopher Collins, Archevêque de Toronto (Canada); le Cardinal Timothy Michael Dolan, Archevêque de New York (USA).
Membre du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, le cardenal Timothy Michael Dolan, Archevêque de New York (USA).
Membre du Comité pontifical pour les congrès eucharistiques internationaux, le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Membres de la Commission pontificale pour l'Etat de la Cité du Vatican, le Cardinal Domenico Calcagno, Président de l'Administration du patrimoine du siège apostolique.
Consulteurs de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr.Lorenzo Baldisseri, Secrétaire de la Congrégation pour les évêques.
Le Cardinal Giuseppe Bertello, son Envoyé spécial au millénaire de l'ermitage de Camaldoli (19 juin).
vendredi 20 avril 2012
LA PAROLE DE DIEU DEPASSE L'ECRITURE
Cité du Vatican, 20 avril 2012 (VIS). La Commission pontificale biblique a clôt ce matin son assemblée plénière par la lecture d'un message adressé par Benoît XVI au Cardinal Président William Joseph Levada. Il y écrit que le thème inspiration et vérité dans la Bible est fondamental pour une "correcte herméneutique du message biblique. L'inspiration comme l'action de Dieu font que les paroles humaines expriment sa Parole... Une interprétation des textes qui minimiserait ou éliminerait cette inspiration se priverait de sa plus précieuse caractéristique, son origine divine... Grâce au charisme de l'inspiration, l'Ecriture possède une force d'appel concrète, même si la Parole de Dieu ne se limite pas aux écrits. Si la Révélation s'est conclue avec la mort du dernier apôtre, la Parole révélée continue d'être transmise et interprétée par la vie et la tradition de l'Eglise. Ainsi la Parole fixée par les textes sacrés n'est pas un dépôt inerte dans l'Eglise, mais la règle suprême de sa foi et puissance existentielle. Venue des apôtres, la Tradition avance avec l'aide de l'Esprit et grandit par la réflexion et l'étude des croyants, leurs expériences de vie spirituelle et la prédication des évêques". Il est nécessaire, écrit ensuite le Pape, "d'approfondir l'aspect inspiration et vérité de la Bible, car elle est fondamentale pour la vie et la mission de l'Eglise. Les textes bibliques doivent donc être interprétés selon leur nature, dont inspiration et vérité font partie. Pour conclure, il a redit ses félicitations à la Commission biblique qui diffuse la connaissance et l'étude de la Parole de Dieu de par le monde. En se penchant sur l'inspiration et la vérité, la Commission est "appelée à fournir une contribution particulière à l'approfondissement de la vie et de la mission de l'Eglise... C'est pourquoi l'engagement produira un effet utile sur la vie et la mission de l'Eglise".
SEPTIEME ANNIVERSAIRE DU PONTIFICAT
Cité du Vatican, 20 avril 2012 (VIS). Le Bureau internet vatican a diffusé un communiqué indiquant que, depuis hier 19 avril, septième anniversaire de l'élection de Benoît XVI, est disponible le widget de wwww.vatican.va . Cette application permet de transférer sur votre site, automatiquement et de manière plus dynamique, les principaux contenu du site officiel vatican. Ainsi le magistère pontifical s'enrichit-il d'un nouvel instrument de communication. Le widget permettra de diffuser les informations principales de l'activité du Pape et du Saint-Siège.
VISITE DU PRESIDENT DU CONSEIL ITALIEN
Cité du Vatican, 20 avril 2012 (VIS). Parmi les nombreux hommages d'autorités parvenus pour le septième anniversaire de son élection, M.Mario Monti, Président du Conseil italien, a tenu à se rendre en personne mercredi auprès du Saint-Père. Cette visite reflète les excellents rapports entre l'Italie et le Saint-Siège, manifestés lors de la traditionnelle réception à la nonciature apostolique de Rome. Le chef du gouvernement italien, qui était accompagné d'une délégation officielle, s'est également longuement entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat. Pour sa part, Mme Hillary Clinton, Secrétaire d'Etat américaine, a adressé à Benoît XVI un message de félicitations au nom du Président Obama, qui souligne notamment son action continuelle en faveur de l'amitié entre peuples de religions différentes et en faveur de la paix.
AUDIENCES
Cité du Vatican, 20 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :
M.Stanislaw Tillich, Ministre Président de Saxe.
Mgr.Giovanni d'Aniello, Nonce apostolique au Brésil.
Quinze prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite Ad Limina :
Mgr.José Horacio Gómez, Archevêque de Los Angeles, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Thomas J.Curry, Mgr.Gerald E.Wilkerson, Mgr.Edward W. Clark, Mgr.Alexander Salazar et Mgr.Oscar Azarcon Solis, ainsi que de son prédécesseur, le Cardinal Roger Michael Mahony.
Mgr.Armando Xavier Ochoa, Evêque de Fresno.
Mgr.Richard John Garcia, Evêque de Monterey in California.
Mgr.Tod David Brown, Evêque d'Orange in California, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Dominic Mai Long.
Mgr.Gerald Richard Barnes, Evêque de San Bernardino, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Rutilio Juan Del Riego.
Mgr.Robert Henry Brom, Evêque de San Diego, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Cirilo B.Flores.
M.Stanislaw Tillich, Ministre Président de Saxe.
Mgr.Giovanni d'Aniello, Nonce apostolique au Brésil.
Quinze prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis d'Amérique en visite Ad Limina :
Mgr.José Horacio Gómez, Archevêque de Los Angeles, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Thomas J.Curry, Mgr.Gerald E.Wilkerson, Mgr.Edward W. Clark, Mgr.Alexander Salazar et Mgr.Oscar Azarcon Solis, ainsi que de son prédécesseur, le Cardinal Roger Michael Mahony.
Mgr.Armando Xavier Ochoa, Evêque de Fresno.
Mgr.Richard John Garcia, Evêque de Monterey in California.
Mgr.Tod David Brown, Evêque d'Orange in California, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Dominic Mai Long.
Mgr.Gerald Richard Barnes, Evêque de San Bernardino, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Rutilio Juan Del Riego.
Mgr.Robert Henry Brom, Evêque de San Diego, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Cirilo B.Flores.
mercredi 18 avril 2012
L'EGLISE NE CRAINT PAS LES PERSECUTIONS
Cité du Vatican, 18 avril 2012 (VIS). Poursuivant le cycle catéchistique consacré à la prière, Benoît XVI a évoqué la "petite Pentecôte" des difficiles premiers temps de l'Eglise. Devant les fidèles rassemblés Place St.Pierre pour l'audience hebdomadaire il a cité le récit dans les Actes des apôtres de l'arrestation de Pierre et Jacques à la suite de la guérison d'un paralytique près du Temple. Ils avaient annoncé la résurrection de Jésus au peuple. Libérés, ils racontèrent ce qu'ils avaient subi et la communauté éleva la plus grande prière ecclésiale de tout le Nouveau Testament. "Face au danger, aux difficultés et menaces, les premiers chrétiens n'élaboraient pas de plans de défense mais se mettaient à prier. C'était une prière unanime d'une communauté soumise à la persécution à cause de Jésus". Qu'ils ne soient deux, comme dans le cas de Pierre et Jacques, le danger se reportait sur l'ensemble de l'Eglise. Mais face à tout cela, la communauté...est demeurée profondément unie dans la prière... Loin d'être compromise, l'unité s'est consolidée. L'Eglise ne doit donc pas craindre d'être persécuté de siècle en siècle puisqu'à l'instar du Seigneur au Gethsémani elle peut compter sur la présence et la force de Dieu qu'elle invoque dans la prière".
Cette prière, a poursuivi le Pape, contient une invocation par la communauté de la grandeur de Dieu, puis rappelle son action dans l'histoire, aux côtés de son peuple, "démontrant combien il se soucie de l'homme qu'il n'abandonne jamais... Tout ce qui advient doit être lu à la lumière du Christ, qui est la clef permettant de comprendre la persécution... Dans la prière, la méditation de l'Ecriture à la lumière du Christ aide à lire le présent au coeur de l'histoire du salut que Dieu accomplit dans le monde. Là est ce que demandait la première communauté chrétienne de Jérusalem, non d'être protégés, épargnés des épreuves, d'avoir du succès, mais seulement de pouvoir proclamer...avec franchise, liberté et courage la Parole de Dieu". Les premiers chrétiens estimaient que cette annonce "soit accompagnée par la main divine, qui accomplit guérisons, signes et prodiges, une force qui modifie la réalité, change coeur et esprit, porte les hommes sur le chemin de la nouveauté absolue qu'est l'Evangile". Nous aussi, a conclu le Pape, "sachons porter les évènements de nos vies dans notre prière afin d'en rechercher et découvrir la signification profonde. Comme la première communauté chrétienne, éclairés par la Parole et la méditation de l'Ecriture, apprenons à voir que Dieu est présent en nous, y compris dans les moments difficiles de la vie. Tout découle en réalité d'un dessein supérieur d'amour, dans lequel la victoire finale sur le mal, le péché et la mort est celle du bien, de la grâce et de la vie divine",
Cette prière, a poursuivi le Pape, contient une invocation par la communauté de la grandeur de Dieu, puis rappelle son action dans l'histoire, aux côtés de son peuple, "démontrant combien il se soucie de l'homme qu'il n'abandonne jamais... Tout ce qui advient doit être lu à la lumière du Christ, qui est la clef permettant de comprendre la persécution... Dans la prière, la méditation de l'Ecriture à la lumière du Christ aide à lire le présent au coeur de l'histoire du salut que Dieu accomplit dans le monde. Là est ce que demandait la première communauté chrétienne de Jérusalem, non d'être protégés, épargnés des épreuves, d'avoir du succès, mais seulement de pouvoir proclamer...avec franchise, liberté et courage la Parole de Dieu". Les premiers chrétiens estimaient que cette annonce "soit accompagnée par la main divine, qui accomplit guérisons, signes et prodiges, une force qui modifie la réalité, change coeur et esprit, porte les hommes sur le chemin de la nouveauté absolue qu'est l'Evangile". Nous aussi, a conclu le Pape, "sachons porter les évènements de nos vies dans notre prière afin d'en rechercher et découvrir la signification profonde. Comme la première communauté chrétienne, éclairés par la Parole et la méditation de l'Ecriture, apprenons à voir que Dieu est présent en nous, y compris dans les moments difficiles de la vie. Tout découle en réalité d'un dessein supérieur d'amour, dans lequel la victoire finale sur le mal, le péché et la mort est celle du bien, de la grâce et de la vie divine",
PRIER POUR LE PAPE
Cité du Vatican, 18 avril 2012 (VIS). A l'occasion des saluts qu'il fait après la catéchèse aux groupes de fidèles, venus notamment aujourd'hui d'Afrique du Sud, d'Indonésie, du Srilanka, de Thaïlande, du Vietnam, de Lituanie ou du Pérou, Benoît XVI a tenu à remercier les milliers de personnes qui lui ont adressé leurs voeux d'anniversaire et d'élection : "Soutenez-moi de vos prières, afin qu'avec l'aide du Saint Esprit je puisse poursuivre mon service au Christ et à l'Eglise".
ECCLESIA DEI
Cité du Vatican, 18 avril 2012 (VIS). La Commission pontificale Ecclesias Dei communique que "la réponse de Mgr.Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale St.Pie X, requise au cours de la rencontre du 16 mars, est parvenue hier à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Après l'examen du dicastère, ce texte sera soumis au jugement du Saint-Père".
LES ARCHIVES DU VATICAN
Cité du Vatican, 18 avril 2012 (VIS). Les Archives Secrètes Vaticanes, qui rassemblent les actes et documents du Saint-Siège, fêtent leurs quatre siècles. Parmi les manifestations organisées pour l'occasion, s'est ouvert hier le congrès intitulé Religiosa Archivorum Custodia, qui traitera de l'histoire de l'institution, de sa place culturelle et scientifique. Contrairement à l'opinion courante, secret signifie simplement privé. Les premiers manuscrits remontant au pontificat de Grégoire VII (1073 - 1085) et ayant subsisté au schisme d'Avignon furent rassemblés en 1611 sous ordre de Paul V. A l'occasion d'un reportage diffusé par Radio Vatican, l'actuel Préfet des Archives a évoqué une accumulation séculaire de registres et lettres relatifs à la correspondance des Papes, au fonctionnement de la Chambre Apostolique, au service diplomatique, aux conciles, synodes, etc. Des 400 m originaux on est passé aujourd'hui à 85 km de rayonnages. En 1881, Léon XIII ouvrit les Archives à la recherche, et selon l'historien allemand Arnold Esch elles constituent le meilleur fonds pour une approche universelle du Moyen Age. Malgré leur fréquentation par les chercheurs, ses collections sont encore largement inexplorées, en particulier pour ce qui regarde les nonciatures durant la seconde guerre mondiale.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 18 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a accepté la renonciation à la charge pastorale du diocèse Río Gallegos (Argentine), présentée par Mgr.Juan Carlos Romanín, SDB, en conformité au canon 401,2 du CIC.
mardi 17 avril 2012
MESSE D'ACTION DE GRACE
Cité du Vatican, 17 avril 2012 (VIS). Hier en la Chapelle Pauline, Benoît XVI a célébré une messe d'action de grâce à l'occasion de ses 85 ans (16 avril) et du septième anniversaire de son élection (19 avril), en présence de nombreux cardinaux et évêques de sa Bavière natale. Voici les passages les plus significatifs de son homélie :
"Le jour de ma naissance...la liturgie de l'Eglise proposait trois images qui m'ont montré la voie et aidé à le trouver. Tout d'abord, sainte Bernadette Soubirous, ...saint Benoît-Joseph Labre, et surtout le Samedi Saint", le jour du silence et de l'absence apparente de Dieu, mais aussi celui de l'annonce de la Résurrection... Bernadette...a grandi dans la France di XIX siècle, dans une pauvreté qui peut guère être imaginée... Mais cette jeune fille très simple, qui, dans son cœur était restée pure et sincère, a été capable de voir la Mère du Seigneur, et dans son le reflet la beauté et la bonté de Dieu". Marie lui indiqua une source, ...une eau vive et non contaminée... Elle est à travers les siècles le signe de Marie, un signe qui indique comment trouver la source de la vie où l'on peut se purifier soi-même et trouver ce qui est incontaminé. Notre monde souffre, d'où son besoin d'eau pure, ce signe...qui donne la vie réelle, purifie et guérit. Je pense que nous pouvons considérer cette eau comme une image de la vérité qui vient à nous dans la foi... Un cœur simple peut voir l'essentiel, et nous devons toujours prier le Seigneur de nous garder dans l'humilité qui permet au cœur de rester lucide...afin de voir ce qui est simple et essentiel, la beauté et la bonté de Dieu, de trouver la source qui donne la vie et purifie".
"Ensuite, il y a Benoît-Joseph Labre, le mendiant pèlerin du XVIII siècle, après plusieurs tentatives infructueuses, a finalement trouvé sa vocation...sans aide et sans rien garder de ce qu'il recevait...au long de son pèlerinage à travers...les sanctuaires de l'Europe, de l'Espagne à la Pologne et l'Allemagne à la Sicile... Il nous montre encore que Dieu seul suffit, qu'au-delà de tout ce qui est disponible dans ce monde, au-delà de nos propres besoins et capacités, ce qui importe est de connaître Dieu... Et il est clair que celui qui s'ouvre à Dieu n'est pas étranger au monde parmi les hommes... Seul Dieu peut effacer les frontières, car grâce à lui nous sommes tous frères, partie de l'autre". Saint Benoît-Joseph "est un saint de la paix".
"Et puis, enfin, il y a le mystère pascal. Le jour où je suis né grâce à la sollicitude de mes parents, je suis né de nouveau par l'eau et par l'Esprit... La vie biologique est un cadeau en soi, mais elle est pose une grande question. Elle ne devient un vrai cadeau que si, avec elle, on peut offrir une promesse plus forte que tout le mal qui nous menace, que si elle est dotée d'une force garantissant qu'il est bon d'être un homme, et qu'elle puisse conduire cette personne vers l'avenir. Ainsi, la naissance est-elle associé à la renaissance. C'est une certitude positive car la promesse est plus forte que les dangers. Tel est le sens de la renaissance par l'eau et l'Esprit... Maintenant, si la renaissance nous est donnée par le baptême, nous devons sans cesse grandir dans la foi, en continuant à nous immerger dans la promesse de Dieu. On est alors véritablement renés dans la nouvelle et immense famille de Dieu, qui est plus forte que toutes les faiblesses et de toutes les forces négatives qui nous menacent. Il s'agit donc d'une journée de grande action de grâce".
"Le jour de mon baptême était le Samedi Saint. On anticipait alors la veillée pascale dans la matinée, suivie par l'office des ténèbres sans l'Alleluia. Il me semble que ce singulier paradoxe, cette anticipation remarquable de la lumière dans une journée d'obscurité, pourrait être un reflet de l'histoire de notre temps. D'une part, il y a encore le silence de Dieu et son absence, mais dans la résurrection du Christ pointe déjà l'anticipation du oui de Dieu. C'est sur cette anticipation que nous vivons et dans le silence de Dieu que" nous "entrevoyons sa lumière dans l'obscurité. Cette anticipation de la résurrection dans une histoire qui avance est la force qui nous montre le chemin et qui nous aide à aller de l'avant... Remerciez le bon Dieu de ce qu'il nous a donné, la lumière, et priez pour que" nous ne la perdions pas. "Pour ma part, je suis face à la dernière ligne droite du voyage de ma vie et je ne sais pas à quoi m'attendre. Je sais, cependant, qu'il y a la lumière de Dieu, qu'il est ressuscité, que sa lumière est plus forte que toute obscurité, que la bonté de Dieu est plus fort que tout le mal de ce monde. Ceci m'aide à aller de l'avant avec confiance... Et en cette heure, je tiens à remercier tous ceux qui ne cessent de me faire sentir le oui de Dieu à travers leur foi".
"Le jour de ma naissance...la liturgie de l'Eglise proposait trois images qui m'ont montré la voie et aidé à le trouver. Tout d'abord, sainte Bernadette Soubirous, ...saint Benoît-Joseph Labre, et surtout le Samedi Saint", le jour du silence et de l'absence apparente de Dieu, mais aussi celui de l'annonce de la Résurrection... Bernadette...a grandi dans la France di XIX siècle, dans une pauvreté qui peut guère être imaginée... Mais cette jeune fille très simple, qui, dans son cœur était restée pure et sincère, a été capable de voir la Mère du Seigneur, et dans son le reflet la beauté et la bonté de Dieu". Marie lui indiqua une source, ...une eau vive et non contaminée... Elle est à travers les siècles le signe de Marie, un signe qui indique comment trouver la source de la vie où l'on peut se purifier soi-même et trouver ce qui est incontaminé. Notre monde souffre, d'où son besoin d'eau pure, ce signe...qui donne la vie réelle, purifie et guérit. Je pense que nous pouvons considérer cette eau comme une image de la vérité qui vient à nous dans la foi... Un cœur simple peut voir l'essentiel, et nous devons toujours prier le Seigneur de nous garder dans l'humilité qui permet au cœur de rester lucide...afin de voir ce qui est simple et essentiel, la beauté et la bonté de Dieu, de trouver la source qui donne la vie et purifie".
"Ensuite, il y a Benoît-Joseph Labre, le mendiant pèlerin du XVIII siècle, après plusieurs tentatives infructueuses, a finalement trouvé sa vocation...sans aide et sans rien garder de ce qu'il recevait...au long de son pèlerinage à travers...les sanctuaires de l'Europe, de l'Espagne à la Pologne et l'Allemagne à la Sicile... Il nous montre encore que Dieu seul suffit, qu'au-delà de tout ce qui est disponible dans ce monde, au-delà de nos propres besoins et capacités, ce qui importe est de connaître Dieu... Et il est clair que celui qui s'ouvre à Dieu n'est pas étranger au monde parmi les hommes... Seul Dieu peut effacer les frontières, car grâce à lui nous sommes tous frères, partie de l'autre". Saint Benoît-Joseph "est un saint de la paix".
"Et puis, enfin, il y a le mystère pascal. Le jour où je suis né grâce à la sollicitude de mes parents, je suis né de nouveau par l'eau et par l'Esprit... La vie biologique est un cadeau en soi, mais elle est pose une grande question. Elle ne devient un vrai cadeau que si, avec elle, on peut offrir une promesse plus forte que tout le mal qui nous menace, que si elle est dotée d'une force garantissant qu'il est bon d'être un homme, et qu'elle puisse conduire cette personne vers l'avenir. Ainsi, la naissance est-elle associé à la renaissance. C'est une certitude positive car la promesse est plus forte que les dangers. Tel est le sens de la renaissance par l'eau et l'Esprit... Maintenant, si la renaissance nous est donnée par le baptême, nous devons sans cesse grandir dans la foi, en continuant à nous immerger dans la promesse de Dieu. On est alors véritablement renés dans la nouvelle et immense famille de Dieu, qui est plus forte que toutes les faiblesses et de toutes les forces négatives qui nous menacent. Il s'agit donc d'une journée de grande action de grâce".
"Le jour de mon baptême était le Samedi Saint. On anticipait alors la veillée pascale dans la matinée, suivie par l'office des ténèbres sans l'Alleluia. Il me semble que ce singulier paradoxe, cette anticipation remarquable de la lumière dans une journée d'obscurité, pourrait être un reflet de l'histoire de notre temps. D'une part, il y a encore le silence de Dieu et son absence, mais dans la résurrection du Christ pointe déjà l'anticipation du oui de Dieu. C'est sur cette anticipation que nous vivons et dans le silence de Dieu que" nous "entrevoyons sa lumière dans l'obscurité. Cette anticipation de la résurrection dans une histoire qui avance est la force qui nous montre le chemin et qui nous aide à aller de l'avant... Remerciez le bon Dieu de ce qu'il nous a donné, la lumière, et priez pour que" nous ne la perdions pas. "Pour ma part, je suis face à la dernière ligne droite du voyage de ma vie et je ne sais pas à quoi m'attendre. Je sais, cependant, qu'il y a la lumière de Dieu, qu'il est ressuscité, que sa lumière est plus forte que toute obscurité, que la bonté de Dieu est plus fort que tout le mal de ce monde. Ceci m'aide à aller de l'avant avec confiance... Et en cette heure, je tiens à remercier tous ceux qui ne cessent de me faire sentir le oui de Dieu à travers leur foi".
CONSTANTIN, LA RELIGION ET L'EUROPE
Cité du Vatican, 17 avril 2012 (VIS). "Constantin Le Grand, aux racines de l'Europe", tel est le titre du congrès international qui se déroulera au Vatican du 18 au 21 avril, organisé par le Conseil pontifical des sciences historiques à l'occasion du 1.600 anniversaire de la bataille du Ponte Milvio et de la conversion de l'empereur Constantin. L'évènement a été présenté ce matin près la Salle de presse du Saint-Siège par son Président, le P.Bernard Ardura, O.Praem., accompagné de Mme Claire Sotinel, Membre de l'Ecole française de Rome, et M.Giovanni Maria Vian, Directeur de L'Osservatore Romano. Ces journées d'études, a dit le P.Ardura, sont le fruit de la collaboration de plusieurs institutions scientifiques de haut niveau comme les Archives Vaticanes, la Bibliothèque Vaticane, le Conseil supérieur italien de la recherche scientifique, la Bibliothèque Ambrosienne, l'Université catholique et l'Université publique de Milan, avec le soutien de la Délégation UE près le Saint-Siège, de la Région Latium et de l'Université pontificale du Latran.
Le congrès se déroulera en deux temps puisque la seconde partie sera à Milan en 2013, pour la commémoration de l'Edit de Milan qui fixa la liberté de culte dans l'empire romain et mit fin aux persécutions dont les chrétiens étaient souvent les victimes. Cette phase abordera la "révolution constantinienne" tandis que la présente sera consacrée au contexte du règne de Constantin et aux rapports de l'Etat avec les chrétiens avant 313, et en particulier à l'idée de liberté religieuse tant du point de vue du souverain que du sénat romain. Le thème central abordé sera la question de la conversion et du baptême de Constantin, ainsi que de son rapport aux chrétiens après la victoire du 28 octobre 312 contre son rival Maxence. Influencés par Eusèbe de Césarée, les historiens anciens virent dans cette victoire une intervention divine. "Cette bataille, qui fut un évènement de grande importance militaire, devint rapidement le symbole fondateur d'un monde nouveau, né de la rencontre entre cet homme et le christianisme. La conclusion de l'ère des persécutions impériales anti-chrétiennes favorisa l'évangélisation de l'empire, et désigna le profil de la future Europe chrétienne, où fleurirent des valeurs comme la dignité humaine, la coopération Eglise Etat, la liberté de conscience, de religion et de culte. Ainsi a commencé l'élaboration du patrimoine humaniste et culturel de l'Europe, qui se forgera au long de nombreux siècles. Son noyau remonte à la révolution constantinienne. Ensuite, Mme Sotinel a signalé qu'une analyse historique attentive permet de comprendre ce qui s'est produit à compter de la victoire de Constantin, et d'approcher aujourd'hui certaines problématiques importantes comme l'inter-action entre religion et pouvoir, la construction d'un horizon religieux pluriel ou la perspective de la coexistence entre religions.
Le congrès se déroulera en deux temps puisque la seconde partie sera à Milan en 2013, pour la commémoration de l'Edit de Milan qui fixa la liberté de culte dans l'empire romain et mit fin aux persécutions dont les chrétiens étaient souvent les victimes. Cette phase abordera la "révolution constantinienne" tandis que la présente sera consacrée au contexte du règne de Constantin et aux rapports de l'Etat avec les chrétiens avant 313, et en particulier à l'idée de liberté religieuse tant du point de vue du souverain que du sénat romain. Le thème central abordé sera la question de la conversion et du baptême de Constantin, ainsi que de son rapport aux chrétiens après la victoire du 28 octobre 312 contre son rival Maxence. Influencés par Eusèbe de Césarée, les historiens anciens virent dans cette victoire une intervention divine. "Cette bataille, qui fut un évènement de grande importance militaire, devint rapidement le symbole fondateur d'un monde nouveau, né de la rencontre entre cet homme et le christianisme. La conclusion de l'ère des persécutions impériales anti-chrétiennes favorisa l'évangélisation de l'empire, et désigna le profil de la future Europe chrétienne, où fleurirent des valeurs comme la dignité humaine, la coopération Eglise Etat, la liberté de conscience, de religion et de culte. Ainsi a commencé l'élaboration du patrimoine humaniste et culturel de l'Europe, qui se forgera au long de nombreux siècles. Son noyau remonte à la révolution constantinienne. Ensuite, Mme Sotinel a signalé qu'une analyse historique attentive permet de comprendre ce qui s'est produit à compter de la victoire de Constantin, et d'approcher aujourd'hui certaines problématiques importantes comme l'inter-action entre religion et pouvoir, la construction d'un horizon religieux pluriel ou la perspective de la coexistence entre religions.
lundi 16 avril 2012
BENOIT XVI FETE SES 85 ANS
Cité du Vatican, 16 avril 2012 (VIS). Benoît XVI fête aujourd'hui ses 85 ans. Le Pape, né le 16 avril 1927, dans la localité bavaroise de Marktl am Inn, fête aussi cette semaine, le 19 avril, le septième anniversaire de son élection pontificale. Pour ces deux raisons, il a célébré ce matin une messe d'action de grâces, dans la chapelle Pauline du Palais apostolique, à laquelle ont assisté les membres du Collège cardinalice ainsi qu'une représentation de l'épiscopat de la terre natale du Pape.
Avant la messe, le Cardinal Doyen, Angelo Sodano, a prononcé quelques paroles à l'adresse du Saint-Père: "Il y a sept ans, le Seigneur vous a demandé un grand geste d'amour en lui disant, comme un jour à Pierre: Si tu m'aimes, fais paître mes agneaux. Avec la générosité dont vous avez toujours fait preuve, vous avez répondu oui et c'est ainsi qu'a commencé votre ministère pétrinien. Aujourd'hui, à l'occasion de votre anniversaire, nous voulons vous remercier de la sollicitude avec laquelle vous exercez ce service d'amour. Ce n'est pas pour rien que votre première encyclique a été tout un hymne à l'Amour qui est Dieu, comme à cet amour qui doit animer tout pasteur appelé à faire entrer dans le monde la lumière de Dieu et de la sorte également la chaleur de son amour... Très Saint-Père, que le Seigneur continue de vous être proche, en réalisant la promesse annoncée par Dieu à l'homme juste dans le Psaume 90: 'de longs jours je veux le rassasier et je ferai qu'il voie mon salut'".
Après la messe, Benoît XVI a salué les évêques de Bavière et a reçu une délégation bavaroise.
Avant la messe, le Cardinal Doyen, Angelo Sodano, a prononcé quelques paroles à l'adresse du Saint-Père: "Il y a sept ans, le Seigneur vous a demandé un grand geste d'amour en lui disant, comme un jour à Pierre: Si tu m'aimes, fais paître mes agneaux. Avec la générosité dont vous avez toujours fait preuve, vous avez répondu oui et c'est ainsi qu'a commencé votre ministère pétrinien. Aujourd'hui, à l'occasion de votre anniversaire, nous voulons vous remercier de la sollicitude avec laquelle vous exercez ce service d'amour. Ce n'est pas pour rien que votre première encyclique a été tout un hymne à l'Amour qui est Dieu, comme à cet amour qui doit animer tout pasteur appelé à faire entrer dans le monde la lumière de Dieu et de la sorte également la chaleur de son amour... Très Saint-Père, que le Seigneur continue de vous être proche, en réalisant la promesse annoncée par Dieu à l'homme juste dans le Psaume 90: 'de longs jours je veux le rassasier et je ferai qu'il voie mon salut'".
Après la messe, Benoît XVI a salué les évêques de Bavière et a reçu une délégation bavaroise.
DIVINE MISERICORDE
Cité du Vatican, 15 avril 2012 (VIS). Lors du traditionnel Regina Coeli, Benoît XVI a rappelé que le premier dimanche après Pâques est dédié à la Divine Miséricorde. Lors de ses deux visites au Cénacle, a-t-il dit ensuite, Jésus apparut aux disciples en les saluant par La paix soit avec vous. Après la résurrection, ce salut traditionnel devint quelque chose de nouveau, la paix que seul Jésus est en mesure de donner car elle est le fruit de sa victoire totale sur le mal. La paix qu'il offre à ses amis est fruit de l'amour de Dieu qui l'a porté à mourir en croix, à verser son sang tel le doux agneau rempli de grâce et de vérité. C'est pourquoi le bienheureux Jean-Paul II a voulu consacrer ce dimanche post pascal à la miséricorde de Dieu... Qui s'approche avec foi des sacrements, pascals du Baptême et de l'Eucharistie, qui viennent du Ressuscité, reçoit la vie éternelle en don".
Puis le Pape a rappelé que la liturgie n'est pas la simple commémoration d'évènements passés, "ni même une expérience mystique et intérieur, mais une rencontre avec le Seigneur ressuscité vivant dans la dimension divine, au-delà du temps et de l'espace, mais qui se manifeste au sein de la communauté, nous parle dans l'Ecriture et rompt pour nous le pain de la vie éternelle. A travers cela nous revivons ce qu'ont vécu les disciples, voir le Christ sans le reconnaître". Il a enfin invité les croyants à recevoir la paix offerte par le Seigneur, "en se laissant remplir de sa miséricorde, avec la force de l'Esprit qui a ressuscité Jésus d'entre les morts, nous pourrons apporter aux autres le message pascal". Jeudi prochain, a dit le Pape après la prière mariale, "à l’occasion du septième anniversaire de mon élection au siège de Pierre, je vous demande de prier pour moi, pour que le Seigneur me donne la force d’accomplir la mission qu’il m’a confiée!".
Puis le Pape a rappelé que la liturgie n'est pas la simple commémoration d'évènements passés, "ni même une expérience mystique et intérieur, mais une rencontre avec le Seigneur ressuscité vivant dans la dimension divine, au-delà du temps et de l'espace, mais qui se manifeste au sein de la communauté, nous parle dans l'Ecriture et rompt pour nous le pain de la vie éternelle. A travers cela nous revivons ce qu'ont vécu les disciples, voir le Christ sans le reconnaître". Il a enfin invité les croyants à recevoir la paix offerte par le Seigneur, "en se laissant remplir de sa miséricorde, avec la force de l'Esprit qui a ressuscité Jésus d'entre les morts, nous pourrons apporter aux autres le message pascal". Jeudi prochain, a dit le Pape après la prière mariale, "à l’occasion du septième anniversaire de mon élection au siège de Pierre, je vous demande de prier pour moi, pour que le Seigneur me donne la force d’accomplir la mission qu’il m’a confiée!".
SAINTE TUNIQUE DE TREVES
Cité du Vatican, 14 avril 2012 (VIS). Ces jours-ci à Trèves (Allemagne), la cathédrale est le lieu de convergence de nombreux pèlerins venus pour la première ostension publique de la "Sainte Tunique", que Jésus aurait endossée avant la crucifixion et qui fut tirée au sort. Si la tradition veut qu’elle ait été donnée par sainte Hélène à l’évêque saint Agricius, la relique ne fut exposée au public qu’en 1512 à la demande de l’empereur Maximilien I.
A l’occasion de l’ouverture d'un pèlerinage jubiliaire qui se conclura le 13 mai, Benoît XVI a adressé le 6 avril un message à l’Evêque de Trèves Mgr.Stephan Ackermann. Jean, rappelle-t-il, précise que la tunique de Jésus était d’une pièce, ce qui porta les soldats romains à la jouer aux dés. Les Pères de l’Eglise, écrit le Pape, "y virent l’unité de l’Eglise constituée en communauté unique et indivisible dans l’amour du Christ... L’amour du Sauveur rassemble ce qui était divisé... Tissée tout d’une pièce, la tunique est aussi une image de l'Eglise qui ne vit pas de ses propres forces mais par l'action de Dieu. Communauté unique et indivise, elle vient de Dieu et n'est pas le produit des efforts humains. La sainte tunique constitue un avertissement pour l'Eglise, afin qu'elle demeure fidèle à ses origines, qu'elle soit consciente de son unité, de son unanimité et de son témoignage...qui sont des dons de Dieu... Il ne s'agissait pas d'une toge ou d'un vêtement élégant exprimant une fonction sociale, mais un habit modeste et utilitaire, un don unique sanctifié par son sang que le Crucifié a laissé à l'Eglise. C'est pourquoi cette sainte tunique lui rappelle sa dignité".
"Nous devons être en permanence disposés à la conversion et à l'humilité pour être disciples du Seigneur, dans l'amour et dans la vérité. Parallèlement, ni la dignité particulière de l'Eglise ni son intégrité ne saurait être bradée ou laissée en pâture aux jugements sommaires de l'opinion publique. Votre jubilé", a conclu le Saint-Père, "a pour slogan une invocation du Seigneur : Ramène à l'unité ce qui est divisé. Pour ne pas rester isolés, demandons au Seigneur de nous guider sur la voie commune de la foi, de la raviver en nous. En grandissant ainsi comme chrétiens dans la foi, dans la prière et dans le témoignage, nous dirons la magnificence de sa bonté quelles que soient les épreuves endurées".
A l’occasion de l’ouverture d'un pèlerinage jubiliaire qui se conclura le 13 mai, Benoît XVI a adressé le 6 avril un message à l’Evêque de Trèves Mgr.Stephan Ackermann. Jean, rappelle-t-il, précise que la tunique de Jésus était d’une pièce, ce qui porta les soldats romains à la jouer aux dés. Les Pères de l’Eglise, écrit le Pape, "y virent l’unité de l’Eglise constituée en communauté unique et indivisible dans l’amour du Christ... L’amour du Sauveur rassemble ce qui était divisé... Tissée tout d’une pièce, la tunique est aussi une image de l'Eglise qui ne vit pas de ses propres forces mais par l'action de Dieu. Communauté unique et indivise, elle vient de Dieu et n'est pas le produit des efforts humains. La sainte tunique constitue un avertissement pour l'Eglise, afin qu'elle demeure fidèle à ses origines, qu'elle soit consciente de son unité, de son unanimité et de son témoignage...qui sont des dons de Dieu... Il ne s'agissait pas d'une toge ou d'un vêtement élégant exprimant une fonction sociale, mais un habit modeste et utilitaire, un don unique sanctifié par son sang que le Crucifié a laissé à l'Eglise. C'est pourquoi cette sainte tunique lui rappelle sa dignité".
"Nous devons être en permanence disposés à la conversion et à l'humilité pour être disciples du Seigneur, dans l'amour et dans la vérité. Parallèlement, ni la dignité particulière de l'Eglise ni son intégrité ne saurait être bradée ou laissée en pâture aux jugements sommaires de l'opinion publique. Votre jubilé", a conclu le Saint-Père, "a pour slogan une invocation du Seigneur : Ramène à l'unité ce qui est divisé. Pour ne pas rester isolés, demandons au Seigneur de nous guider sur la voie commune de la foi, de la raviver en nous. En grandissant ainsi comme chrétiens dans la foi, dans la prière et dans le témoignage, nous dirons la magnificence de sa bonté quelles que soient les épreuves endurées".
NOTE SUR L'AFFAIRE ORLANDI
Cité du Vatican, 14 avril 2012 (VIS). Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a réagi ce matin aux informations relatives l'affaire Orlandi, parues récemment dans la presse italienne et mettant en cause le Vatican. Dans cette affaire, Emanuela Orlandi, âgée de 15 ans, fille d'un fonctionnaire du Vatican et de citoyenneté vaticane, avait mystérieusement disparu le 22 juin 1983. Depuis, sa disparition a fait l'objet de nombreuses spéculations, de l'intervention de services secrets, en passant par l'implication d'Ali Agca, le citoyen turc auteur de l'attentat contre Jean-Paul II, jusqu'à la participation de groupes liés à la criminalité romaine. En 2008, un programme de la télévision italienne avait diffusé un appel téléphonique faisant état d'un lien entre le lieu de la sépulture du chef d'un de ces groupes et celui d'Emanuela Orlandi.
Voici quelques extraits de la note du P.Federico Lombardi, SJ:
"Il convient de rappeler, avant tout, que Jean-Paul II a été particulièrement affecté par cet enlèvement tragique, sur lequel il est intervenu publiquement huit fois en moins d'une année avec de nombreux appels pour la libération d'Emanuela, et qu'il personnellement rendu visite à sa famille... Naturellement, à cet engagement personnel du Pape, correspondait celui de ses collaborateurs... Le Cardinal Agostino Casaroli, Secrétaire d'Etat, a suivi personnellement cette affaire jusqu'à mettre en place une ligne téléphonique particulière à la disposition des ravisseurs".
"Comme en a témoigné le Cardinal Re..., alors Assesseur à la Secrétairerie d'Etat et aujourd'hui témoin principal de cette époque, tant la Secrétairerie que le Governorat se sont efforcés de faire tout leur possible pour faire face à cette douloureuse situation par une collaboration nécessaire avec les autorités italiennes chargées de l'enquête, auxquelles revenaient la compétence et la responsabilité des enquêtes, l'enlèvement ayant eu lieu en territoire italien... Il ressort des faits et circonstances que les personnalités vaticanes qui occupaient à cette époque des postes à responsabilité, ont pleinement collaboré... Toutes les lettres et signalements qui sont parvenus au Vatican ont été aussitôt transmis à l'époque à M.Sica et à l'Inspectorat de la sécurité publique près le Vatican, et ont sûrement été conservés par les autorités judiciaires italiennes compétentes".
"Dans la deuxième phase de l'enquête également, plusieurs années après, les autorités du Vatican ont répondu aux trois commissions rogatoires envoyées par les enquêteurs italiens. A la demande des juges italiens, de nombreuses personnes furent interrogées au Vatican, et leurs déclarations ont été envoyées aux autorités. Les déclarations sur cette affaire existent aujourd'hui et restent à la disposition des enquêteurs. Il faut souligner qu'à l'époque de l'enlèvement d'Emanuela, les autorités vaticanes ont accordé aux enquêteurs italiens et aux services secrets italiens, l'autorisation de contrôler la ligne téléphonique vaticane de la famille Orlandi et d'entrer librement au Vatican pour se rendre à la maison des Orlandi, sans l'intermédiaire de fonctionnaires du Vatican... Les accusations à l'encontre du Vatican selon lesquelles celui-ci aurait refusé de collaborer avec les autorités italiennes ne sont donc pas fondées...
"La question de fond est que, malheureusement, aucun élément concret utile n'a été trouvé au Vatican pour aider les enquêteurs à résoudre cette affaire. A cette époque, tenant compte des messages reçus qui faisaient référence à Ali Agca à une époque coïncidant pratiquement avec l'enquête sur l'attentat contre le Pape , les autorités vaticanes partageaient l'opinion dominante selon laquelle l'enlèvement avait été commis par une organisation criminelle en vue d'envoyer des messages ou de faire pression sur la détention et l'interrogatoire de l'agresseur du Pape".
"Il n'y avait pas de raison de penser que cet enlèvement avait été commis pour d'autres motifs. L'attribution de secrets relatifs à l'enlèvement à des personnes appartenant aux institutions vaticanes, sans mention d'aucun nom, ne correspond donc à aucune information fiable ou fondée. Parfois, il apparaît presque comme une justification pour faire face à l'angoisse et la frustration de ne pas avoir encore trouvé la vérité".
"En conclusion...il ressort que rien ne semble avoir été caché, ni qu'il y ait eu au Vatican de secrets sur cette affaire. Il est totalement injustifié de continuer à l'affirmer".
"Enfin, à supposer qu'il y ait un éventuel rapport avec l'affaire Orlandi, puisque l'emplacement de la tombe d'Enrico De Pedis en la basilique St.Apollinaire a été et continue d'être sujet à questions et discussions. Par ailleurs, l'autorité ecclésiastique ne s'oppose pas à ce que cette tombe soit inspectée et que la dépouille soit déplacée, afin de rétablir la sérénité liée à la nature des lieux".
Pour terminer, nous voudrions nous inspirer de l'intense intéressement de Jean-Paul II à cette tragique affaire et à la souffrance de sa famille... Une souffrance ravivée chaque fois qu'une piste nouvelle surgit pour l'expliquer... Malheureusement, chaque année, en Italie de nombreuses personnes disparaissent dont on n'entend plus jamais parler, malgré les enquêtes. Cependant, le cas de cette jeune citoyenne du Vatican revient toujours au centre de l'attention. Cela ne doit pas être une raison pour faire peser sur le Vatican des fautes qu'il n'a pas commises, mais au contraire, l'opportunité de rendre compte de cet évènement, terrible et souvent oublié, qu'est la disparition de personnes -particulièrement des plus jeunes– et de s'opposer, tous et avec toutes nos forces, à quelque activité criminelle qui en est à l'origine".
Voici quelques extraits de la note du P.Federico Lombardi, SJ:
"Il convient de rappeler, avant tout, que Jean-Paul II a été particulièrement affecté par cet enlèvement tragique, sur lequel il est intervenu publiquement huit fois en moins d'une année avec de nombreux appels pour la libération d'Emanuela, et qu'il personnellement rendu visite à sa famille... Naturellement, à cet engagement personnel du Pape, correspondait celui de ses collaborateurs... Le Cardinal Agostino Casaroli, Secrétaire d'Etat, a suivi personnellement cette affaire jusqu'à mettre en place une ligne téléphonique particulière à la disposition des ravisseurs".
"Comme en a témoigné le Cardinal Re..., alors Assesseur à la Secrétairerie d'Etat et aujourd'hui témoin principal de cette époque, tant la Secrétairerie que le Governorat se sont efforcés de faire tout leur possible pour faire face à cette douloureuse situation par une collaboration nécessaire avec les autorités italiennes chargées de l'enquête, auxquelles revenaient la compétence et la responsabilité des enquêtes, l'enlèvement ayant eu lieu en territoire italien... Il ressort des faits et circonstances que les personnalités vaticanes qui occupaient à cette époque des postes à responsabilité, ont pleinement collaboré... Toutes les lettres et signalements qui sont parvenus au Vatican ont été aussitôt transmis à l'époque à M.Sica et à l'Inspectorat de la sécurité publique près le Vatican, et ont sûrement été conservés par les autorités judiciaires italiennes compétentes".
"Dans la deuxième phase de l'enquête également, plusieurs années après, les autorités du Vatican ont répondu aux trois commissions rogatoires envoyées par les enquêteurs italiens. A la demande des juges italiens, de nombreuses personnes furent interrogées au Vatican, et leurs déclarations ont été envoyées aux autorités. Les déclarations sur cette affaire existent aujourd'hui et restent à la disposition des enquêteurs. Il faut souligner qu'à l'époque de l'enlèvement d'Emanuela, les autorités vaticanes ont accordé aux enquêteurs italiens et aux services secrets italiens, l'autorisation de contrôler la ligne téléphonique vaticane de la famille Orlandi et d'entrer librement au Vatican pour se rendre à la maison des Orlandi, sans l'intermédiaire de fonctionnaires du Vatican... Les accusations à l'encontre du Vatican selon lesquelles celui-ci aurait refusé de collaborer avec les autorités italiennes ne sont donc pas fondées...
"La question de fond est que, malheureusement, aucun élément concret utile n'a été trouvé au Vatican pour aider les enquêteurs à résoudre cette affaire. A cette époque, tenant compte des messages reçus qui faisaient référence à Ali Agca à une époque coïncidant pratiquement avec l'enquête sur l'attentat contre le Pape , les autorités vaticanes partageaient l'opinion dominante selon laquelle l'enlèvement avait été commis par une organisation criminelle en vue d'envoyer des messages ou de faire pression sur la détention et l'interrogatoire de l'agresseur du Pape".
"Il n'y avait pas de raison de penser que cet enlèvement avait été commis pour d'autres motifs. L'attribution de secrets relatifs à l'enlèvement à des personnes appartenant aux institutions vaticanes, sans mention d'aucun nom, ne correspond donc à aucune information fiable ou fondée. Parfois, il apparaît presque comme une justification pour faire face à l'angoisse et la frustration de ne pas avoir encore trouvé la vérité".
"En conclusion...il ressort que rien ne semble avoir été caché, ni qu'il y ait eu au Vatican de secrets sur cette affaire. Il est totalement injustifié de continuer à l'affirmer".
"Enfin, à supposer qu'il y ait un éventuel rapport avec l'affaire Orlandi, puisque l'emplacement de la tombe d'Enrico De Pedis en la basilique St.Apollinaire a été et continue d'être sujet à questions et discussions. Par ailleurs, l'autorité ecclésiastique ne s'oppose pas à ce que cette tombe soit inspectée et que la dépouille soit déplacée, afin de rétablir la sérénité liée à la nature des lieux".
Pour terminer, nous voudrions nous inspirer de l'intense intéressement de Jean-Paul II à cette tragique affaire et à la souffrance de sa famille... Une souffrance ravivée chaque fois qu'une piste nouvelle surgit pour l'expliquer... Malheureusement, chaque année, en Italie de nombreuses personnes disparaissent dont on n'entend plus jamais parler, malgré les enquêtes. Cependant, le cas de cette jeune citoyenne du Vatican revient toujours au centre de l'attention. Cela ne doit pas être une raison pour faire peser sur le Vatican des fautes qu'il n'a pas commises, mais au contraire, l'opportunité de rendre compte de cet évènement, terrible et souvent oublié, qu'est la disparition de personnes -particulièrement des plus jeunes– et de s'opposer, tous et avec toutes nos forces, à quelque activité criminelle qui en est à l'origine".
POSSESSIONS CARDINALICES
Cité du Vatican, 16 avril 2012 (VIS). L '0ffice pour les cérémonies pontificales annonce :
Samedi 21 avril à 18 h, le Cardinal Prospero Grech, OSA, prendra possession de la diaconie de Ste.Maria Goretti.
Dimanche 22 avril à 11 h, le Cardinal Karl Becker, SJ, prendra possession de la diaconie de St.Julien Martyr.
Dimanche 22 avril à 11 h 15', le Cardinal Manuel Monteiro de Castro, Grand Pénitencier, prendra possession de la diaconie de St.Dominique.
Dimanche 22 avril à 11 h 30', le Cardinal John Tong Hon, Evêque de Hong Kong (Chine) prendra possession du titre de Marie Mère des apôtres.
Jeudi 26 avril à 17 h, le Cardinal Francesco Coccopalmeiro, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, prendra possession de la diaconie de St.Joseph Artisan.
Samedi 21 avril à 18 h, le Cardinal Prospero Grech, OSA, prendra possession de la diaconie de Ste.Maria Goretti.
Dimanche 22 avril à 11 h, le Cardinal Karl Becker, SJ, prendra possession de la diaconie de St.Julien Martyr.
Dimanche 22 avril à 11 h 15', le Cardinal Manuel Monteiro de Castro, Grand Pénitencier, prendra possession de la diaconie de St.Dominique.
Dimanche 22 avril à 11 h 30', le Cardinal John Tong Hon, Evêque de Hong Kong (Chine) prendra possession du titre de Marie Mère des apôtres.
Jeudi 26 avril à 17 h, le Cardinal Francesco Coccopalmeiro, Président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, prendra possession de la diaconie de St.Joseph Artisan.
AUDIENCES
Cité du Vatican, 16 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :
Les évêques de Bavière (Allemagne).
M.Horst Seehofer, Ministre Président de Bavière.
Les évêques de Bavière (Allemagne).
M.Horst Seehofer, Ministre Président de Bavière.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 14 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
Mgr.Marek Solczynski, Nonce apostolique en Azerbaïdjan, déjà Nonce en Géorgie et en Arménie.
Consulteurs de la Congrégation pour les causes des saints, Mgr.Luis Manuel Cuña Ramos, l'Abbé Filippo Urso, le P.Wojciech Giertych, OP, le P.Antonio Escudero Cabello, SDB, le P.Marek Rostkowski, OMI, le P.Alfonso Amarante, SCCR, sœur Albarosa Ines Bassani, SVDI, et sœur Grazia Loparco, FMA.
Mgr.Marek Solczynski, Nonce apostolique en Azerbaïdjan, déjà Nonce en Géorgie et en Arménie.
Consulteurs de la Congrégation pour les causes des saints, Mgr.Luis Manuel Cuña Ramos, l'Abbé Filippo Urso, le P.Wojciech Giertych, OP, le P.Antonio Escudero Cabello, SDB, le P.Marek Rostkowski, OMI, le P.Alfonso Amarante, SCCR, sœur Albarosa Ines Bassani, SVDI, et sœur Grazia Loparco, FMA.
vendredi 13 avril 2012
BENOIT XVI ET LE VOLONTARIAT
Cité du Vatican, 13 avril 2012 (VIS). « Le Saint-Père et les volontaires européens », tel est le titre de l'ouvrage présenté ce matin par le Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil pontifical Cor Unum, accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire, et de M.Michel Roy, le Secrétaire de la Caritas Internationalis. Outre le discours papal consacré au thème du volontariat, il regroupe les principales interventions du congrès tenu à Rome en novembre dernier. Recevant le 11 novembre 2011 les évêques en charge de la solidarité et les représentants des organismes caritatifs de l'Union Européenne, réunis sous l'égide de Cor Unum à l'occasion de l'Année européenne du volontariat, Benoît XVI avait souligné que leur rencontre coïncidait avec la mémoire liturgique de saint Martin de Tours qui, représenté traditionnellement en train de partager son manteau avec un pauvre, est le modèle universel de la charité. Le volontariat, disait-il, « qui est devenu un moyen éminent d'application de la charité, trouve sa racine dans la tendance chrétienne à sauvegarder sans réserve la dignité de la personne, image de Dieu. Si, dans la culture contemporaine, cette origine spirituelle était niée ou marginalisée, notre collaboration deviendrait strictement matérielle au risque de perdre son sens au dam de la société toute entière ». Pour sa part, Mme Kristallina Georgieva, Déléguée au volontariat de la Commission Européenne, en avait souligné la valeur civique, accrue en cette période de crise économique et culturelle du continent, rappelant aussi que 20 % des européens sont liés aux activités du volontariat. « Le volontariat, qui appartient à son ADN, est l'une des grandes ressources de l'Europe », avait-elle dit.
LUTTE CONTRE LA PEDOPHILIE
Cité du Vatican, 13 avril 2012 (VIS). Aux Etats-Unis a été présenté le rapport 2011 sur la mise en application de la charte de protection de l'enfance de la Conférence épiscopale (2002), appliquée à tous les diocèses. Dite de la tolérance zéro, elle contient des normes pratiques dont l'efficacité doit être actualisée. Les résultats confirment l'effort de protection des mineurs contre les abus sexuels du clergé, qui est une priorité de l'Eglise locale. Presque toutes les circonscriptions ecclésiastiques ont respecté la charte l'an dernier, y compris l'ajout relatif au délit de pornographie infantile, classé en abus sur mineurs ou personnes incapables. Les dénonciations ont été 683, relatives à des faits s'étalant de 1960 à 1984, et dans 453 cas les victimes ont accepté le programme d'assistance. Par ailleurs, 21 autres provenaient de mineurs, dont 3 se sont avérées fausses. Des prêtres mis en cause, 253 sont décédés, 58 réduits à l'état laïque et 281 relevés de leurs fonctions pastorales. Les évêques américains estiment qu'il ne faut toutefois pas baisser la garde et, en présentant ce rapport, le Cardinal Timothy Michael Dolan, Archevêque de New York et Président de la Conférence épiscopale, a dit que si la majorité des abus relevait du passé, l'Eglise doit demeurer vigilante et tout faire pour empêcher ces actes. « Tous doivent oeuvrer à soigner et réconcilier les victimes », a-t-il dit après avoir affirmé que tout prêtre reconnu coupable serait écarté à jamais du ministère. Le rapport 2011 signale encore que plus de deux millions de volontaires se forment à la protection de l'enfance dans les paroisses et les écoles catholiques, et que 4.800.000 enfants ont été informé de la question et formés à leur défense. Ce programme national de l'Eglise des Etats-Unis comprend toute une série d'initiatives qui, chaque année en avril, convergent pour un mois de la Prévention.
DES PARABOLES A TWITTER
Cité du Vatican, 13 avril 2012 (VIS). Cet après-midi à Rome s'ouvre le congrès intitulé « Des paraboles à Twitter », consacré aux possibilités qu'ouvre cette technologie de la communication à la nouvelle évangélisation. Le Recteur de l'Institut Massimo, le P.Francesco Tata, SJ, ouvrira les travaux, auxquels prendront notamment part le Prof.Ettore Franzini (Université LUMSA), M.Fabio Bolzetto (journaliste de TV 2000), responsable du bureau de presse de WeCa, l'association de Webmaster catholiques, M.Lucandrea Massaro, Social media editor de Aleteia, réseau social chrétien online. Le modérateur des travaux de cette manifestation organisée par le Conseil pontifical pour les communications sociales, sera M.Alessandro Gisotti, journaliste de Radio Vatican.
LE NUMERIQUE A LA BIBLIOTHEQUE VATICANE
Cité du Vatican, 13 avril 2012 (VIS). Hier dans L'Osservatore Romano, le Préfet de la Bibliothèque apostolique vaticane a annoncé, en collaboration avec la Bodleian Libraries d'Oxford et aux bons soins de la Polonsky Foudation, la nunérisation en cinq ans d'un million et demi de pages de manuscrits et incunables. Les deux tiers de la masse, concernant environ 2.500 ouvrages, sont des manuscrits grecs et hébraïques, ainsi que des incunables de la Bibliothèque vaticane, qui en possède 8.900, soit la quatrième collection au monde. Leur catalogue est depuis peu accessible sur internet. Cette opération de digitalisation devrait mettre à disposition des chercheurs plus de 800 de ces ouvrages, dont le célèbre De Europa, œuvre du futur Pie II imprimée en Allemagne avant 1491 par Albrecht Kunne, ou la Bible latine de Gutenberg, le premier livre composé au moyen de caractères mobiles entre 1454 et 1455. Ont été également choisis des manuscrits hébraïques des plus précieux, tels le Sifra du IXº-Xº siècle, qui est probablement le plus ancien conservé, ou une bible italienne des environs de 1100, ainsi que des commentaires bibliques et talmudiques, liturgiques et philosophiques, médicaux et astronomiques. Parmi les manuscrits grecs, des œuvres d'Homère, Sophocle, Platon et Hippocrate. Mais aussi des exemplaires du Nouveau Testament ou des Pères de l'Eglise, souvent enluminés. Selon Mgr.Cesare Pasini, qui rappelle que la Bibliothèque vaticane possède 80.000 ouvrages, procéder à leur numérisation signifie mieux conserver un patrimoine culturel fragile en évitant la manipulation des originaux, ce qui permet un plus large accès aux sources par un plus grand nombre de chercheurs. Il y a deux ans, l'institution a élaboré un premier projet de numérisation générale, qui se poursuit à charge de son laboratoire de reproduction. Il y a parallèlement plusieurs collaborations extérieures, comme la numérisation des manuscrits palatins latins réalisée avec l'Université de Heidelberg.
jeudi 12 avril 2012
COMMISSION BIBLIQUE
Cité du Vatican, 12 avril 2012 (VIS). La session plénière annuelle de la Commission biblique internationale se réunira au Vatican du 16 au 20 avril sous la présidence du Cardinal William Joseph Levada. Les débats, qui seront dirigés par le Secrétaire le P.Klemens Stock, SJ, se poursuivront autour de « inspiration et vérité dans la Bible ». Ils seront tout particulièrement centrés sur les manifestations de l'inspiration et de la vérité dans les divers textes de l'Ecriture. Avant la discussion collégiale, chaque membre présentera un rapport spécifique découlant de sa spécialité.
EN HOMMAGE A BENOIT XVI
Cité du Vatican, 12 avril 2012 (VIS). Lundi dernier, l'ancien Ministre Président bavarois Edmund Stoiber a présenté au Pape l'ouvrage intitulé « Des personnalités parlent de Benoît XVI » (Media Maria Verlag), recueil de textes dont les auteurs ont des positions dans l'Eglise, le monde politique, culturel, économique ou sportif, tels les cardinaux Koch et Meisner, le ministre allemand des finances Schäble, la championne de ski Maria Höfi-Riesch ou le footballeur Franz Beckenbauer. L'introduction comme l'un des témoignages sont signés de Mgr.Georg Gänswein. Le secrétaire particulier du Saint-Père y souligne qu'heureusement il ne s'agit pas que de portraits tracés par des catholiques, puisqu'on compte des protestants déclarés. Certains ont même exprimé selon leur point de vue certains vœux. Ces contributions sont comme les tesselles d'un tableau coloré dont elles concourent à animer un visage vivace du pontificat de Benoît XVI.
mercredi 11 avril 2012
RESURRECTION, LE SENS DE L'EXISTENCE
Cité du Vatican, 11 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi à la transformation que la Résurrection de Jésus produit sur ses disciples, pour réfléchir sur le sens de la fête de Pâques aujourd'hui pour les chrétiens. La foi en le Ressuscité, a-t-il dit, "transforme notre vie: elle la libère de la peur, lui donne une ferme espérance, l'anime de ce qui donne tout son sens à l'existence, l'amour de Dieu". Puis il a rappelé qu'au soir de la Résurrection, les disciples étaient enfermés, remplis de peur et du souvenir de la passion du Maître. "Cette situation d'angoisse des disciples change radicalement avec l'arrivée de Jésus. Il entre, portes fermées, se tient au milieu d'eux et leur donne la paix qui...devient pour la communauté une source de joie, la certitude de la victoire, la sécurité de pouvoir s'appuyer sur Dieu".
Après son salut, Jésus montre aux disciples ses plaies, "signes de ce qui a été et que l'on n'oubliera plus jamais: son humanité glorieuse reste 'blessée'. Ce geste a pour but de confirmer la nouvelle réalité de la Résurrection: le Christ qui est désormais parmi les siens est une personne réelle, ce même Jésus qui, trois jours avant, fut cloué sur la croix. Et c'est ainsi que, dans la lumière fulgurante de la Pâque, dans la rencontre avec le Ressuscité, les disciples comprennent le sens salvifique de sa passion et de sa mort. Alors, ils passent de la tristesse et de la peur, à la pleine joie". Jésus les salue de nouveau: La paix soit avec vous. Il ne s'agit pas seulement d'un salut, a ajouté le Pape, mais "du don que le Ressuscité fait à ses amis; et c'est, en même temps, une mission: cette paix acquise par le Christ avec son sang, est pour eux, mais aussi pour tous, et les disciples devront la porter dans le monde entier... Jésus a terminé son œuvre dans le monde, maintenant c'est à eux de semer la foi dans les cœurs". Mais le Seigneur sait qu'ils sont encore emplis de peur. "C'est pourquoi, il accomplit le geste de souffler sur eux et les régénère dans son Esprit; ce geste est le signe de la nouvelle création. Avec le don de l'esprit Saint qui provient du Christ ressuscité un monde nouveau a, en effet, commencé".
Benoît XVI a ajouté que "aujourd'hui également, le Ressuscité entre dans nos maisons et dans nos cœurs, même si bien souvent les portes sont fermées. Il entre, donnant joie et paix, vie et espérance, dons dont nous avons besoin pour notre renaissance humaine et spirituelle". Lui seul peut mettre fin aux divisions, aux inimitiés, aux rancœurs, aux envies, aux méfiances et aux indifférences. Lui seul peut donner du sens à l'existence de qui est fatigué et triste, découragé et désespéré. Les deux disciples qui, le jour de Pâques, marchaient vers Emmaüs, en ont ainsi fait l'expérience. Jésus s'approche d'eux et les accompagne, sans même être reconnu, en leur expliquant l'Ecriture pour qu'ils comprennent leur mission salvifique. Plus tard, ils demandent à Jésus de rester avec eux et le reconnaissent lorsque celui-ci bénit et partage le pain. "Cet épisode nous indique deux 'lieux' privilégiés où nous pouvons rencontrer le Ressuscité qui transforme notre vie...la Parole et l'Eucharistie. Les disciples d'Emmaüs rentrent à Jérusalem pour rejoindre les autres, afin que "renaisse en eux l'enthousiasme de la foi, l'amour pour la communauté, le besoin de communiquer la bonne nouvelle. Le Maître est ressuscité et, avec lui, toute la vie ressuscite. Témoigner de cet évènement devient pour eux une nécessité inéluctable".
Le Saint-Père a finalement expliqué que ce temps pascal doit être pour les chrétiens l'occasion de redécouvrir avec joie et enthousiasme les sources de la foi: "Il s'agit d'accomplir le même itinéraire que Jésus a fait faire aux deux disciples d'Emmaüs, à travers la redécouverte de la Parole de Dieu et de l'Eucharistie. Le point culminant de ce chemin, hier comme aujourd'hui, est la communion eucharistique: dans la communion, Jésus nous nourrit de son corps et de son sang pour être présent dans notre vie, pour nous rendre nouveaux, animés de la puissance de l'Esprit Saint". Invitant les fidèles à avoir foi dans le Ressuscité, il a affirmé qu'il "est vivant et vrai, toujours présent au milieu de nous. Il marche avec nous pour guider notre vie", et "a le pouvoir de donner la vie, de nous faire renaître comme des fils de dieu, capables de créer et d'aimer".
Après son salut, Jésus montre aux disciples ses plaies, "signes de ce qui a été et que l'on n'oubliera plus jamais: son humanité glorieuse reste 'blessée'. Ce geste a pour but de confirmer la nouvelle réalité de la Résurrection: le Christ qui est désormais parmi les siens est une personne réelle, ce même Jésus qui, trois jours avant, fut cloué sur la croix. Et c'est ainsi que, dans la lumière fulgurante de la Pâque, dans la rencontre avec le Ressuscité, les disciples comprennent le sens salvifique de sa passion et de sa mort. Alors, ils passent de la tristesse et de la peur, à la pleine joie". Jésus les salue de nouveau: La paix soit avec vous. Il ne s'agit pas seulement d'un salut, a ajouté le Pape, mais "du don que le Ressuscité fait à ses amis; et c'est, en même temps, une mission: cette paix acquise par le Christ avec son sang, est pour eux, mais aussi pour tous, et les disciples devront la porter dans le monde entier... Jésus a terminé son œuvre dans le monde, maintenant c'est à eux de semer la foi dans les cœurs". Mais le Seigneur sait qu'ils sont encore emplis de peur. "C'est pourquoi, il accomplit le geste de souffler sur eux et les régénère dans son Esprit; ce geste est le signe de la nouvelle création. Avec le don de l'esprit Saint qui provient du Christ ressuscité un monde nouveau a, en effet, commencé".
Benoît XVI a ajouté que "aujourd'hui également, le Ressuscité entre dans nos maisons et dans nos cœurs, même si bien souvent les portes sont fermées. Il entre, donnant joie et paix, vie et espérance, dons dont nous avons besoin pour notre renaissance humaine et spirituelle". Lui seul peut mettre fin aux divisions, aux inimitiés, aux rancœurs, aux envies, aux méfiances et aux indifférences. Lui seul peut donner du sens à l'existence de qui est fatigué et triste, découragé et désespéré. Les deux disciples qui, le jour de Pâques, marchaient vers Emmaüs, en ont ainsi fait l'expérience. Jésus s'approche d'eux et les accompagne, sans même être reconnu, en leur expliquant l'Ecriture pour qu'ils comprennent leur mission salvifique. Plus tard, ils demandent à Jésus de rester avec eux et le reconnaissent lorsque celui-ci bénit et partage le pain. "Cet épisode nous indique deux 'lieux' privilégiés où nous pouvons rencontrer le Ressuscité qui transforme notre vie...la Parole et l'Eucharistie. Les disciples d'Emmaüs rentrent à Jérusalem pour rejoindre les autres, afin que "renaisse en eux l'enthousiasme de la foi, l'amour pour la communauté, le besoin de communiquer la bonne nouvelle. Le Maître est ressuscité et, avec lui, toute la vie ressuscite. Témoigner de cet évènement devient pour eux une nécessité inéluctable".
Le Saint-Père a finalement expliqué que ce temps pascal doit être pour les chrétiens l'occasion de redécouvrir avec joie et enthousiasme les sources de la foi: "Il s'agit d'accomplir le même itinéraire que Jésus a fait faire aux deux disciples d'Emmaüs, à travers la redécouverte de la Parole de Dieu et de l'Eucharistie. Le point culminant de ce chemin, hier comme aujourd'hui, est la communion eucharistique: dans la communion, Jésus nous nourrit de son corps et de son sang pour être présent dans notre vie, pour nous rendre nouveaux, animés de la puissance de l'Esprit Saint". Invitant les fidèles à avoir foi dans le Ressuscité, il a affirmé qu'il "est vivant et vrai, toujours présent au milieu de nous. Il marche avec nous pour guider notre vie", et "a le pouvoir de donner la vie, de nous faire renaître comme des fils de dieu, capables de créer et d'aimer".
EN BREF
SA BEATITUDE LE CARDINAL IGNACE MOUSSA I DAOUD, préfet émérite de la Congrégation pour les Eglises orientales et Patriarche émérite d'Antioche des Syriens, est décédé à Rome, le 7 avril, à l'âge de 82 ans. Dans un télégramme de condoléances envoyé à SB Ignace Youssef III Younamm, Patriarche d'Antioche des syriens, Benoît XVI a fait part de sa proximité à cette Eglise patriarcale dont le défunt fut un "pasteur dévoué". Le Pape a aussi évoqué les populations de cette région qui traversent des moments difficiles. Les obsèques du Cardinal ont été célébrées hier soir à 17h à la basilique St-Pierre.
LE 7 AVRIL A ETE PUBLIEE LA LETTRE PAR LAQUELLE LE SAINT-PERE nomme le Cardinal Marc Ouellet, PSS, préfet de la Congrégation pour les évêques, son envoyé spécial à la cérémonie d'ouverture du pèlerinage de la Sainte Tunique à l'occasion du cinquième centenaire de son ostentation publique qui aura lieu en la cathédrale de Trèves (Allemagne), le 13 avril. Le Cardinal sera accompagné deux chanoines du chapitre cathédral, Mgr.Rainer Scherschel et le P.Reinhold Bohlen.
BENOIT XVI A FAIT PARVENIR UN TELEGRAMME DE CONDOLEANCES à Mgr. Roberto Octavio González Nieves, OFM, Archevêque de San Juan de Puerto Rico (Porto Rico), suite au décès, le 10 avril, à l'âge de 89 ans, du Cardinal Luis Aponte Martínez, Archevêque émérite de ce siège. Dans son message, le Pape a souligné que le défunt avait participé au Concile Vatican II et introduit "dans cette église locale ses dispositions". Il a aussi "témoigné de son grand amour pour Dieu et l'Eglise, de même que de son grand dévouement à la cause de l'Evangile".
LE 7 AVRIL A ETE PUBLIEE LA LETTRE PAR LAQUELLE LE SAINT-PERE nomme le Cardinal Marc Ouellet, PSS, préfet de la Congrégation pour les évêques, son envoyé spécial à la cérémonie d'ouverture du pèlerinage de la Sainte Tunique à l'occasion du cinquième centenaire de son ostentation publique qui aura lieu en la cathédrale de Trèves (Allemagne), le 13 avril. Le Cardinal sera accompagné deux chanoines du chapitre cathédral, Mgr.Rainer Scherschel et le P.Reinhold Bohlen.
BENOIT XVI A FAIT PARVENIR UN TELEGRAMME DE CONDOLEANCES à Mgr. Roberto Octavio González Nieves, OFM, Archevêque de San Juan de Puerto Rico (Porto Rico), suite au décès, le 10 avril, à l'âge de 89 ans, du Cardinal Luis Aponte Martínez, Archevêque émérite de ce siège. Dans son message, le Pape a souligné que le défunt avait participé au Concile Vatican II et introduit "dans cette église locale ses dispositions". Il a aussi "témoigné de son grand amour pour Dieu et l'Eglise, de même que de son grand dévouement à la cause de l'Evangile".
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 7 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques, son Légat au 50 Congrès eucharistique international (Dublin, 10 – 17 juin).
MESSE CHRISMALE
Cité du Vatican, 5 avril 2012 (VIS). A 9 h 30' en la Basilique vaticane, Benoît XVI a présidé la messe chrismale, entouré des Cardinaux, évêques et prêtres présents à Rome. Au cours de la célébration ils ont renouvelé leurs promesses sacerdotales, puis le Pape a béni le chrême servant pour les onctions des catéchumènes, des malades et des mourants. Voici des passages de son homélie :
« En cette messe nos pensées se tournent vers le moment où l’évêque, par l’imposition des mains et la prière, nous a fait entrer dans le sacerdoce de Jésus- Christ, afin que nous soyons consacrés dans la vérité, comme Jésus, dans sa prière sacerdotale, a demandé pour nous à son Père. Il est lui-même la Vérité. Il nous a consacrés, c’est-à-dire remis pour toujours à Dieu, afin que, à partir de Dieu et en vue de lui, nous puissions servir les hommes. Mais sommes-nous aussi consacrés dans la réalité de notre vie? Sommes-nous des hommes qui agissent à partir de Dieu et en communion avec Jésus Christ?... Il nous est demandé de ne revendiquer notre vie pour nous-mêmes, mais de la mette à la disposition d’un autre, du Christ. Ne nous demandons pas quoi en retirer pour nous, mais ce que nous pouvons donner, au Christ comme aux autres? Plus concrètement, comment doit se réaliser cette configuration au Christ, lequel ne domine pas, mais sert? Il ne prend pas, mais donne. Alors comment agir dans la situation souvent dramatique de l'Eglise d’aujourd’hui? Récemment, un groupe de prêtres dans un pays européen a publié un appel à la désobéissance, donnant des exemples concrets sur comment pourrait s’exprimer cette désobéissance, qui devrait ignorer même des décisions définitives du Magistère comme la question de l’ordination des femmes, à propos de laquelle Jean-Paul II a rappelé...que l’Eglise n’a reçu aucune autorisation du Seigneur. La désobéissance est-elle un chemin pour renouveler l’Eglise? Nous voulons croire les auteurs de cet appel, quand ils affirment être mus par la sollicitude pour l’Église ; être convaincus qu’on doit affronter la lenteur des Institutions par des moyens drastiques pour ouvrir des chemins nouveaux – pour ramener l’Eglise à la hauteur d’aujourd’hui. Mais la désobéissance est-elle vraiment un chemin ? Peut-on percevoir en cela quelque chose de la configuration au Christ, qui est la condition nécessaire de tout vrai renouvellement, ou non pas plutôt seulement l’élan désespéré pour faire quelque chose, pour transformer l’Eglise selon nos désirs et nos idées? ».
« Mais ne simplifions pas trop le problème. Le Christ n’a-t-il pas corrigé les traditions humaines qui menaçaient d’étouffer la parole et la volonté de Dieu? Oui, il l’a fait, pour réveiller de nouveau l’obéissance à la vraie volonté de Dieu, à sa parole toujours valable. La vraie obéissance lui tenait justement à cœur, contre l’arbitraire de l’homme. Et n’oublions pas qu'il était le Fils, avec l’autorité et la responsabilité singulières de révéler l’authentique volonté de Dieu, pour ouvrir la route de sa parole vers le monde des gentils. Et enfin il a concrétisé son envoi par sa propre obéissance et son humilité jusqu’à la croix, rendant ainsi sa mission crédible. Non pas la mienne, mais ta volonté : c’est la parole qui révèle le Fils, son humilité et en même temps sa divinité, et qui nous indique la route. Laissons-nous interroger encore une fois : est-ce qu’avec de telles considérations n’est pas défendu, en fait, l’immobilisme, le durcissement de la tradition ? Non. Celui qui regarde l’histoire de l’époque post-conciliaire, peut reconnaître la dynamique du vrai renouvellement, qui a souvent pris des formes inattendues dans des mouvements pleins de vie et qui rend presque tangibles la vivacité inépuisable de l'Eglise, la présence et l’action efficace de l'Esprit. Et si nous regardons les personnes, dont sont nés et naissent ces fleuves frais de vie, nous voyons que pour une nouvelle fécondité il est nécessaire d’être remplis de la joie de la foi. Elles sont aussi nécessaires la radicalité de l’obéissance, la dynamique de l’espérance et la force de l’amour ».
« Je voudrais encore brièvement m’arrêter à deux mots-clés du renouvellement des promesses sacerdotales, qui devraient nous pousser à réfléchir en ce moment de la vie de l'Eglise et de notre vie personnelle... Dans la rencontre des Cardinaux à l’occasion du récent Consistoire, divers pasteurs, sur la base de leur expérience, ont parlé d’un analphabétisme religieux qui se répand dans notre société si intelligente. Les éléments fondamentaux de la foi, que dans le passé chaque enfant connaissait, sont toujours moins connus. Mais pour pouvoir vivre et aimer notre foi...nous devons savoir ce que Dieu nous a dit. Notre raison et notre cœur doivent être touchés par sa parole. L’Année de la foi, le souvenir de l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, doivent être pour nous une occasion d’annoncer le message de la foi avec un zèle nouveau et avec une nouvelle joie. Naturellement, nous le trouvons de manière fondamentale et essentielle dans la Sainte Écriture, que nous ne lirons et méditerons jamais assez. Mais en cela nous faisons tous l’expérience d’avoir besoin d’aide pour la transmettre avec rectitude dans le présent, afin qu’elle touche vraiment notre cœur. Cette aide nous la trouvons en premier lieu dans la parole de l’Eglise enseignante: les textes du Concile Vatican II et le Catéchisme de l’Eglise catholique sont des instruments essentiels qui nous indiquent de manière authentique ce que l’Eglise croit à partir de la Parole de Dieu. Et naturellement en fait partie aussi tout le trésor des documents que Jean-Paul II nous a donné et qui est encore loin d’avoir été exploité jusqu’au bout ».
« Toute notre annonce doit se mesurer sur la parole de Jésus-Christ: Mon enseignement n’est pas le mien. Nous n’annonçons pas des théories et des opinions privées, mais la foi de l’Eglise dont nous sommes des serviteurs. Mais ceci naturellement ne doit pas signifier que je ne soutiens pas cette doctrine de tout... Si nous ne nous annonçons pas nous-mêmes et si intérieurement nous sommes devenus tout un avec celui qui nous a appelés comme ses messagers si bien que nous sommes modelés par la foi et que nous la vivons, alors notre prédication sera crédible. Je ne fais pas de la réclame pour moi-même, mais je me donne moi-même. Le dernier mot-clé que je voudrais encore évoquer s’appelle le zèle pour les âmes (Animarum Zelus). C’est une expression démodée qui aujourd’hui n’est presque plus utilisée. Dans certains milieux, le mot âme est même considéré comme un mot prohibé, parce qu'il exprimerait un dualisme entre corps et âme, divisant l’homme à tort... L’homme est certainement une unité, destiné avec son corps et son âme à l’éternité. Mais ceci ne peut signifier que nous n’avons plus une âme, un principe constitutif qui garantit l’unité de l’homme dans sa vie et au-delà de sa mort terrestre. Et naturellement comme prêtres nous nous préoccupons de l’homme tout entier, y compris ses nécessités matérielles des affamés, des malades, des sans-abris. Toutefois, nous ne nous préoccupons pas seulement du corps, mais aussi des besoins de l’âme, des personnes qui souffrent de la violation du droit ou d’un amour détruit, de qui se trouve dans l’obscurité face à la vérité, qui souffre de l’absence de vérité et d’amour. Nous nous préoccupons du salut des hommes dans leur corps et dans leur âme. Et en tant que prêtres de Jésus-Christ, nous le faisons avec zèle... Un prêtre ne s’appartient jamais à lui-même. Les personnes doivent percevoir notre zèle, par lequel nous donnons un témoignage crédible pour l’Évangile de Jésus Christ ».
MESSE IN COENA DOMINI
Cité du Vatican, 5 avril 2012 (VIS). A 17 h 30' en la basilique St.Jean-de-Latran, Benoît XVI a célébré la messe de la Cène du Seigneur, au cours de laquelle il a lavé, comme de coutume dans la liturgie du Jeudi Saint, les pieds de douze prêtres du diocèse de Rome. Dans son homélie, il a dit que "le Jeudi Saint n’est pas seulement le jour de l’institution de l'Eucharistie, dont la splendeur irradie certainement tout le reste et, pour ainsi dire, l’attire à elle. La nuit obscure du Mont des Oliviers où Jésus se rend avec ses disciples, fait aussi partie du Jeudi Saint. La solitude et l’abandon de Jésus, qui, en priant, va vers la nuit de la mort, en font partie ".
Les disciples, "dont Jésus cherchait la proximité en cette heure de tourment extrême...se sont vite endormis. Ils entendaient toutefois les échos de la prière de Jésus et observaient son comportement. Ces deux choses se gravèrent profondément dans leur esprit et ils les transmirent pour toujours aux chrétiens. Jésus appelle Dieu Abba, Père. Ce n’est pourtant pas la forme usuelle pour la parole père, mais bien une parole du langage des enfants, une parole d’affection avec laquelle on n’osait pas s’adresser à Dieu. C’est le langage de celui qui est vraiment enfant, Fils du Père, de qui se trouve dans la communion avec Dieu, dans la plus profonde unité avec Lui... Si nous nous demandons en quoi consiste l’élément le plus caractéristique de la figure de Jésus dans les Evangiles, nous devons dire que c’est son rapport avec Dieu... Maintenant, nous connaissons Dieu tel qu’il est vraiment. Il est Père, et cela, dans une bonté absolue à laquelle nous pouvons nous confier... Celui qui est la bonté, est en même temps pouvoir, il est tout-puissant. Le pouvoir est bonté et la bonté est pouvoir. De la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers, nous pouvons apprendre cette confiance".
Luc, a expliqué le Saint-Père "nous dit que Jésus priait à genoux. Dans les Actes des Apôtres, il parle de la prière à genoux des saints... Luc a ainsi relaté une petite histoire de la prière à genoux dans l’Eglise naissante. Les chrétiens, par leur agenouillement, entrent dans la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers. Devant la menace du pouvoir du mal, eux, parce qu’ils sont agenouillés, sont droits devant le monde, mais ils sont à genoux devant le Père parce qu’ils sont fils. Devant la gloire de Dieu, nous chrétiens nous nous mettons à genoux et nous reconnaissons sa divinité, mais nous exprimons aussi dans ce geste notre confiance qu’il triomphe".
"Jésus lutte avec le Père. Il lutte avec lui-même. Et il lutte pour nous. Il fait l’expérience de l’angoisse devant le pouvoir de la mort. Avant tout, c’est simplement le bouleversement de l’homme, ou même, de toute créature vivante, en présence de la mort. En Jésus, au contraire, il y a quelque chose de plus. Il étend son regard sur les nuits du mal. Il voit l’insalubre marée de tout le mensonge et de toute l’infamie, qui vient à sa rencontre dans cette coupe qu’il doit boire. C’est le bouleversement de Celui qui est totalement pur et saint face au flot du mal de ce monde, qui se déverse sur lui... L'épître aux Hébreux a qualifié d’événement sacerdotal, la lutte de Jésus sur le Mont des Oliviers. Dans cette prière de Jésus, empreinte d’angoisse mortelle, le Seigneur remplit la fonction du prêtre: Il prend sur lui le péché de l’humanité, nous tous, et nous porte auprès du Père".
"Nous devons aussi prêter attention au contenu de la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers. Jésus dit: Père, tout est possible pour toi. Eloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux! La volonté naturelle de l’Homme-Jésus effrayée face à une chose si énorme recule. Toutefois, en tant que Fils, il dépose cette volonté humaine dans la volonté du Père: non pas moi, mais toi. Par cela, Il a transformé le comportement d’Adam, le péché primordial de l’homme, guérissant ainsi l’homme. L’attitude d’Adam avait été: Non pas ce que tu veux toi, Dieu; moi-même je veux être dieu... C’est cette rébellion fondamentale qui traverse l’histoire et le mensonge profond qui dénature notre vie. Quand l’homme s’érige contre Dieu, il s’érige contre sa propre vérité et par conséquent, il ne devient pas libre, mais aliéné par lui-même. Nous sommes libres seulement quand nous sommes dans notre vérité, quand nous sommes unis à Dieu. Alors, nous devenons vraiment comme Dieu, non pas en nous opposant à lui, non pas en nous débarrassant de lui ou en le reniant. Dans la lutte durant sa prière sur le Mont des Oliviers, Jésus a dénoué la fausse contradiction entre l’obéissance et la liberté, et il a ouvert le chemin vers la liberté. Demandons au Seigneur de nous introduire dans ce 'oui' à la volonté de Dieu et de nous rendre ainsi vraiment libres".
Les disciples, "dont Jésus cherchait la proximité en cette heure de tourment extrême...se sont vite endormis. Ils entendaient toutefois les échos de la prière de Jésus et observaient son comportement. Ces deux choses se gravèrent profondément dans leur esprit et ils les transmirent pour toujours aux chrétiens. Jésus appelle Dieu Abba, Père. Ce n’est pourtant pas la forme usuelle pour la parole père, mais bien une parole du langage des enfants, une parole d’affection avec laquelle on n’osait pas s’adresser à Dieu. C’est le langage de celui qui est vraiment enfant, Fils du Père, de qui se trouve dans la communion avec Dieu, dans la plus profonde unité avec Lui... Si nous nous demandons en quoi consiste l’élément le plus caractéristique de la figure de Jésus dans les Evangiles, nous devons dire que c’est son rapport avec Dieu... Maintenant, nous connaissons Dieu tel qu’il est vraiment. Il est Père, et cela, dans une bonté absolue à laquelle nous pouvons nous confier... Celui qui est la bonté, est en même temps pouvoir, il est tout-puissant. Le pouvoir est bonté et la bonté est pouvoir. De la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers, nous pouvons apprendre cette confiance".
Luc, a expliqué le Saint-Père "nous dit que Jésus priait à genoux. Dans les Actes des Apôtres, il parle de la prière à genoux des saints... Luc a ainsi relaté une petite histoire de la prière à genoux dans l’Eglise naissante. Les chrétiens, par leur agenouillement, entrent dans la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers. Devant la menace du pouvoir du mal, eux, parce qu’ils sont agenouillés, sont droits devant le monde, mais ils sont à genoux devant le Père parce qu’ils sont fils. Devant la gloire de Dieu, nous chrétiens nous nous mettons à genoux et nous reconnaissons sa divinité, mais nous exprimons aussi dans ce geste notre confiance qu’il triomphe".
"Jésus lutte avec le Père. Il lutte avec lui-même. Et il lutte pour nous. Il fait l’expérience de l’angoisse devant le pouvoir de la mort. Avant tout, c’est simplement le bouleversement de l’homme, ou même, de toute créature vivante, en présence de la mort. En Jésus, au contraire, il y a quelque chose de plus. Il étend son regard sur les nuits du mal. Il voit l’insalubre marée de tout le mensonge et de toute l’infamie, qui vient à sa rencontre dans cette coupe qu’il doit boire. C’est le bouleversement de Celui qui est totalement pur et saint face au flot du mal de ce monde, qui se déverse sur lui... L'épître aux Hébreux a qualifié d’événement sacerdotal, la lutte de Jésus sur le Mont des Oliviers. Dans cette prière de Jésus, empreinte d’angoisse mortelle, le Seigneur remplit la fonction du prêtre: Il prend sur lui le péché de l’humanité, nous tous, et nous porte auprès du Père".
"Nous devons aussi prêter attention au contenu de la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers. Jésus dit: Père, tout est possible pour toi. Eloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux! La volonté naturelle de l’Homme-Jésus effrayée face à une chose si énorme recule. Toutefois, en tant que Fils, il dépose cette volonté humaine dans la volonté du Père: non pas moi, mais toi. Par cela, Il a transformé le comportement d’Adam, le péché primordial de l’homme, guérissant ainsi l’homme. L’attitude d’Adam avait été: Non pas ce que tu veux toi, Dieu; moi-même je veux être dieu... C’est cette rébellion fondamentale qui traverse l’histoire et le mensonge profond qui dénature notre vie. Quand l’homme s’érige contre Dieu, il s’érige contre sa propre vérité et par conséquent, il ne devient pas libre, mais aliéné par lui-même. Nous sommes libres seulement quand nous sommes dans notre vérité, quand nous sommes unis à Dieu. Alors, nous devenons vraiment comme Dieu, non pas en nous opposant à lui, non pas en nous débarrassant de lui ou en le reniant. Dans la lutte durant sa prière sur le Mont des Oliviers, Jésus a dénoué la fausse contradiction entre l’obéissance et la liberté, et il a ouvert le chemin vers la liberté. Demandons au Seigneur de nous introduire dans ce 'oui' à la volonté de Dieu et de nous rendre ainsi vraiment libres".
LA FAMILLE AU COEUR DE LA VIA CRUCIS
Cité du Vatican, 6 avril 2012 (VIS). Vendredi Saint, à 17h 30' en la Basilique vaticane, le Saint-Père a présidé la célébration de la Passion. Après la liturgie de la Parole et le récit de la Passion selon saint Jean suivi de l'homélie et de la prière universelle, le rite s'est poursuivi avec l'adoration de la Croix et s'est conclu par la communion. Quelques heures plus tard, à 21 h 15', Benoît XVI a présidé le chemin de croix au Colisée. Cette année, les textes des méditations et des prières accompagnant les stations, ont été composés par un couple italien du mouvement des Focolari. Deux jeunes romains, porteurs de torches, ont encadré la croix, portée par le cardinal Agostino Vallini, Vicaire pour le diocèse de Rome, puis par deux frères franciscains de la Custodie de Terre Sainte, et quelques familles venues d'Italie, d'Irlande, du Burkina-Faso et du Pérou. A la fin de la Via Crucis, le Pape a ajouté quelques mots:
"Nous avons rappelé, dans la méditation, dans la prière et dans le chant, le parcours de Jésus sur le chemin de la Croix: un chemin qui semblait sans issue et qui au contraire a changé la vie et l’histoire de l’homme, a ouvert le passage vers les cieux nouveaux et la terre nouvelle. Spécialement en ce jour du Vendredi Saint, l’Eglise célèbre, avec une intime adhésion spirituelle, la mémoire de la mort en croix du Fils de Dieu, et dans sa Croix elle voit l’arbre de la vie, fécond d’une nouvelle espérance... L’expérience de la souffrance marque l’humanité, marque aussi la famille; combien de fois le chemin se fait éprouvant et difficile! Incompréhensions, divisions, préoccupation pour l’avenir des enfants, maladies, difficultés de toutes sortes. En notre temps, ensuite, la situation de nombreuses familles est aggravée par la précarité du travail et par les autres conséquences négatives provoquées par la crise économique. Le chemin de la Via Crucis, que nous avons spirituellement parcouru à nouveau ce soir, est une invitation pour nous tous, et spécialement pour les familles, à contempler le Christ crucifié pour avoir la force d’aller au-delà des difficultés. La Croix de Jésus est le signe suprême de l’amour de Dieu pour chaque homme, c’est la réponse surabondante au besoin qu’a chaque personne d’être aimée. Quand nous sommes dans l’épreuve, quand nos familles doivent affronter la souffrance, la détresse, regardons vers la Croix du Christ: là nous trouvons le courage pour continuer à marcher; là nous pouvons répéter, avec une ferme espérance, les paroles de saint Paul: Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? la détresse? l’angoisse? la persécution? la faim? le dénuement? le danger? le supplice?...Oui, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés... Dans les malheurs et dans les difficultés nous ne sommes pas seuls. La famille n’est pas seule car Jésus est présent avec son amour, il la soutient de sa grâce et lui donne l’énergie pour aller de l’avant, pour affronter les sacrifices et pour surmonter les obstacles. Et c’est à cet amour du Christ que nous devons nous adresser quand les déviations humaines et les difficultés risquent de blesser l’unité de notre vie et de la famille. Le mystère de la passion, mort et résurrection du Christ encourage à aller de l’avant avec espérance: le temps de la souffrance et de l’épreuve, s’il est vécu avec le Christ, avec foi en lui, renferme déjà la lumière de la résurrection, la vie nouvelle du monde ressuscité, la pâque de chaque homme qui croit à sa Parole".
"Dans cet homme crucifié, qui est le Fils de Dieu, la mort elle-même aussi acquiert un nouveau sens et une nouvelle orientation, elle est rachetée et vaincue, elle est un passage vers la nouvelle vie: 'Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit'. Confions-nous à la Mère du Christ. Elle qui a accompagné son Fils sur le chemin douloureux, elle qui était au pied de la Croix à l’heure de sa mort, elle qui a encouragé l’Eglise à sa naissance pour qu’elle vive en présence du Seigneur, qu’elle conduise nos cœurs, les cœurs de toutes les familles à travers le vaste Mysterium Passionis vers le Mysterium Paschale, vers cette lumière qui déborde de la Résurrection du Christ et montre la victoire définitive de l’amour, de la joie, de la vie, sur le mal, sur la souffrance, sur la mort".
"Nous avons rappelé, dans la méditation, dans la prière et dans le chant, le parcours de Jésus sur le chemin de la Croix: un chemin qui semblait sans issue et qui au contraire a changé la vie et l’histoire de l’homme, a ouvert le passage vers les cieux nouveaux et la terre nouvelle. Spécialement en ce jour du Vendredi Saint, l’Eglise célèbre, avec une intime adhésion spirituelle, la mémoire de la mort en croix du Fils de Dieu, et dans sa Croix elle voit l’arbre de la vie, fécond d’une nouvelle espérance... L’expérience de la souffrance marque l’humanité, marque aussi la famille; combien de fois le chemin se fait éprouvant et difficile! Incompréhensions, divisions, préoccupation pour l’avenir des enfants, maladies, difficultés de toutes sortes. En notre temps, ensuite, la situation de nombreuses familles est aggravée par la précarité du travail et par les autres conséquences négatives provoquées par la crise économique. Le chemin de la Via Crucis, que nous avons spirituellement parcouru à nouveau ce soir, est une invitation pour nous tous, et spécialement pour les familles, à contempler le Christ crucifié pour avoir la force d’aller au-delà des difficultés. La Croix de Jésus est le signe suprême de l’amour de Dieu pour chaque homme, c’est la réponse surabondante au besoin qu’a chaque personne d’être aimée. Quand nous sommes dans l’épreuve, quand nos familles doivent affronter la souffrance, la détresse, regardons vers la Croix du Christ: là nous trouvons le courage pour continuer à marcher; là nous pouvons répéter, avec une ferme espérance, les paroles de saint Paul: Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? la détresse? l’angoisse? la persécution? la faim? le dénuement? le danger? le supplice?...Oui, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés... Dans les malheurs et dans les difficultés nous ne sommes pas seuls. La famille n’est pas seule car Jésus est présent avec son amour, il la soutient de sa grâce et lui donne l’énergie pour aller de l’avant, pour affronter les sacrifices et pour surmonter les obstacles. Et c’est à cet amour du Christ que nous devons nous adresser quand les déviations humaines et les difficultés risquent de blesser l’unité de notre vie et de la famille. Le mystère de la passion, mort et résurrection du Christ encourage à aller de l’avant avec espérance: le temps de la souffrance et de l’épreuve, s’il est vécu avec le Christ, avec foi en lui, renferme déjà la lumière de la résurrection, la vie nouvelle du monde ressuscité, la pâque de chaque homme qui croit à sa Parole".
"Dans cet homme crucifié, qui est le Fils de Dieu, la mort elle-même aussi acquiert un nouveau sens et une nouvelle orientation, elle est rachetée et vaincue, elle est un passage vers la nouvelle vie: 'Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit'. Confions-nous à la Mère du Christ. Elle qui a accompagné son Fils sur le chemin douloureux, elle qui était au pied de la Croix à l’heure de sa mort, elle qui a encouragé l’Eglise à sa naissance pour qu’elle vive en présence du Seigneur, qu’elle conduise nos cœurs, les cœurs de toutes les familles à travers le vaste Mysterium Passionis vers le Mysterium Paschale, vers cette lumière qui déborde de la Résurrection du Christ et montre la victoire définitive de l’amour, de la joie, de la vie, sur le mal, sur la souffrance, sur la mort".
NUIT PASCALE
Cité du Vatican, 7 avril 2012 (VIS). L'office nocturne de la vigile pascale a débuté à 21h en la Basilique vaticane. Le Pape a d'abord béni le feu nouveau puis allumé le chandelier pascal. La procession a ensuite quitté le portique pour gagner le maître-autel au chant de l'Exultet. Entouré des Cardinaux, Benoît XVI a administré les sacrements de l'initiation (baptême, première communion, confirmation) à huit catéchumènes provenant d'Albanie, d'Allemagne, du Cameroun, d'Italie, des Etats-Unis et de Slovaquie. Après la lecture évangélique, il a prononcé l'homélie dont voici quelques passages :
« Pâques est la fête de la nouvelle création. Jésus est ressuscité et ne meurt plus. Il a enfoncé la porte vers une vie nouvelle qui ne connaît plus ni maladie ni mort. Il a pris l’homme en Dieu lui-même... La création est devenue plus grande et plus vaste. Pâques est le jour d’une nouvelle création, c’est la raison pour laquelle en ce jour l’Église commence la liturgie par l’ancienne création, afin que nous apprenions à bien comprendre la nouvelle... En relation à cela, deux choses sont particulièrement importantes dans la liturgie de ce jour. En premier lieu, la création est présentée comme un tout dont fait partie le phénomène du temps. Les sept jours sont l'image d’une totalité qui se déroule dans le temps. Ils sont ordonnés en vue du septième jour, le jour de la liberté de toutes les créatures pour Dieu et des unes pour les autres. La création est donc orientée vers la communion entre Dieu et la créature. Elle existe afin qu’il y ait un espace de réponse à la grande gloire de Dieu, une rencontre d’amour et de liberté. En second lieu, durant la vigile pascale, du récit de la création, l’Eglise écoute surtout la première phrase: Dieu dit, Que la lumière soit! .. Qu’entend par là le récit de la création? La lumière rend possible la vie... Le mal se cache... Le fait que Dieu ait créé la lumière signifie que Dieu a créé le monde comme lieu de connaissance et de vérité, lieu de rencontre et de liberté, lieu du bien et de l’amour. La matière première du monde est bonne, l’être même est bon. Et le mal ne provient pas de l’être qui est créé par Dieu, mais existe seulement en vertu de la négation. C’est le non».
« A Pâques, au matin du premier jour de la semaine, Dieu dit de nouveau, Que la lumière soit! Auparavant il y avait eu la nuit du Mont des Oliviers, l’éclipse solaire de la passion et de la mort de Jésus, la nuit du sépulcre. Mais désormais c’est de nouveau le premier jour - la création recommence entièrement nouvelle... Jésus se lève du tombeau. La vie est plus forte que la mort. Le bien est plus fort que le mal. L’amour est plus fort que la haine. La vérité est plus forte que le mensonge... Ceci, toutefois, ne se réfère pas seulement à lui ni à l’obscurité de ces jours. Avec la résurrection de Jésus, la lumière elle-même est créée de façon nouvelle. Il nous attire tous derrière lui dans la nouvelle vie de la résurrection et vainc toute forme d’obscurité... Par le sacrement du baptême et la profession de foi, le Seigneur a construit un pont vers nous, par lequel le nouveau jour vient à nous. Dans le baptême, le Seigneur dit à celui qui le reçoit, Fiat Lux, que la lumière soit. Le nouveau jour, le jour de la vie indestructible vient aussi à nous... Le Christ te prend par la main. Désormais tu seras soutenu par lui et tu entreras ainsi dans la lumière, dans la vraie vie. Pour cette raison, l’Eglise primitive a appelé le baptême Photismos, l'illumination... L’obscurité sur Dieu et sur les valeurs sont la vraie menace pour notre existence et pour le monde en général... Aujourd’hui nous pouvons illuminer nos villes d’une façon tellement éblouissante que les étoiles du ciel ne sont plus visibles. N’est-ce pas une image de la problématique du fait que nous soyons illuminés? ».
«Sur les choses matérielles nous savons et nous pouvons incroyablement beaucoup, mais ce qui va au-delà de cela, Dieu et le bien, nous ne réussissons plus à l’identifier. C’est pourquoi, c’est la foi qui nous montre la lumière de Dieu, la véritable illumination, elle est une irruption de la lumière de Dieu dans notre monde, une ouverture de nos yeux à la vraie lumière... Durant la vigile pascale, la nuit de la nouvelle création, l’Eglise présente le mystère de la lumière avec un symbole tout à fait particulier et très humble, le cierge pascal... Le cierge illumine en se consumant lui-même. Il donne la lumière en se donnant lui-même. Ainsi il représente d’une façon merveilleuse le mystère pascal du Christ qui se donne lui-même et ainsi donne la grande lumière. En second lieu, nous pouvons réfléchir sur le fait que la lumière du cierge est du feu. Le feu est une force qui modèle le monde, un pouvoir qui transforme... Le Christ, la lumière est feu, il est la flamme qui brûle le mal transformant ainsi le monde et nous-mêmes... Et ce feu est en même temps chaleur, non une lumière froide, mais une lumière dans laquelle se rencontrent la chaleur et la bonté de Dieu... Ainsi entre en jeu la création tout entière. Dans la cire, la création devient porteuse de lumière. Mais, selon la pensée des Pères, il y a aussi une allusion implicite à l’Eglise. La coopération de la communauté vivante des fidèles dans l’Eglise est presque semblable à l’œuvre des abeilles. Elle construit la communauté de la lumière. Nous pouvons ainsi voir dans la cire un rappel fait à nous-mêmes et à notre communion dans la communauté de l’Eglise, qu’elle existe afin que la lumière du Christ puisse illuminer le monde ».
« Pâques est la fête de la nouvelle création. Jésus est ressuscité et ne meurt plus. Il a enfoncé la porte vers une vie nouvelle qui ne connaît plus ni maladie ni mort. Il a pris l’homme en Dieu lui-même... La création est devenue plus grande et plus vaste. Pâques est le jour d’une nouvelle création, c’est la raison pour laquelle en ce jour l’Église commence la liturgie par l’ancienne création, afin que nous apprenions à bien comprendre la nouvelle... En relation à cela, deux choses sont particulièrement importantes dans la liturgie de ce jour. En premier lieu, la création est présentée comme un tout dont fait partie le phénomène du temps. Les sept jours sont l'image d’une totalité qui se déroule dans le temps. Ils sont ordonnés en vue du septième jour, le jour de la liberté de toutes les créatures pour Dieu et des unes pour les autres. La création est donc orientée vers la communion entre Dieu et la créature. Elle existe afin qu’il y ait un espace de réponse à la grande gloire de Dieu, une rencontre d’amour et de liberté. En second lieu, durant la vigile pascale, du récit de la création, l’Eglise écoute surtout la première phrase: Dieu dit, Que la lumière soit! .. Qu’entend par là le récit de la création? La lumière rend possible la vie... Le mal se cache... Le fait que Dieu ait créé la lumière signifie que Dieu a créé le monde comme lieu de connaissance et de vérité, lieu de rencontre et de liberté, lieu du bien et de l’amour. La matière première du monde est bonne, l’être même est bon. Et le mal ne provient pas de l’être qui est créé par Dieu, mais existe seulement en vertu de la négation. C’est le non».
« A Pâques, au matin du premier jour de la semaine, Dieu dit de nouveau, Que la lumière soit! Auparavant il y avait eu la nuit du Mont des Oliviers, l’éclipse solaire de la passion et de la mort de Jésus, la nuit du sépulcre. Mais désormais c’est de nouveau le premier jour - la création recommence entièrement nouvelle... Jésus se lève du tombeau. La vie est plus forte que la mort. Le bien est plus fort que le mal. L’amour est plus fort que la haine. La vérité est plus forte que le mensonge... Ceci, toutefois, ne se réfère pas seulement à lui ni à l’obscurité de ces jours. Avec la résurrection de Jésus, la lumière elle-même est créée de façon nouvelle. Il nous attire tous derrière lui dans la nouvelle vie de la résurrection et vainc toute forme d’obscurité... Par le sacrement du baptême et la profession de foi, le Seigneur a construit un pont vers nous, par lequel le nouveau jour vient à nous. Dans le baptême, le Seigneur dit à celui qui le reçoit, Fiat Lux, que la lumière soit. Le nouveau jour, le jour de la vie indestructible vient aussi à nous... Le Christ te prend par la main. Désormais tu seras soutenu par lui et tu entreras ainsi dans la lumière, dans la vraie vie. Pour cette raison, l’Eglise primitive a appelé le baptême Photismos, l'illumination... L’obscurité sur Dieu et sur les valeurs sont la vraie menace pour notre existence et pour le monde en général... Aujourd’hui nous pouvons illuminer nos villes d’une façon tellement éblouissante que les étoiles du ciel ne sont plus visibles. N’est-ce pas une image de la problématique du fait que nous soyons illuminés? ».
«Sur les choses matérielles nous savons et nous pouvons incroyablement beaucoup, mais ce qui va au-delà de cela, Dieu et le bien, nous ne réussissons plus à l’identifier. C’est pourquoi, c’est la foi qui nous montre la lumière de Dieu, la véritable illumination, elle est une irruption de la lumière de Dieu dans notre monde, une ouverture de nos yeux à la vraie lumière... Durant la vigile pascale, la nuit de la nouvelle création, l’Eglise présente le mystère de la lumière avec un symbole tout à fait particulier et très humble, le cierge pascal... Le cierge illumine en se consumant lui-même. Il donne la lumière en se donnant lui-même. Ainsi il représente d’une façon merveilleuse le mystère pascal du Christ qui se donne lui-même et ainsi donne la grande lumière. En second lieu, nous pouvons réfléchir sur le fait que la lumière du cierge est du feu. Le feu est une force qui modèle le monde, un pouvoir qui transforme... Le Christ, la lumière est feu, il est la flamme qui brûle le mal transformant ainsi le monde et nous-mêmes... Et ce feu est en même temps chaleur, non une lumière froide, mais une lumière dans laquelle se rencontrent la chaleur et la bonté de Dieu... Ainsi entre en jeu la création tout entière. Dans la cire, la création devient porteuse de lumière. Mais, selon la pensée des Pères, il y a aussi une allusion implicite à l’Eglise. La coopération de la communauté vivante des fidèles dans l’Eglise est presque semblable à l’œuvre des abeilles. Elle construit la communauté de la lumière. Nous pouvons ainsi voir dans la cire un rappel fait à nous-mêmes et à notre communion dans la communauté de l’Eglise, qu’elle existe afin que la lumière du Christ puisse illuminer le monde ».
MESSAGE PASCAL: PAIX EN SYRIE, AU NIGERIA ET EN PALESTINE
Cité du Vatican, 8 avril 2012 (VIS). Voici quelques extraits du message que le Saint-Père a lu à la fin de la messe pascale, devant plus de 100.000 fidèles réunis Place St-Pierre: "Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier... Que parvienne à vous tous la voix joyeuse de l’Eglise, par les paroles que l’ancien hymne met sur les lèvres de Marie Madeleine, la première à rencontrer Jésus ressuscité le matin de Pâques... J’ai vu le Seigneur!... Tout chrétien revit l’expérience de Marie de Magdala. C’est une rencontre qui change la vie, la rencontre avec un homme unique, qui nous fait expérimenter toute la bonté et la vérité de Dieu, qui nous nous libère du mal, non pas d’une manière superficielle, momentanée, mais il nous en libère radicalement, nous guérit de tout et nous restitue notre dignité. Voici pourquoi Madeleine appelle Jésus mon espérance, car c’est lui qui l’a fait renaître, lui a donné un nouvel avenir, une existence bonne, libérée du mal. 'Le Christ, mon espérance' signifie que tout mon désir de bien trouve en lui une possibilité réelle: avec lui, je peux espérer que ma vie sera bonne, et qu’elle sera pleine, éternelle, car c’est Dieu même qui s’est fait proche jusqu’à entrer dans notre humanité...Dans ce monde, l’espérance ne peut pas ne pas tenir compte de la dureté du mal. Ce n’est pas seulement le mur de la mort qui lui fait obstacle, mais plus encore, ce sont les pointes acérées de la jalousie et de l’orgueil, du mensonge et de la violence. Jésus est passé par cet enlacement mortel, pour nous ouvrir le passage vers le Royaume de la vie. Il y eut un moment où Jésus apparaissait vaincu: les ténèbres avaient couvert la terre, le silence de Dieu était total et l’espérance, une parole qui semblait désormais vaine".
"Et voici qu’à l’aube du jour après le sabbat, on a trouvé le sépulcre vide... Les signes de la résurrection attestent la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine, de la miséricorde sur la vengeance... Si Jésus est ressuscité, c'est qu'il est arrivé quelque chose de vraiment nouveau, qui change la condition de l’homme et du monde. Alors lui, Jésus, est quelqu’un en qui nous pouvons avoir absolument confiance, et non pas seulement dans son message, mais vraiment en Lui, parce que le Ressuscité n’appartient pas au passé, mais Il est présent aujourd’hui, vivant. Le Christ est espérance et réconfort particulièrement pour les communautés chrétiennes qui sont les plus éprouvées par des discriminations et des persécutions à cause de leur foi. Et par son Eglise, Il est présent comme force d’espérance, proche de toutes les situations humaines de souffrance et d’injustice ».
« Puisse le Christ ressuscité donner espérance au Moyen Orient, afin que toutes les composantes ethniques, culturelles et religieuses de cette Région collaborent pour le bien commun et le respect des droits humains. En Syrie, particulièrement, que cesse l’effusion de sang et que soit entrepris sans délai le chemin du respect, du dialogue et de la réconciliation, comme le souhaite la communauté internationale. Que les nombreux réfugiés, provenant de ce pays et ayant besoin d’aide humanitaire, trouvent l’accueil et la solidarité qui puissent soulager leurs pénibles souffrances. Que la victoire pascale encourage le peuple irakien à ne ménager aucun effort pour avancer sur le chemin de la stabilité et du développement. Qu’en Terre Sainte, Israéliens et Palestiniens reprennent avec courage le processus de paix. Puisse le Seigneur, victorieux du mal et de la mort, soutenir les communautés chrétiennes du continent africain, leur donner espérance pour affronter les difficultés, les rendre promotrices de paix et artisanes du développement des sociétés auxquelles elles appartiennent. Puisse Jésus ressuscité réconforter les populations de la Corne de l’Afrique en proie à la souffrance et favoriser leur réconciliation; qu’il aide la région des Grands Lacs, le Soudan et le Sud-Soudan, en donnant à leurs habitants la force du pardon. Au Mali, qui traverse un délicat moment politique, puisse le Christ Glorieux accorder la paix et la stabilité. Au Nigeria qui, ces derniers temps, a été le théâtre d’attaques terroristes sanglantes, que la joie pascale donne les énergies nécessaires pour recommencer à construire une société pacifique et respectueuse de la liberté religieuse de tous ses citoyens. Bonne fête de Pâques à tous!".
Après lecture de ce message et avant de donner la bénédiction Urbi et Orbi aux fidèles réunis sur llace et à ceux qui l'écoutaient à travers le monde, le Saint-Père a souhaité Bonnes Pâques en 65 langues.
"Et voici qu’à l’aube du jour après le sabbat, on a trouvé le sépulcre vide... Les signes de la résurrection attestent la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine, de la miséricorde sur la vengeance... Si Jésus est ressuscité, c'est qu'il est arrivé quelque chose de vraiment nouveau, qui change la condition de l’homme et du monde. Alors lui, Jésus, est quelqu’un en qui nous pouvons avoir absolument confiance, et non pas seulement dans son message, mais vraiment en Lui, parce que le Ressuscité n’appartient pas au passé, mais Il est présent aujourd’hui, vivant. Le Christ est espérance et réconfort particulièrement pour les communautés chrétiennes qui sont les plus éprouvées par des discriminations et des persécutions à cause de leur foi. Et par son Eglise, Il est présent comme force d’espérance, proche de toutes les situations humaines de souffrance et d’injustice ».
« Puisse le Christ ressuscité donner espérance au Moyen Orient, afin que toutes les composantes ethniques, culturelles et religieuses de cette Région collaborent pour le bien commun et le respect des droits humains. En Syrie, particulièrement, que cesse l’effusion de sang et que soit entrepris sans délai le chemin du respect, du dialogue et de la réconciliation, comme le souhaite la communauté internationale. Que les nombreux réfugiés, provenant de ce pays et ayant besoin d’aide humanitaire, trouvent l’accueil et la solidarité qui puissent soulager leurs pénibles souffrances. Que la victoire pascale encourage le peuple irakien à ne ménager aucun effort pour avancer sur le chemin de la stabilité et du développement. Qu’en Terre Sainte, Israéliens et Palestiniens reprennent avec courage le processus de paix. Puisse le Seigneur, victorieux du mal et de la mort, soutenir les communautés chrétiennes du continent africain, leur donner espérance pour affronter les difficultés, les rendre promotrices de paix et artisanes du développement des sociétés auxquelles elles appartiennent. Puisse Jésus ressuscité réconforter les populations de la Corne de l’Afrique en proie à la souffrance et favoriser leur réconciliation; qu’il aide la région des Grands Lacs, le Soudan et le Sud-Soudan, en donnant à leurs habitants la force du pardon. Au Mali, qui traverse un délicat moment politique, puisse le Christ Glorieux accorder la paix et la stabilité. Au Nigeria qui, ces derniers temps, a été le théâtre d’attaques terroristes sanglantes, que la joie pascale donne les énergies nécessaires pour recommencer à construire une société pacifique et respectueuse de la liberté religieuse de tous ses citoyens. Bonne fête de Pâques à tous!".
Après lecture de ce message et avant de donner la bénédiction Urbi et Orbi aux fidèles réunis sur llace et à ceux qui l'écoutaient à travers le monde, le Saint-Père a souhaité Bonnes Pâques en 65 langues.
DIGNITE DE LA FEMME
Cité du Vatican, 9 avril 2012 (VIS).Etant à Castelgandolfo pour une période de repos, le Saint-Père a récité le Regina Coeli avec les fidèles rassemblés dans la cour intérieure. Dans de nombreux pays, le lundi de Pâques est férié. C'est l'occasion , a-t-il dit, « d'une promenade ou d'une visite en famille. Je voudrais toutefois que ce soit pour les chrétiens une occasion de se rappeler que la Résurrection est le mystère central de notre foi... Cet événement, qui est décrit par les évangélistes de façon réaliste mais secret, au-delà de la pure connaissance, est une lumière éclatante qui dépasse les yeux. Le récit s'ouvre quand, à l'aube du jour suivant le sabbat, les femmes trouvèrent le tombeau ouvert et vide... Ayant reçu de l'ange l'annonce de la résurrection du Seigneur, en coururent donner la nouvelle aux apôtres. Ayant croisé le Ressuscité, elle se prosternèrent pour l'adorer. Il leur dit : Ne craignez rien et allez annoncer à mes frères d'aller en Galilée, où ils me verrons. Dans l'Evangile, les femmes ont une large place dans le récit des apparitions de Jésus ressuscité, comme dans celui de sa passion et de sa mort. En Israël à l'époque, le témoignage d'une femme n'avait pas de valeur légale, mais ces femmes là avaient vécu une expérience particulière les liant au Seigneur, une expérience fondamentale pour la vie de la communauté chrétienne dès l'aube de l'Eglise... C'est dans la mutation opérée par la Pâque de son fils que Marie est devenue la mère de l'Eglise, la mère de tout chrétiens et de toute leur communauté ».
mercredi 4 avril 2012
LE PAPE REVIENT SUR SON VOYAGE AU MEXIQUE ET A CUBA
Cité du Vatican, 4 avril 2012 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale du mercredi, place St-Pierre, à laquelle assistaient quelques 11.000 personnes, le Pape est revenu sur son récent voyage au Mexique et à Cuba par lequel il a voulu "embrasser tout le continent, en invitant tous à vivre ensemble dans l'espérance et dans l'engagement concret de marcher ensemble vers un avenir meilleur".
Le Pape a rappelé les raisons de son voyage: le bicentenaire de l'indépendance du Mexique et d'autres pays d'Amérique latine, le vingtième anniversaire des relations diplomatiques entre le Mexique et le Saint-Siège, et les 400 ans de la découverte de l'image de la Vierge de la charité d'El Cobre à Cuba.
Une des caractéristiques de cette visite a été l'accueil "extraordinaire, festif et vivant" des Mexicains, signe de "l'affection chaleureuse de tout un peuple". Le Saint-Père a évoqué son étape à León où, en présence des autorités civiles et religieuses, il a souligné "la nécessité de la reconnaissance et de la défense des droits fondamentaux de la personne humaine, parmi lesquels se détache la liberté religieuse" et a assuré de sa "proximité, ceux qui souffrent à cause de plaies sociales, de conflits anciens et nouveaux, de la corruption et de la violence". Cependant, l'enthousiasme de ceux qui l'écoutaient, étaient la preuve de "l'espérance tenace des chrétiens mexicains, espérance qui est restée allumée dans les cœurs malgré les moments difficiles".
Toujours à León, le Pape a rencontré de nombreux enfants et jeunes qui, par leur joie, exprimaient "le fort désir de tous les jeunes du Mexique, de l'Amérique latine et des Caraïbes de vivre en paix, en sérénité et harmonie, dans une société plus juste et réconciliée".
"Les disciples du Seigneur doivent faire croître leur joie d'être chrétiens et la joie d'appartenir à son Eglise. C'est de cette joie que naissent aussi les énergies pour servir le Christ dans les situations difficiles et de souffrance". C'est pourquoi, le Pape a encouragé les milliers de participants à l'eucharistie dominicale au Parc du Bicentenaire à León, à "s'en remettre à la bonté de Dieu tout-puissant qui peut changer de l'intérieur, du cœur, les situations insupportables et obscures". Il a aussi remercié ceux qui "sèment l'Evangile dans des situations complexes et souvent pleine d'obstacles".
Benoît XVI a quitté le Mexique en demandant au peuple mexicain "de rester fidèle au Seigneur et à son Eglise, bien ancré dans ses racines chrétiennes".
Le Pape a ensuite évoqué son voyage à Cuba, où il s'est rendu "avant tout pour soutenir la mission de l'Eglise catholique, engagée à annoncer avec joie l'Evangile, malgré la pauvreté de moyens et les difficultés qui doivent encore être surmontées pour que la religion puisse remplir son service spirituel et formateur dans le domaine public de la société". Le Saint-Père a souligné les bonnes relations existantes entre l'Etat et le Saint-Siège, engagées "au service de la présence vivante et constructive de l'Eglise locale". "J'ai aussi assuré -a-t-il poursuivi- que le Pape porte dans son cœur les préoccupations et les aspirations de tous les Cubains, spécialement de ceux qui souffrent à cause de la limitation de leur liberté".
La première messe célébrée en terre cubaine a été "un autre moment de grande intensité spirituelle", à l'occasion du quatrième centenaire de la découverte de l'image de la Vierge de la charité à El Cobre, patronne de Cuba. Les milliers de personnes présentes étaient "le signe d'une Eglise qui vient de situations difficiles, mais avec un témoignage vivant de charité et de présence active dans la vie des gens".
"J'ai invité les catholiques cubains et toute la population qui espèrent en un avenir meilleur, à revigorer leur foi et à contribuer, par le courage du pardon et de la compréhension, à la construction d'une société ouverte et renouvelée, donnant toujours plus d'espace à Dieu, parce quand Dieu est exclu, le monde devient un lieu inhospitalier pour l'homme", a dit le Saint-Père.
Au cours de ma seconde étape cubaine, La Havane, "les jeunes ont été les principaux protagonistes de l'accueil exubérant sur mon parcours vers la nonciature, où j'ai eu l'opportunité de m'entretenir avec les évêques du pays pour parler des défis que l'Eglise cubaine est appelée à relever, bien consciente que les gens la regardent avec une confiance grandissante".
Au cours de la messe dominicale, a dit le Pape, "j'ai rappelé que Cuba et le monde ont besoin de changements, mais ceux-ci ne seront possibles que si chacun s'ouvre à la vérité intégrale de l'homme, condition incontournable pour atteindre la liberté, et décide de semer autour de lui réconciliation et fraternité... J'ai aussi voulu rappeler que l'Eglise ne demande pas de privilèges, mais de pouvoir proclamer et célébrer aussi publiquement la foi, en portant le message d'espérance et de paix de l'Evangile dans toutes les catégories de la société". Ainsi, Benoît XVI s'est félicité du pas en avant des autorités cubaines et a souligné la nécessité de poursuivre sur ce chemin vers la pleine liberté religieuse.
Depuis son départ, le Saint-Père garde en mémoire ces dizaines de milliers de Cubains qui, malgré la pluie, sont venus le saluer tout au long de sa route vers l'aéroport. Dans son discours de départ, il a rappelé que désormais, les différentes composantes de la société cubaine sont appelées à "un effort de sincère collaboration et de dialogue patient pour le bien de la patrie". Dans cette perspective, sa présence sur l'île a voulu être "un encouragement à ouvrir les portes de son cœur au Christ, source d'espérance et de force pour faire croître le bien".
Benoît XVI a ajouté que son voyage pastoral au Mexique et à Cuba ont été une réussite pastorale et a manifesté son espérance que ces deux pays obtiennent des fruits abondants pour construire un avenir de paix et de fraternité.
Enfin, le Pape a évoqué le Triduum pascal, sommet de l'année liturgique, qui commence demain avec la messe In Coena Domini, et a invité les fidèles à le vivre avec intensité: "Chacun de nous a été aimé par Jésus jusqu'à la fin, c'est-à-dire jusqu'à son don total sur la croix, lorsqu'il a crié: Tout est accompli!. Laissons-nous toucher par cet amour, laissons-nous transformer, pour que se réalise vraiment en nous la résurrection".
Le Pape a rappelé les raisons de son voyage: le bicentenaire de l'indépendance du Mexique et d'autres pays d'Amérique latine, le vingtième anniversaire des relations diplomatiques entre le Mexique et le Saint-Siège, et les 400 ans de la découverte de l'image de la Vierge de la charité d'El Cobre à Cuba.
Une des caractéristiques de cette visite a été l'accueil "extraordinaire, festif et vivant" des Mexicains, signe de "l'affection chaleureuse de tout un peuple". Le Saint-Père a évoqué son étape à León où, en présence des autorités civiles et religieuses, il a souligné "la nécessité de la reconnaissance et de la défense des droits fondamentaux de la personne humaine, parmi lesquels se détache la liberté religieuse" et a assuré de sa "proximité, ceux qui souffrent à cause de plaies sociales, de conflits anciens et nouveaux, de la corruption et de la violence". Cependant, l'enthousiasme de ceux qui l'écoutaient, étaient la preuve de "l'espérance tenace des chrétiens mexicains, espérance qui est restée allumée dans les cœurs malgré les moments difficiles".
Toujours à León, le Pape a rencontré de nombreux enfants et jeunes qui, par leur joie, exprimaient "le fort désir de tous les jeunes du Mexique, de l'Amérique latine et des Caraïbes de vivre en paix, en sérénité et harmonie, dans une société plus juste et réconciliée".
"Les disciples du Seigneur doivent faire croître leur joie d'être chrétiens et la joie d'appartenir à son Eglise. C'est de cette joie que naissent aussi les énergies pour servir le Christ dans les situations difficiles et de souffrance". C'est pourquoi, le Pape a encouragé les milliers de participants à l'eucharistie dominicale au Parc du Bicentenaire à León, à "s'en remettre à la bonté de Dieu tout-puissant qui peut changer de l'intérieur, du cœur, les situations insupportables et obscures". Il a aussi remercié ceux qui "sèment l'Evangile dans des situations complexes et souvent pleine d'obstacles".
Benoît XVI a quitté le Mexique en demandant au peuple mexicain "de rester fidèle au Seigneur et à son Eglise, bien ancré dans ses racines chrétiennes".
Le Pape a ensuite évoqué son voyage à Cuba, où il s'est rendu "avant tout pour soutenir la mission de l'Eglise catholique, engagée à annoncer avec joie l'Evangile, malgré la pauvreté de moyens et les difficultés qui doivent encore être surmontées pour que la religion puisse remplir son service spirituel et formateur dans le domaine public de la société". Le Saint-Père a souligné les bonnes relations existantes entre l'Etat et le Saint-Siège, engagées "au service de la présence vivante et constructive de l'Eglise locale". "J'ai aussi assuré -a-t-il poursuivi- que le Pape porte dans son cœur les préoccupations et les aspirations de tous les Cubains, spécialement de ceux qui souffrent à cause de la limitation de leur liberté".
La première messe célébrée en terre cubaine a été "un autre moment de grande intensité spirituelle", à l'occasion du quatrième centenaire de la découverte de l'image de la Vierge de la charité à El Cobre, patronne de Cuba. Les milliers de personnes présentes étaient "le signe d'une Eglise qui vient de situations difficiles, mais avec un témoignage vivant de charité et de présence active dans la vie des gens".
"J'ai invité les catholiques cubains et toute la population qui espèrent en un avenir meilleur, à revigorer leur foi et à contribuer, par le courage du pardon et de la compréhension, à la construction d'une société ouverte et renouvelée, donnant toujours plus d'espace à Dieu, parce quand Dieu est exclu, le monde devient un lieu inhospitalier pour l'homme", a dit le Saint-Père.
Au cours de ma seconde étape cubaine, La Havane, "les jeunes ont été les principaux protagonistes de l'accueil exubérant sur mon parcours vers la nonciature, où j'ai eu l'opportunité de m'entretenir avec les évêques du pays pour parler des défis que l'Eglise cubaine est appelée à relever, bien consciente que les gens la regardent avec une confiance grandissante".
Au cours de la messe dominicale, a dit le Pape, "j'ai rappelé que Cuba et le monde ont besoin de changements, mais ceux-ci ne seront possibles que si chacun s'ouvre à la vérité intégrale de l'homme, condition incontournable pour atteindre la liberté, et décide de semer autour de lui réconciliation et fraternité... J'ai aussi voulu rappeler que l'Eglise ne demande pas de privilèges, mais de pouvoir proclamer et célébrer aussi publiquement la foi, en portant le message d'espérance et de paix de l'Evangile dans toutes les catégories de la société". Ainsi, Benoît XVI s'est félicité du pas en avant des autorités cubaines et a souligné la nécessité de poursuivre sur ce chemin vers la pleine liberté religieuse.
Depuis son départ, le Saint-Père garde en mémoire ces dizaines de milliers de Cubains qui, malgré la pluie, sont venus le saluer tout au long de sa route vers l'aéroport. Dans son discours de départ, il a rappelé que désormais, les différentes composantes de la société cubaine sont appelées à "un effort de sincère collaboration et de dialogue patient pour le bien de la patrie". Dans cette perspective, sa présence sur l'île a voulu être "un encouragement à ouvrir les portes de son cœur au Christ, source d'espérance et de force pour faire croître le bien".
Benoît XVI a ajouté que son voyage pastoral au Mexique et à Cuba ont été une réussite pastorale et a manifesté son espérance que ces deux pays obtiennent des fruits abondants pour construire un avenir de paix et de fraternité.
Enfin, le Pape a évoqué le Triduum pascal, sommet de l'année liturgique, qui commence demain avec la messe In Coena Domini, et a invité les fidèles à le vivre avec intensité: "Chacun de nous a été aimé par Jésus jusqu'à la fin, c'est-à-dire jusqu'à son don total sur la croix, lorsqu'il a crié: Tout est accompli!. Laissons-nous toucher par cet amour, laissons-nous transformer, pour que se réalise vraiment en nous la résurrection".
JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES MINES ANTIPERSONNEL
Cité du Vatican, 4 avril 2012 (VIS). Après avoir salué en différentes langues les pèlerins du monde entier présents place St-Pierre pour l'audience générale, le Saint-Père a rappelé qu'aujourd'hui, on célébrait la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines antipersonnel. Benoît XVI a fait part de sa proximité envers les victimes et leurs familles et a manifesté son appui "à tous ceux qui s'engagent pour libérer l'humanité de ces engins terribles et sournois qui, comme l'a dit le bienheureux Jean-Paul II lors de l'entrée en vigueur de la Convention sur leur interdiction, 'empêchent les hommes de "marcher ensemble sur les entiers de la vie sans crainte des pièges de destruction et de mort'".
IN MEMORIAM
Cité du Vatican, 4 avril 2012 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces dernières semaines:
-Mgr. John George Chedid, Evêque émérite de Our Lady of Lebanon of Los Angeles des Maronites (Etats-Unis), le 22 mars à 88 ans.
-Mgr. Ante Juric, Archevêque émérite de Split-Makarska (Croatie), le 20 mars à 89 ans.
-Mgr. Edward Materski, Evêque émérite de Radom (Pologne), le 24 mars à 89 ans.
-Mgr. Anárghyros, Evêque titulaire de Grazianopoli (Grèce), le 18 mars à 74 ans.
-Mgr. Paulino Reale, Evêque émérite de Venado Tuerto (Argentine), le 29 mars à 88 ans.
-Mgr. John George Chedid, Evêque émérite de Our Lady of Lebanon of Los Angeles des Maronites (Etats-Unis), le 22 mars à 88 ans.
-Mgr. Ante Juric, Archevêque émérite de Split-Makarska (Croatie), le 20 mars à 89 ans.
-Mgr. Edward Materski, Evêque émérite de Radom (Pologne), le 24 mars à 89 ans.
-Mgr. Anárghyros, Evêque titulaire de Grazianopoli (Grèce), le 18 mars à 74 ans.
-Mgr. Paulino Reale, Evêque émérite de Venado Tuerto (Argentine), le 29 mars à 88 ans.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 4 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
-Mgr. Oscar Omar Aparicio Céspedes, Evêque ordinaire militaire pour la Bolivie. Il était jusqu'ici Evêque titulaire de Cizio et Evêque auxiliaire de La Paz (Bolivie).
- Mgr. Francesco Milito, Evêque d'Oppido Mamertina-Palmi (superficie: 930; population: 179.603; catholiques: 176.250; prêtres: 99; religieux: 182; diacres permanents: 16), en Italie. L'Evêque élu, né en 1948 à Rossano (Italie), et ordonné prêtre en 1972, était jusqu'ici Vicaire épiscopal pour l’œcuménisme et la culture et directeur des archives historiques diocésaines.
-Mgr. Tulio Luis Ramírez Padilla, Evêque auxiliaire de Caracas (superficie: 790; population: 4.435.000; catholiques: 3.781.000; prêtres: 538; diacres: 9; religieux: 1722), au Venezuela. L'Evêque élu, né en 1960 à Caracas, et ordonné prêtre en 1984, était jusqu'ici Vicaire général de Valencia (Venezuela).
-Mgr. Oscar Omar Aparicio Céspedes, Evêque ordinaire militaire pour la Bolivie. Il était jusqu'ici Evêque titulaire de Cizio et Evêque auxiliaire de La Paz (Bolivie).
- Mgr. Francesco Milito, Evêque d'Oppido Mamertina-Palmi (superficie: 930; population: 179.603; catholiques: 176.250; prêtres: 99; religieux: 182; diacres permanents: 16), en Italie. L'Evêque élu, né en 1948 à Rossano (Italie), et ordonné prêtre en 1972, était jusqu'ici Vicaire épiscopal pour l’œcuménisme et la culture et directeur des archives historiques diocésaines.
-Mgr. Tulio Luis Ramírez Padilla, Evêque auxiliaire de Caracas (superficie: 790; population: 4.435.000; catholiques: 3.781.000; prêtres: 538; diacres: 9; religieux: 1722), au Venezuela. L'Evêque élu, né en 1960 à Caracas, et ordonné prêtre en 1984, était jusqu'ici Vicaire général de Valencia (Venezuela).
mardi 3 avril 2012
CHRETIENS ET BOUDDHISTES, DIALOGUE ET EDUCATION
Cité du Vatican, 3 avril 2012 (VIS). Le cardinal Jean-Louis Tauran et Mgr. Pier Luigi Celata, respectivement président et secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, ont signé un message adressé chaque année par ce dicastère aux croyants bouddhistes, à l'occasion de la fête du Vesakh.
Le Vesakh est la principale fête bouddhiste qui rappelle les trois moments fondamentaux de la vie de Gautama le Bouddha. Selon la tradition, le Bouddha historique naquit, fut éclairé et disparut en atteignant le Nirvana au cours de la pleine lune du mois de mai. Cependant, cette fête est mobile et tombe cette année entre le 5 et le 6 mai, alors que la Chine célèbre le huitième jour du quatrième mois du calendrier chinois (28 avril). Pendant cette période, les croyants bouddhistes décorent leurs maisons avec des fleurs et les parfument à l'encens, visitent les temples locaux, écoutent les enseignements des moines et font des offrandes.
Le message de cette année s'intitule: "Chrétiens et bouddhistes: partager la responsabilité de l'éducation des nouvelles générations à la justice et à la paix à travers le dialogue interreligieux". Voici de larges extraits de ce texte:
"Aujourd'hui, dans les salles de classe des écoles et des universités du monde entier, de plus en plus d’étudiants appartenant à diverses religions et croyances sont assis côte à côte et apprennent ensemble, les uns des autres. Cette diversité suscite des défis et appelle à une réflexion plus profonde sur la nécessité d'instruire les jeunes à respecter et à comprendre la croyance religieuse et les pratiques des autres, à grandir dans la connaissance de leur propre foi, à se développer en tant qu'êtres humains responsables tout en demeurant prêts à tendre la main aux étudiants d'autres religions pour résoudre les conflits et promouvoir l'amitié, la justice, la paix et le développement humain authentique".
"Avec Sa Sainteté le pape Benoît XVI, nous reconnaissons que l'éducation vraie nous ouvre à la transcendance ainsi qu’à ceux qui sont autour de nous. Là où l'éducation est une réalité, elle est aussi une opportunité de dialogue dans l’interaction et dans l’écoute réceptive de l’autre. Dans une telle atmosphère, les jeunes sentent qu'ils sont appréciés pour ce qu’ils sont et pour la contribution qu’ils peuvent apporter; l'estime de leurs frères et sœurs dont la croyance et les pratiques religieuses sont différentes des leurs sont une occasion de croissance. Ce climat est alors porteur de joie car ils se découvrent comme des personnes capables de solidarité et de compassion, appelées à construire une société juste et fraternelle, ce qui leur apporte l'espérance en l'avenir".
"En tant que bouddhistes, vous transmettez aux jeunes une sagesse: s'abstenir de nuire aux autres et vivre dans la générosité et la compassion, pratique digne d’estime et de reconnaissance, don précieux pour la société. Voilà une expression concrète à travers laquelle une religion contribue à instruire les jeunes générations, dans le partage des responsabilités et la coopération avec d'autres".
"En fait, les jeunes sont un atout pour toutes les sociétés. Par leur authenticité, ils nous encouragent à trouver une réponse aux questions les plus fondamentales au sujet de la vie et de la mort, sur la justice et la paix, la signification de la souffrance et les raisons de l'espérance. Ainsi, ils nous aident à progresser dans notre pèlerinage vers la Vérité. Par leur dynamisme, comme constructeurs du futur, ils nous contraignent à abattre tous les murs qui, malheureusement, nous séparent toujours. Par leurs interrogations, ils stimulent le dialogue entre les religions et les cultures".
"Nos cœurs sont à l’unisson des vôtres et nous prions pour que, ensemble, nous soyons en mesure de guider les jeunes par notre exemple, aptes à leur enseigner à devenir des instruments de justice et de paix. Partageons la responsabilité commune que nous avons envers les générations présentes et futures en les éduquant à être pacifiques et constructeurs de paix".
Le Vesakh est la principale fête bouddhiste qui rappelle les trois moments fondamentaux de la vie de Gautama le Bouddha. Selon la tradition, le Bouddha historique naquit, fut éclairé et disparut en atteignant le Nirvana au cours de la pleine lune du mois de mai. Cependant, cette fête est mobile et tombe cette année entre le 5 et le 6 mai, alors que la Chine célèbre le huitième jour du quatrième mois du calendrier chinois (28 avril). Pendant cette période, les croyants bouddhistes décorent leurs maisons avec des fleurs et les parfument à l'encens, visitent les temples locaux, écoutent les enseignements des moines et font des offrandes.
Le message de cette année s'intitule: "Chrétiens et bouddhistes: partager la responsabilité de l'éducation des nouvelles générations à la justice et à la paix à travers le dialogue interreligieux". Voici de larges extraits de ce texte:
"Aujourd'hui, dans les salles de classe des écoles et des universités du monde entier, de plus en plus d’étudiants appartenant à diverses religions et croyances sont assis côte à côte et apprennent ensemble, les uns des autres. Cette diversité suscite des défis et appelle à une réflexion plus profonde sur la nécessité d'instruire les jeunes à respecter et à comprendre la croyance religieuse et les pratiques des autres, à grandir dans la connaissance de leur propre foi, à se développer en tant qu'êtres humains responsables tout en demeurant prêts à tendre la main aux étudiants d'autres religions pour résoudre les conflits et promouvoir l'amitié, la justice, la paix et le développement humain authentique".
"Avec Sa Sainteté le pape Benoît XVI, nous reconnaissons que l'éducation vraie nous ouvre à la transcendance ainsi qu’à ceux qui sont autour de nous. Là où l'éducation est une réalité, elle est aussi une opportunité de dialogue dans l’interaction et dans l’écoute réceptive de l’autre. Dans une telle atmosphère, les jeunes sentent qu'ils sont appréciés pour ce qu’ils sont et pour la contribution qu’ils peuvent apporter; l'estime de leurs frères et sœurs dont la croyance et les pratiques religieuses sont différentes des leurs sont une occasion de croissance. Ce climat est alors porteur de joie car ils se découvrent comme des personnes capables de solidarité et de compassion, appelées à construire une société juste et fraternelle, ce qui leur apporte l'espérance en l'avenir".
"En tant que bouddhistes, vous transmettez aux jeunes une sagesse: s'abstenir de nuire aux autres et vivre dans la générosité et la compassion, pratique digne d’estime et de reconnaissance, don précieux pour la société. Voilà une expression concrète à travers laquelle une religion contribue à instruire les jeunes générations, dans le partage des responsabilités et la coopération avec d'autres".
"En fait, les jeunes sont un atout pour toutes les sociétés. Par leur authenticité, ils nous encouragent à trouver une réponse aux questions les plus fondamentales au sujet de la vie et de la mort, sur la justice et la paix, la signification de la souffrance et les raisons de l'espérance. Ainsi, ils nous aident à progresser dans notre pèlerinage vers la Vérité. Par leur dynamisme, comme constructeurs du futur, ils nous contraignent à abattre tous les murs qui, malheureusement, nous séparent toujours. Par leurs interrogations, ils stimulent le dialogue entre les religions et les cultures".
"Nos cœurs sont à l’unisson des vôtres et nous prions pour que, ensemble, nous soyons en mesure de guider les jeunes par notre exemple, aptes à leur enseigner à devenir des instruments de justice et de paix. Partageons la responsabilité commune que nous avons envers les générations présentes et futures en les éduquant à être pacifiques et constructeurs de paix".
BENEDICTION DES ENFANTS DANS LE SEIN MATERNEL
Cité du Vatican, 3 avril 2012 (VIS). Dès la deuxième semaine de mai, à l'occasion de la fête des mères célébrée dans de nombreux pays, un texte du rite de bénédiction des enfants dans le sein maternel, ayant reçu l'approbation du Saint-Siège, sera disponible dans les paroisses des Etats-Unis. C'est ce qu'a communiqué la Conférence des évêques catholiques américains dans une note récente informant les fidèles de la 'recognitio' accordée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Le texte du rite sera imprimé en anglais et espagnol pour répondre aux nécessités du nombre croissant de fidèles hispaniques immigrés dans ce pays.
Le cardinal archevêque de Gavelston-Houston, Mgr. Daniel N. Di Nardo, président du comité d'activités pro-vie de la Conférence épiscopale nord-américaine, a expliqué que la bénédiction a été préparée "pour soutenir les parents qui attendent un enfant, pour favoriser la prière dans la communauté et la reconnaissance du don précieux de la maternité et pour promouvoir le respect de la vie dans le cadre plus large de la société". La bénédiction pourra être impartie aussi bien dans le contexte d'une messe qu'en dehors de celle-ci. A l'avenir, ce texte pourra faire partie du Livre des bénédictions.
La préparation du texte de la bénédiction des enfants dans le sein maternel a été organisée par l'archevêque de Louisville, Mgr. Joseph Edward Kurtz qui, lorsqu'il était évêque de Knoxville, avait demandé au comité d'activités pro-vie s'il existait une prière de cette sorte. Face à une réponse négative, le comité a commencé à préparer un texte qui a été présenté au Comité pour le culte divin en mars 2008. En novembre de la même année, l'assemblée des évêques a approuvé la nouvelle bénédiction qui a alors été envoyée au Saint-Siège en vue d'obtenir la 'recognitio'.
Le cardinal archevêque de Gavelston-Houston, Mgr. Daniel N. Di Nardo, président du comité d'activités pro-vie de la Conférence épiscopale nord-américaine, a expliqué que la bénédiction a été préparée "pour soutenir les parents qui attendent un enfant, pour favoriser la prière dans la communauté et la reconnaissance du don précieux de la maternité et pour promouvoir le respect de la vie dans le cadre plus large de la société". La bénédiction pourra être impartie aussi bien dans le contexte d'une messe qu'en dehors de celle-ci. A l'avenir, ce texte pourra faire partie du Livre des bénédictions.
La préparation du texte de la bénédiction des enfants dans le sein maternel a été organisée par l'archevêque de Louisville, Mgr. Joseph Edward Kurtz qui, lorsqu'il était évêque de Knoxville, avait demandé au comité d'activités pro-vie s'il existait une prière de cette sorte. Face à une réponse négative, le comité a commencé à préparer un texte qui a été présenté au Comité pour le culte divin en mars 2008. En novembre de la même année, l'assemblée des évêques a approuvé la nouvelle bénédiction qui a alors été envoyée au Saint-Siège en vue d'obtenir la 'recognitio'.
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 3 avril 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé:
-Mgr. José Carlos Cabrero Romero, archevêque de San Luis Potosí (superficie: 19.428; population: 1.925.000; catholiques: 1.845.000; prêtres: 264; religieux: 985; diacres permanents: 10), au Mexique. Il était jusqu'ici évêque de Zacatecas. Il succède à Mgr. Luis Morales Reyes dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée pour limite d'âge par le Saint-Père.
-Mgr. Cástor Oswaldo Azuaje Pérez, OCD, évêque de Trujillo (superficie: 7.400; population: 788.000; catholiques: 746.000; prêtres: 117; religieux: 93; diacres permanents: 23), au Venezuela. Il était jusqu'ici évêque auxiliaire de Maracaibo (Venezuela). Il succède à Mgr. Vicente Ramón Hernández Peña dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée pour limite d'âge par le Saint-Père.
-Mgr. José Carlos Cabrero Romero, archevêque de San Luis Potosí (superficie: 19.428; population: 1.925.000; catholiques: 1.845.000; prêtres: 264; religieux: 985; diacres permanents: 10), au Mexique. Il était jusqu'ici évêque de Zacatecas. Il succède à Mgr. Luis Morales Reyes dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée pour limite d'âge par le Saint-Père.
-Mgr. Cástor Oswaldo Azuaje Pérez, OCD, évêque de Trujillo (superficie: 7.400; population: 788.000; catholiques: 746.000; prêtres: 117; religieux: 93; diacres permanents: 23), au Venezuela. Il était jusqu'ici évêque auxiliaire de Maracaibo (Venezuela). Il succède à Mgr. Vicente Ramón Hernández Peña dont la renonciation à la charge pastorale a été acceptée pour limite d'âge par le Saint-Père.
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