CITE DU VATICAN, 3 NOV 2008 (VIS). Le 29 octobre à Manille (Philippines), le Secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants est intervenu dans le cadre du second Forum mondial sur migration et développement (27 - 30 octobre). Dans son discours, Mgr.Agostino Marchetto a précisé d'emblée qu'aucune forme de migration temporaire "ne peut servir de prétexte au non respect total des droits du migrant, notamment du droit au regroupement familial, à la non reconnaissance de sa participation au développement par son travail ou son rapatriement d'argent. Tout manquement en la matière entraînerait une absence de politiques de développement national dans les pays d'origine".
Les gouvernements, a poursuivi le représentant du Saint-Siège, "devraient au contraire continuer à faire en sorte que les phénomènes migratoires ne soient pas la seule option restant à tant de personnes pour accéder à une existence plus digne. Dans les pays d'origine, il faudrait créer plus d'emplois en évitant une politique migratoire minant la société, la famille surtout, qui en est la base. Les avantages potentiels de la migration sont dépassés par les problèmes qu'elle pose aux familles, qui risquent tout simplement la désintégration". Puis Mgr.Marchetto a rappelé que dans "les pays d'accueil le regroupement familial était le meilleur facteur d'intégration des émigrés et d'élimination des problèmes d'illégalité ou d'insécurité publique". Les migrants, a-t-il conclu, "ne sont pas qu'un problème, ils sont un plus pour la société dans la mesure où ils participent à l'activité, obligent à ouvrir les esprits, à stimuler l'économie, la politique et les modèles. C'est seulement ensemble qu'on saura dépasser l'obstacle en ouvrant le monde à un avenir qui appartient à tous".
DELSS/MIGRANTS:DEVELOPPEMENT/MARCHETTO VIS 20081103 (280)
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