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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 28 décembre 2010

APPEL A LA PAIX DANS LE MONDE

CITE DU VATICAN, 25 DEC 2010 (VIS). A midi, en la fête de la Nativité du Seigneur, le Pape a prononcé depuis la loge centrale de la Basilique vaticane, son traditionnel message de Noël et a donné sa bénédiction Urbi et Orbi.

Voici quelques extraits du message:

"Chers frères et sœurs, qui m’écoutez à Rome et dans le monde entier, je vous annonce avec joie le message de Noël: Dieu s’est fait homme, il est venu habiter parmi nous. Dieu n’est pas lointain: il est proche, ou mieux, il est l’"Emmanuel", Dieu-avec-nous. Il n’est pas un inconnu: il a un visage, celui de Jésus. C’est un message toujours nouveau, toujours surprenant, parce qu’il dépasse notre espérance la plus audacieuse. Surtout parce qu’il n’est pas seulement une annonce: il est un évènement, un fait, que des témoins crédibles ont vu, entendu, touché dans la Personne de Jésus de Nazareth!".

"Le Verbe s’est fait chair. Devant cette révélation, resurgit encore une fois en nous la question: comment est-ce possible? Le Verbe et la chair sont des réalités opposées entre elles; comment la Parole éternelle et toute-puissante peut-elle devenir un homme fragile et mortel? Il n’y a qu’une réponse: l’Amour".

"Dieu ne varie pas, Il est Amour depuis toujours et pour toujours... Seulement tous ceux qui s’ouvrent à l’amour sont enveloppés de la lumière de Noël. Il en fut ainsi dans la nuit de Bethléem, et il en est encore ainsi aujourd’hui. L’incarnation du Fils de Dieu est un évènement qui s’est produit dans l’histoire, mais qui en même temps la dépasse".

"Et que cherche en effet, notre cœur, sinon une Vérité qui soit Amour? Il la cherche, l’enfant, avec ses questions si désarmantes et stimulantes; il la cherche, le jeune, qui a besoin de trouver le sens profond de sa vie; ils la cherchent, l’homme et la femme dans leur maturité, pour guider et soutenir leur engagement au sein de la famille et au travail; elle la cherche la personne âgée, pour donner un accomplissement à son existence terrestre".

"L’annonce de Noël est aussi lumière pour les peuples, pour la marche collective de l’humanité. L’Emmanuel, Dieu-avec-nous, est venu comme Roi de justice et de paix. Son Royaume – nous le savons – n’est pas de ce monde, et pourtant il est plus important que tous les royaumes de ce monde. Il est comme le levain de l’humanité; s’il venait à manquer, la force qui fait avancer le véritable développement ferait défaut: l’élan pour collaborer au bien commun, au service désintéressé du prochain, à la lutte pacifique pour la justice. Croire en Dieu qui a voulu partager notre histoire est un encouragement constant à s’y engager, même au milieu de ses contradictions. C’est un motif d’espérance pour tous ceux dont la dignité est offensée et violée, parce que Celui qui est né à Bethléem est venu libérer l’homme de la racine de tout esclavage".

"Puisse la lumière de Noël resplendir de nouveau sur cette Terre où Jésus est né et inspirer Israéliens et Palestiniens dans leur recherche d’une cohabitation juste et pacifique! Que l’annonce consolante de la venue de l’Emmanuel allège leur douleur et réconforte dans leurs épreuves les chères communautés chrétiennes en Irak et dans tout le Moyen-Orient, leur donnant apaisement et espérance pour l’avenir et stimulant les Responsables des Nations à une solidarité active envers elles. Que cela se passe aussi en faveur de ceux qui, en Haïti, souffrent encore des conséquences du tremblement de terre dévastateur et de la récente épidémie de choléra. Que ne soient pas non plus oubliés ceux qui, en Colombie et au Venezuela, mais aussi au Guatemala et au Costa Rica, ont subi récemment des calamités naturelles".

"Puisse la naissance du Sauveur ouvrir des perspectives de paix durable et de progrès authentique aux populations de la Somalie, du Darfour et de la Côte d’Ivoire; promouvoir la stabilité politique et sociale de Madagascar; apporter sécurité et respect des droits humains en Afghanistan et au Pakistan; encourager le dialogue entre le Nicaragua et le Costa Rica; favoriser la réconciliation dans la Péninsule Coréenne".

"Puisse la célébration de la naissance du Rédempteur renforcer l’esprit de foi, de patience et de courage chez les fidèles de l’Eglise en Chine Continentale, afin qu’ils ne se découragent pas à cause des limitations de leur liberté de religion et de conscience et, persévérant dans la fidélité au Christ et à son Eglise, qu’ils maintiennent vive la flamme de l’espérance. Que l’amour du Dieu avec nous donne persévérance à toutes les communautés chrétiennes qui souffrent la discrimination et la persécution, et inspire les responsables politiques et religieux à s’engager pour le plein respect de la liberté religieuse de tous".

Après son message, le Pape a souhaité Joyeux Noël en 65 langues et a accordé sa bénédiction Urbi et Orbi (à Rome et au monde).
MESS/ VIS 20101228 (800)

LA SAINTE FAMILLE, MODELE DE VIE

CITE DU VATICAN, 26 DEC 2010 (VIS). Aujourd'hui, premier dimanche après la solennité de Noël et fête de la Sainte Famille, Benoît XVI a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place Saint-Pierre.

"Dans la pauvre grotte de Bethléem... -a dit le Pape-, resplendit une intense lumière, reflet du profond mystère qui entoure cet enfant et que Marie et Joseph gardent dans leur cœur... ils conservent en effet au fond d'eux les paroles de l'annonce de l'ange à Marie: celui qui naîtra sera appelé Fils de Dieu".

"La naissance de chaque enfant porte en elle quelque chose de ce mystère! Les parents qui la reçoivent comme un don et qui souvent, en parlent ainsi, le savent bien... En effet, les êtres humains vivent la procréation non comme un simple acte reproductif, mais en perçoivent la richesse sachant que chaque créature humaine qui arrive sur la terre est le signe par excellence du Créateur et Père qui est aux cieux".

"Combien est donc important que chaque enfant, en venant au monde, soit accueilli par la chaleur d'une famille! Le confort n'importe pas: Jésus est né dans une étable et a eu une mangeoire comme premier berceau, mais l'amour de Marie et de Joseph lui a fait sentir la tendresse et la beauté d'être aimés. Les enfants ont besoin de cela, de l'amour du père et de la mère. C'est cela qui leur donne la sécurité et qui, en grandissant, leur permet de découvrir le sens de la vie. La sainte famille de Nazareth a traversé beaucoup d'épreuves, comme celle...du "massacre des innocents" qui contraint Joseph et Marie à émigrer en Egypte. Mais, confiant en la divine Providence, ils trouvèrent la stabilité et donnèrent à Jésus une enfance sereine et une solide éducation".

La sainte Famille, a conclu le Saint-Père, "est sans doute unique mais elle est en même temps un modèle de vie pour chaque famille, parce que Jésus, vrai homme, a voulu naître dans une famille humaine et ainsi, l'a bénie et consacrée. Confions donc à la Vierge et à saint Joseph toutes les familles afin qu'elles ne se découragent pas face aux épreuves et aux difficultés, mais qu'elles cultivent toujours l'amour conjugal et se consacrent avec confiance au service de la vie et de l'éducation".

Après la prière mariale, le Saint-Père a lancé un nouvel appel à la paix, l'espérance et la réconciliation.

"En cette période de Noël, le souhait et l'invocation du don de la paix se sont fait encore plus intenses. Mais notre monde continue d'être marqué par la violence, spécialement contre les disciples du Christ. J'ai appris avec grande tristesse l'attentat dans une église catholique des Philippines alors que l'on y célébrait la messe de Noël, ainsi que l'attaque d'églises chrétiennes au Nigeria. La terre s'est encore couverte de sang dans d'autres parties du monde comme au Pakistan. Je désire exprimer mes condoléances pour les victimes de ces violences absurdes et renouvelle une fois encore mon appel à abandonner la voie de la haine pour trouver des solutions aux conflits et donner aux populations sécurité et sérénité. En ces jours où nous célébrons la sainte famille qui vécut la dramatique expérience de la fuite en Egypte à cause de la furie homicide d'Hérode, souvenons-nous aussi de tous ceux -et en particulier des familles- qui sont contraints d'abandonner leurs maisons à cause de la guerre, de la violence et de l'intolérance. Je vous invite donc à vous unir à moi dans la prière pour demander avec force au Seigneur de toucher le coeur des hommes pour leur apporter espérance, réconciliation et paix".
ANG/ VIS 20101228 (600)

DEJEUNER AVEC LES PERSONNES DEMUNIES


CITE DU VATICAN, 26 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a pris part aujourd'hui à un déjeuner qu'il a lui-même offert aux personnes assistées par les diverses communautés romaines des Missionnaires de la Charité, à l'occasion du 100 anniversaire de la naissance de la bienheureuse mère Teresa de Calcutta.

Quelque 350 personnes des divers centres d'accueil étaient invitées à ce déjeuner qui s'est déroulé dans la Salle Paul VI, ainsi que près de 150 religieuses et religieux, parmi lesquels des missionnaires de la Charité, des frères contemplatifs, des prêtres et des séminaristes.

Après les paroles de bienvenue de la Supérieure générale des Missionnaires de la Charité de Mère Teresa de Calcutta, soeur Mary Prema Pierick, le Pape a demandé aux personnes présentes de "laisser la lumière de l'Enfant-Jésus, du Fils de Dieu fait homme, illuminer notre vie pour la transformer en lumière comme nous le voyons particulièrement dans la vie des saints". Il a ainsi évoqué le témoignage de la bienheureuse Teresa de Calcutta, "reflet de la lumière de l'amour de Dieu. La célébration des cent ans de sa naissance est l'occasion de remercier et de réfléchir à un engagement renouvelé et joyeux au service du Seigneur et des frères, spécialement des plus nécessiteux".

Le Saint-Père a souligné que la bienheureuse Teresa de Calcutta "vécut la charité avec tous sans distinction mais avec une préférence pour les plus pauvres et abandonnés: un signe lumineux de la paternité et de la bonté de Dieu. Elle a su reconnaître en chacun le visage du Christ, aimé par elle de tout son être: le Christ qu'elle adorait et recevait dans l'Eucharistie et qu'elle ne cessait de rencontrer sur les routes et dans les rues, devenant image vivante de Jésus qui verse sur les blessures de l'homme la grâce de l'amour miséricordieux".

"A ceux qui se demandent pourquoi Mère Teresa est devenue si célèbre, la réponse est simple: parce qu'elle a vécu de façon humble et cachée, par amour et pour l'amour de Dieu. Elle-même affirmait que son plus grand désir était d'aimer Jésus et de le servir dans les pauvres. Son petit visage, avec ses mains jointes ou alors qu'elle caressait un malade, un lépreux, un moribond ou un enfant, est le signe visible d'une existence transformée par Dieu. Dans la nuit de la douleur humaine, elle a fait resplendir la lumière de l'Amour divin et a aidé tant de coeurs à trouver cette paix que seul Dieu peut donner".

Benoît XVI a invité à remercier le Seigneur "pour que dans la bienheureuse Teresa de Calcutta, nous puissions voir comme notre existence peut changer en rencontrant Jésus, comme elle put devenir pour les autres le reflet de la lumière de Dieu. Elle a donné à tant d'hommes et de femmes en situation de misère et de souffrance, la consolation et la certitude que Dieu n'abandonne personne, jamais! Sa mission continue à travers ceux qui, ici comme dans d'autres parties du monde, vivent son charisme d'être missionnaires de la Charité".

"Notre gratitude est grande -a-t-il poursuivi-, chères soeurs, chers frères, pour votre présence humble, discrète, cachée des regards humains, mais extraordinaire et précieuse pour le cœur de Dieu. Votre témoignage de vie dit à l'homme en quête de bonheur illusoire, où se trouve la vraie joie: dans le partage, le don, et l'amour gratuit de Dieu qui rompt la logique de l'égoïsme humain".

Le Pape a conclu en assurant les personnes présentes de sa prière et leur disant qu'il les portait "dans son cœur, les entourant tous de son affection paternelle".
AC/ VIS 20101228 (590)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 27 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Le P.Gabriel Sayaogo, Evêque de Manga (superficie: 9.870, population: 574.622, catholiques: 107.104, prêtres: 16, religieux: 247), au Burkina Faso. L'évêque élu, né en 1962 à Niességa (Burkina Faso), a été ordonné prêtre en 1991. Il était jusqu'ici Vicaire général du diocèse de Ouahigouya (Burkina Faso). Il succède à Mgr.Wenceslas Compaoré dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

Il avait nommé hier, 27 décembre le P.Ferenc Palánki, Auxiliaire de l'Archevêque de Eger (Hongrie). L'Evêque élu, né en 1964 à Balassagyarmat (Hongrie), a été ordonné prêtre en 1994. Il était jusqu'ici Directeur spirituel du Séminaire propédeutique de Vác (Hongrie).
NER:RE:NEA/ VIS 20101227 (120)

jeudi 23 décembre 2010

CELEBRATIONS LITURGIQUES DU SAINT-PERE SUR INTERNET ET IPHONE

CITE DU VATICAN, 23 DEC 2010 (VIS). A l'occasion des fêtes de Noël, les sites Internet de Radio Vatican (www.radiovaticana.va), du Conseil Pontifical des Communications Sociales (www.pccs.va) et le site www.pope2you.net, en étroite collaboration avec le CTV (Centre de la télévision du Vatican), et grâce à l'accord avec Telecom Italia, offriront un nouveau service aux usagers d'Internet: la possibilité de suivre en direct les célébrations liturgiques présidées par le Saint-Père durant les fêtes.

Les célébrations présidées par Benoît XVI,  la Sainte Messe de la veillée (vendredi 24 décembre à partir de 22 heures, le Message de Noël avec la Bénédiction "Urbi et Orbi" du 25 décembre à midi et la Sainte Messe pour la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier à 10 heures, seront diffusées en direct audio/vidéo sur Internet en six langues:  italien, français, anglais, allemand, espagnol et portugais. Pour la veillée du 24 décembre, il y aura aussi le commentaire en chinois et pour les célébrations du 1er janvier le commentaire en arabe. De plus, un canal audio sans commentaire sera disponible avec uniquement l'audio en prise directe. 

Le service se base sur la plateforme technologique Content Delivery Network de Telecom Italia qui offre la distribution rapide et efficace des contenus multimédia les rendant disponibles via web et iPhone dans tous les pays du monde.
.../                                        VIS 20101223 (220)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 23 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

- L'Evêque William Slattery, O.F.M., Archevêque Métropolitain de Pretoria (superficie: 16.579; population: 6.102.000; catholiques: 206.200; prêtres: 109; religieux: 273; diacres: 11), Afrique du Sud et Ordinaire Militaire pour l'Afrique du Sud. Il était jusqu'ici Evêque de Kokstad.

- Mgr. Abel Gabuza, Evêque de Kimberley (superficie: 123.083; population: 1.968.000; catholiques: 121.050; prêtres: 40; religieux: 25; diacres: 4), Afrique du Sud. L'Evêque élu, né en 1955 à Alexandra (Afrique du Sud) et ordonné prêtre en 1984, était jusqu'ici Administrateur Apostolique de l'Archidiocèse de Pretoria (Afrique du Sud).

- Don Savio Hon Tai-Fai, S.D.B., Secrétaire de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples, actuellement Professeur de Théologie au Séminaire de Hong Kong,  Membre de la Commission Théologique Internationale et Académicien Ordinaire de l'Académie Pontificale de Théologie, l'élevant en même temps à la dignité d'Archevêque. L'Archevêque élu est né en 1950, a prononcé ses premiers voeux religieux en 1969, ceux perpétuels en 1975 et fut ordonné prêtre en 1982.

- L'Archevêque Francesco Coccopalmerio, Membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, actuellement Président du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs.
NER:NAV                                              VIS 20101223 (100)

AVIS

CITE DU VATICAN, 23 DEC 2010 (VIS). Le VIS souhaite à ses lecteurs un saint et heureux Noël et informe qu'en raison des fêtes de Noël le service ne sera pas diffusé du 24 au 27 décembre. La diffusion du VIS reprendra mardi 28 décembre.
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mercredi 22 décembre 2010

NOTE DE LA CONGREGATION POUR LA DOCTRINE


CITE DU VATICAN, 22 DEC 2010 (VIS). Voici la Note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, rendue publique hier soir, relative à certaines interprétations du récent livre de Benoît XVI et à la banalisation de la sexualité:

"A l’occasion de la publication de...Lumière du monde, diverses interprétations erronées se sont exprimées, qui ont semé la confusion sur la position de l’Eglise catholique quant à certaines questions de morale sexuelle. La pensée du Pape a été souvent instrumentalisée à des fins et à des intérêts sans lien avec le sens de ses paroles, alors qu’elle se comprend très bien quand on lit dans leur intégralité les chapitres où il est fait allusion à la sexualité humaine. L’intention du Saint-Père est claire: retrouver la grandeur du dessein de Dieu sur la sexualité, en évitant sa banalisation aujourd’hui courante. Certaines interprétations ont présenté les paroles du Pape comme des affirmations en contradiction avec la tradition morale de l’Eglise. Cette hypothèse a été saluée comme un tournant positif par certains. D’autres, en revanche, ont manifesté leur inquiétude, comme s’il s’agissait d’une rupture avec la doctrine sur la contraception et avec l’attitude de l’Église dans la lutte contre le sida. En réalité, les paroles du Pape qui font allusion en particulier à un comportement gravement désordonné, en l’occurrence la prostitution ne modifient ni la doctrine morale, ni la pratique pastorale de l’Eglise".

"Comme il ressort du passage en question, le Saint-Père ne parle ni de morale conjugale, ni même de norme morale sur la contraception. Cette norme, traditionnelle dans l’Eglise, a été reprise en des termes très précis par Paul VI dans l’encyclique Humanae Vitae: Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation. L’idée qu’on puisse déduire des paroles de Benoît XVI qu’il est licite, dans certains cas, de recourir à l’usage du préservatif pour éviter les grossesses non désirées, est tout à fait arbitraire et ne correspond ni à ses paroles ni à sa pensée. A ce sujet, le Pape propose au contraire des chemins humainement et éthiquement viables, sur lesquels les pasteurs sont appelés à travailler plus et mieux, c’est-à-dire des voies qui respectent pleinement le lien insécable du sens unitif avec le sens procréatif de chaque acte conjugal, grâce au recours éventuel aux méthodes naturelles de régulation de la fécondité en vue d’une procréation responsable... Le Saint-Père se référait au cas totalement différent de la prostitution, comportement que la morale chrétienne a toujours considéré comme un acte gravement immoral. Au sujet de la prostitution, la recommandation de la tradition chrétienne tout entière, et pas seulement la sienne, peut se résumer dans les paroles de saint Paul: Fuyez la fornication. La prostitution doit donc être combattue, et les organismes d’aide de l’Eglise, de la société civile et de l’Etat, doivent travailler pour libérer les personnes impliquées".

"Il convient de relever que la situation qui s’est créée, par suite de la propagation actuelle du Sida dans de nombreuses régions du monde, a rendu le problème de la prostitution encore plus dramatique. Celui qui se sait infecté par le VIH et donc susceptible de transmettre l’infection, commet non seulement un péché grave contre le sixième commandement, mais aussi un autre contre le cinquième, puisqu’il met sciemment en danger la vie d’une autre personne, ce qui a également des répercussions sur la santé publique. A cet égard, le Saint-Père affirme clairement que les préservatifs ne constituent pas la solution véritable et morale au problème du Sida et aussi que la seule fixation sur le préservatif représente une banalisation de la sexualité, parce qu’on ne veut pas faire face à l’égarement humain qui est à la base de la transmission de la pandémie. Par ailleurs, il est indéniable que celui qui recourt au préservatif dans le but de diminuer le risque pour la vie d’une autre personne, entend réduire le mal lié à son comportement désordonné. En ce sens, le Saint-Père note que le recours au préservatif, dans l’intention de réduire le risque de contamination, peut cependant constituer un premier pas sur le chemin d’une sexualité vécue autrement, une sexualité plus humaine. Cette observation est tout à fait compatible avec l’autre affirmation du Saint-Père: Ce n’est pas la bonne manière de répondre au mal que constitue l’infection par le virus VIH. Certains ont interprété les paroles de Benoît XVI en recourant à la théorie de ce qu’on appelle le moindre mal. Cette théorie, toutefois, est susceptible d’interprétations déviantes de caractère proportionnaliste. Une action mauvaise par son objet, même s’il s’agit d’un moindre mal, ne peut être licitement voulue. Le Saint-Père n’a pas dit que la prostitution avec recours au préservatif pouvait être licitement choisie comme un moindre mal, comme certains l’ont soutenu. L’Eglise enseigne que la prostitution est immorale et doit être combattue. Celui qui, pourtant, en la pratiquant, tout en étant infecté par le VIH, s’emploie à réduire le risque de contamination, y compris par l’utilisation du préservatif, peut accomplir un premier pas vers le respect de la vie des autres, même si le mal de la prostitution demeure dans toute sa gravité. Ces jugements sont en harmonie avec tout ce que la tradition théologico-morale de l’Eglise a soutenu aussi par le passé".

"En conclusion, dans la lutte contre le Sida, les membres et les institutions de l’Eglise catholique savent qu’ils doivent rester proches des personnes, en soignant les malades. Ils savent aussi qu’ils doivent former tout le monde à vivre l’abstinence avant le mariage et la fidélité au sein de l’alliance conjugale. A cet égard, il faut également dénoncer les comportements qui banalisent la sexualité, car comme le dit le Pape, ils sont justement à l’origine d’un phénomène dangereux: bien des personnes ne perçoivent plus dans la sexualité l’expression de leur amour. C’est la raison pour laquelle le combat contre la banalisation de la sexualité est aussi une partie de la lutte menée pour que la sexualité soit vue sous un jour positif, et pour qu’elle puisse exercer son effet bénéfique dans tout ce qui constitue notre humanité".
OP/ VIS 20101222 (1040)

DANS L'ATTENTE DE NOEL


CITE DU VATICAN, 22 DEC 2010 (VIS). Pour la dernière audience générale de l'année, Benoît XVI a parlé de Noël qui s'approche, de ce moment "où commence notre salut, où tout s'est accompli, où se sont croisées les attentes du monde et du coeur de l'homme". Pour le chrétiens, a-t-il ajouté, c'est une attente joyeuse, pour qui "désire vivre positivement cette rencontre renouvelée avec celui qui vient habiter parmi nous, Jésus, le Christ, le fils incarné de Dieu. Nous faisons nôtres les dispositions de qui accueillit en premier le Messie, Zacharie et Elisabeth, les bergers, les petites gens, Marie et Joseph au premier chef... L'Ancien Testament constitue une grande promesse, celle de la venue d'un sauveur... Notre attente, qui fait suite à travers les siècles à celle des personnages bibliques...fait que toute notre vie est animée et tendue par un profond désir de ce qu'il y a de plus vrai, de plus beau et de plus grand, choses que notre esprit et notre coeur entrevoient, qui se réalisent enfin sous nos yeux".

"Le Sauveur vient pour annuler l'oeuvre du mal et tout ce qui nous tient encore éloignés de Dieu, pour rendre à sa splendeur la paternité initiale... Sa venue n'a pour but que de nous montrer comment comprendre et aimer le monde et tout ce qui l'entoure, avec les yeux mêmes de Dieu. Le Verbe devenu nouveau-né nous aide à comprendre comment Dieu agit, afin que nous soyons capables de nous laisser transformer par sa bonté et son infinie miséricorde. Dans la nuit de ce monde, laissons nous surprendre et éclairer par cette venue, par l'étoile qui, de l'orient, inonde l'univers de joie... Purifions donc notre conscience et notre vie de ce qui est contraire à cette venue, pensées, paroles et actes pour faire le bien et aider à l'avènement de la paix et de la justice dans ce monde, pour chaque homme qui marche à la rencontre du Seigneur". Puis le Saint-Père a conclu sa catéchèse en affirmant que la crèche est le symbole de Noël. Elle est "l'expression de notre attente, ainsi qu'un remerciement pour celui qui vient, dans la pauvreté et la simplicité, partager notre condition humaine. Je me réjouis de la santé de la traditionnelle crèche familiale, mais aussi des crèches dressées dans les lieux publics. Ce beau témoignage de foi chrétienne est une image de l'amour infini du Père envers l'humanité entière. Puisse le coeur des enfants comme des adultes vibrer encore devant la crèche".
AG/ VIS 20101222 (420)

POSSESSION CARDINALICE

CITE DU VATICAN, 22 DEC 2010 (VIS). Samedi 1 janvier, à 18 h, le Cardinal Kurt Koch, Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, prendra possession de la diaconie de Notre Dame du Sacré Coeur, Corso Rinascimento 27.
OCL/ VIS 20101222 (50)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 22 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Mário Marquez, OFM.Cap., Evêque de Santiago Joaçaba (superficie: 10.283, population: 326.000, catholiques: 244.000, prêtres: 38, diacres: 1, religieux: 54), au Brésil. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Evêque de Vitória (Brésil).

-Le P.Agenor Girardi, MSC, Auxiliaire de l'Archevêque de Porto Alegre (Brésil). L'Evêque élu, né en 1952 à Orleans (Brésil), a émis ses voeux religieux et a été ordonné prêtre en 1982. Il était jusqu'ici Curé de la paroisse St.Joseph de Palmas (Brésil).

-Le P.José Carlos Chacorowski, CM, Auxiliaire de l'Archevêque de Sao Luís do Maranhao (Brésil). L'Evêque élu, né en 1956 à Curitiba (Brésil), a prononcé ses voeux religieux et a été ordonné prêtre en 1980. Il était jusqu'ici Directeur pour l'Amazonie des Filles de la charité.
NER:NEA/ VIS 20101222 (140)

mardi 21 décembre 2010

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 21 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a accepté pour limite d'âge la renonciation de Mgr.Francisco C.San Diego, à la charge pastorale du diocèse de Pasig (Philippines).
RE/                                                                            VIS 20101221(40)

IN MEMORIAM

CITE DU VATICAN, 21 DEC 2010 (VIS). Voici les données relatives aux prélats décédés ces dernières semaines:

-Mgr.Michael Bunluen Mansap, Evêque émérite d'Ubon Ratchathani (Thaïlande), le 2 décembre à 81 ans.

-Mgr.Bernard Patrick Devlin, Evêque émérite de Gibraltar (Gibraltar/GB), le 15 décembre à 89 ans.

-Mgr.José Dos Santos Garcia, SMP, Evêque émérite de Porto Amplia (Mozambique), le 11 décembre à 97 ans.

-Mgr.Ambrosio Echebarría Arroita, Evêque émérite de Barbastro-Monzón (Espagne), le 6 décembre à 88 ans.

-Le Cardinal Michele Giordano, Archevêque émérite de Naples (Italie), le 2 décembre à 80 ans.

-Mgr.Raymond Philip Kalisz, SVD, Evêque émérite de Wewak (Papouasie-Nouvelle Guinée), le 12 décembre à 83 ans.

-Mgr.Ferenc Keszthelyi, O.Cist., Evêque émérite de Vác (Hongrie), le 6 décembre à 82 ans.

-Mgr.Júlio Tavares Rebimbas, Archevêque Evêque émérite de Porto (Portugal), le 6 décembre à 88 ans.

-Mgr.John Thomas Steinbock, Evêque de Fresno (USA), le 5 décembre à 73 ans.

-Mgr.George Otto Wirz, ex Auxiliaire de Madison (USA), le 23 novembre à 81 ans.
DECES/...                                                    VIS 20101221 (170)

lundi 20 décembre 2010

JOURNEE MONDIALE DU MALADE

CITE DU VATICAN, 18 DEC 2010 (VIS). Aujourd'hui a été publié le Message du Saint-Père pour la XIX Journée mondiale du malade (11 février 2011, fête de Notre-Dame de Lourdes). Il y rappelle d'abord sa visite pastorale à Turin, en mai dernier, où "il a pu prier devant le Saint-Suaire, face à ce visage souffrant qui nous invite à méditer sur celui qui a pris sur lui la passion de l'homme de tout temps et tout lieu, ainsi que nos souffrances, nos difficultés et nos péchés". Après avoir dit que "la souffrance est toujours pleine de mystère, difficile à accepter et à porter", Benoît XVI évoque l'apôtre Thomas ayant du mal à croire en la passion rédemptrice du Christ et qui se trouvant "face au Christ montrant ses plaies, transforme sa réponse en une émouvante profession de foi: Mon Seigneur et mon Dieu! C'est précisément à travers les plaies du Christ -poursuit-il- que nous pouvons voir, avec les yeux de l'espérance, tous les maux qui affligent l'humanité... Dieu, Vérité et Amour en personne, a voulu souffrir pour nous et avec nous. Il s'est fait homme pour partager avec l'homme sa souffrance, réellement, dans sa chair et son sang. Ainsi, est entré dans toute souffrance humaine Celui qui partage la souffrance et l'épreuve. Dans chaque souffrance se diffuse la consolation, consolation de l'amour participant de Dieu pour faire surgir l'étoile de l'espérance".

  Le Saint-Père parle ensuite de la Journée mondiale de la jeunesse (Madrid août 2011) et s'adresse aux jeunes "qui vivent l'expérience de la maladie. Souvent, la passion et la croix de Jésus font peur car elles semblent être la négation de la vie. En réalité, c'est exactement le contraire! La croix est le "oui" de Dieu à l'homme... Lui seul est capable de libérer le monde du mal et de faire grandir son Royaume de justice, de paix et d'amour auquel nous aspirons tous". Il manifeste son affection à tous et à chacun des malades "se rendant participant des souffrances et des espérances que vous vivez quotidiennement en union au Christ crucifié et ressuscité afin qu'il vous donne la paix et la guérison du cœur. Près de vous, avec lui, veille la Vierge Marie que nous invoquons avec confiance Salut des infirmes et Consolatrice des affligés". A la fin de son message, le Pape a invité les autorités "à investir davantage d'énergie dans les structures sanitaires pour venir en aide et au soutien des personnes souffrantes, surtout des plus pauvres et de ceux qui sont dans le besoin", et a adressé ses salutations affectueuses "aux évêques, prêtres, personnes consacrées, séminaristes, professionnels de la santé, volontaires et tous ceux qui se consacrent avec amour à soigner et alléger les souffrances de chaque frère ou sœur malade, dans les hôpitaux ou maisons de soins, et dans les familles: sachez toujours voir dans le visage des malades, le visage des visages, celui du Christ".
MESS/                                                 VIS 20101220 (490)

VISITE A LA BIBLIOTHEQUE VATICANE

CITE DU VATICAN, 18 DEC 2010 (VIS). Benoît XVI a visité ce matin la Bibliothèque apostolique vaticane, à peine réouverte après trois ans de travaux, et qu'il avait visitée en juin 2007, dès avant la restauration. Accueilli par le Cardinal Raffaele Farina, SDB, Archiviste et Bibliothécaire, accompagné de Mgr.Cesare Pasini, Préfet de la Bibliothèque, et de M.Ambrogio M.Piazzoni, Vice Préfet. Après avoir salué les membres du Conseil de la BAV, il a béni les locaux restaurés. On lui présenté les travaux puis il a parcouru les différentes sections de l'institution. Le Pape a également félicité le personnel en réaffirmant l'importance de la Bibliothèque vaticane pour le Saint-Siège et pour l'Eglise universelle.
BXVI-VISITE/                                                 VIS 20101220 (120)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 18 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

-Mgr.Joseph Karikkassery, Evêque de Kottapuram (superficie: 3.300, population: 3.333.467, catholiques: 89.569, prêtres: 137, religieux: 330), en Inde. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Verapoly (Inde).

-L'Abbé Santiago Gómez Sierra, Auxiliaire de l'Archevêque de Séville (Espagne). L'Evêque élu, né en 1957 à Madridejos (Espagne) et ordonné prêtre en 1982, était jusqu'ici Doyen du chapitre cathédral de Cordoue (Espagne).

-Mgr.Antonio Mennini, Nonce apostolique en Grande-Bretagne, jusqu'ici Nonce en Russie et en Ouzbékistan.

-Le Cardinal Ivan Dias, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, son Envoyé spécial à la clôture de l'Année jubilaire de l'Eglise du Vietnam (4 - 6 janvier 2011).
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SERVITEUR HUMBLE ET FIDELE

CITE DU VATICAN, 19 DEC 2010 (VIS). Aujourd'hui à midi, quatrième dimanche de l'Avent, le Pape a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St.Pierre. Il a évoqué  l'Evangile de Matthieu, qui raconte "la naissance de Jésus du point de vue de Joseph", l'époux promis de Marie, qui "avant qu'ils eussent habités ensemble, avait conçu par la vertu du Saint-Esprit". Dans ce texte, "saint Joseph est présenté comme un homme juste et fidèle à la loi de Dieu, disponible pour accomplir sa volonté. C'est pourquoi il entre dans le mystère de l'Incarnation après qu'un ange du Seigneur, lui apparaissant en songe, lui annonce: Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie ton épouse car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés". Ecartant la pensée de répudier Marie, il l'a prit chez lui car ses yeux voyaient alors en elle l'œuvre de Dieu". Bien que troublé, a observé le Saint-Père, "Joseph agit comme le lui avait ordonné l'ange du Seigneur, sûr de faire ce qui était juste. En donnant le nom de Jésus à cet enfant régnant sur tout l'univers, il s'ajoute à la liste des serviteurs humbles et fidèles, semblable aux anges et aux prophètes, aux martyrs et aux apôtres... Saint Joseph annonce les prodiges du Seigneur, témoignant de la virginité de Marie, de l'action gratuite de Dieu et protégeant la vie terrestre du Messie. Vénérons donc le père légal de Jésus car en lui se dessine l'homme nouveau qui regarde avec confiance et courage vers l'avenir, ne suit pas son propre projet mais se fie totalement à l'infinie miséricorde de celui qui accomplit les prophéties et ouvre l'ère du salut".

  Benoît XVI a conclu sa réflexion en confiant à saint Joseph, patron universel de l'Eglise "tous les pasteurs", et en les encourageant à offrir "aux fidèles chrétiens et au monde entier la proposition humble et quotidienne des paroles et des gestes du Christ... Invoquons avec foi la Vierge Marie, pleine de grâce...afin qu'en ce Noël désormais proche, nos yeux s'ouvrent et voient Jésus et que notre cœur se réjouisse de cette admirable rencontre d'amour".
ANG/                                                VIS 20101220 (380)

VOEUX A LA CURIE ROMAINE

CITE DU VATICAN, 20 DEC 2010 (VIS). Ce matin s'est déroulée la traditionnelle rencontre du Pape avec le Sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l'Etat de la Cité du Vatican pour l'échange des vœux de Noël. Passant en revue les principaux évènements de l'année, Benoît XVI a d'abord évoqué l'Année sacerdotale qui a commencé "avec une grande joie et, grâce à Dieu, nous avons pu la conclure avec une grande gratitude bien qu'elle se soit déroulée différemment de ce à quoi nous nous attendions. Chez nous les prêtres et chez les laïcs, même aussi chez les jeunes, a été renouvelée la conscience de ce que ce don représente le sacerdoce de l'Eglise catholique qui nous a été confiée par le Seigneur. Nous nous sommes rendus compte, à nouveau, combien il était beau que des hommes soient autorisés à prononcer au nom de Dieu et avec son plein pouvoir la parole du pardon, et d'être ainsi en mesure de changer le monde et la vie, que des hommes soient autorisés à prononcer les paroles de la consécration...et de pouvoir être, avec la force du Seigneur, proche des autres dans leurs joies et leurs souffrances. Nous avons donc été plus que touchés lorsque justement cette année et dans une dimension inimaginable pour nous, nous avons eu connaissance d'abus contre des mineurs commis par des prêtres qui transforment le sacrement en son contraire: sous le manteau du sacré, ils blessent profondément la personne humaine dans son enfance et leur causent un dommage pour toute leur vie".

  Puis il a rappelé "une vision de sainte Hildegarde de Bingen qui décrit de façon surprenante ce que nous avons expérimenté cette année... Dans cette vision...le visage de l'Eglise était couvert de poussière, et c'est ainsi que nous l'avons vu. Son vêtement était déchiré à cause des prêtres. Nous l'avons vu cette année tel qu'elle l'a vu et exprimé. Nous devons accueillir cette humiliation comme une exhortation à la vérité et un appel au renouveau. Seule la vérité sauve. Nous devons nous interroger sur ce que nous pouvons faire pour réparer le plus possible l'injustice créée. Nous devons nous demander ce qui n'allait pas dans notre annonce, dans toute notre façon de configurer l'être chrétien pour qu'une telle chose puisse se produire... Nous devons prendre de nouvelles résolutions dans la foi et dans le bien. Nous devons être capables de pénitence. Nous devons nous efforcer de faire tout notre possible dans la préparation au sacerdoce pour qu'une telle chose ne puisse plus se produire. J'en profite pour remercier de tout cœur ceux qui s'engagent pour aider les victimes et pour leur redonner confiance en l'Eglise et la capacité de croire à son message". Benoît XVI a rappelé qu'au cours de ses rencontres "avec les victimes de ce péché", il a toujours trouvé "des personnes qui avec un grand dévouement sont aux côtés de ceux qui souffrent et qui ont été blessés. Je profite de cette occasion pour remercier aussi tous les bons prêtres qui transmettent en humilité et foi la bonté du Seigneur et qui, au milieu des dévastations, sont les témoins de la beauté non perdue du sacerdoce. Nous sommes conscients de la particulière gravité de ce péché commis par des prêtres et de notre responsabilité correspondante. Mais nous ne pouvons pas non plus passer sous silence le contexte actuel où il nous est donné de voir ces évènements. Il existe un marché de la pornographie concernant les enfants qui semble, en quelque sorte, être de plus en plus considéré par la société comme une chose normale. La dévastation psychologique des enfants dont l'humanité est réduite à l'état de marchandise, est un signe effrayant de notre époque".

  Le Saint-Père a ensuite parlé de la drogue "qui avec une force croissante, étend ses tentacules sur le monde entier... Chaque plaisir devient insuffisant et l'excès dans la tromperie de l'enchantement devient une violence qui déchire des régions entières et cela au nom d'un fatal malentendu de la liberté, où précisément la liberté de l'être humain est entamée et finalement annihilée... Pour s'opposer à ces forces, nous devons jeter un œil sur leurs fondements idéologiques. Dans les années soixante-dix, la pédophilie apparut comme une théorie conforme à l'homme et à l'enfant. Elle fait pourtant partie d'une perversion de fond du concept d'"ethos"... Rien ne serait en soi bien ou mal. Tout dépendrait des circonstances et de la finalité poursuivie... La morale est remplacée par un calcul des conséquences et cesse ainsi d'exister. Les effets de telles théories sont aujourd'hui évidents. Jean-Paul II, dans son encyclique Veritatis Splendor, a indiqué avec une force prophétique dans la grande tradition rationnelle de l'ethos chrétien, les bases essentielles et permanentes de l'action morale. Aujourd'hui, ce texte devrait être remis d'actualité comme chemin de formation de la conscience".

  Puis il a parlé du Synode sur les Eglises du Moyen Orient, dont il remis l'Instrumentum Laboris lors de son voyage de juin à Chypre. Même si nous ne sommes pas en pleine communion, a dit Benoît XVI, "nous y avons vu combien les fondements ecclésiaux nous unissent profondément" aux Eglises orthodoxes: "Le mystère sacramental des évêques, porteurs de la tradition apostolique, la lecture de l'Ecriture selon l'herméneutique de la Regula Christi, sa compréhension dans une unité multiforme centrée sur le Christ..., une foi et une vie ecclésiale ayant l'Eucharistie pour coeur. Nous avons également vu la riche culture chrétienne de l'Orient, mais aussi les problèmes d'un pays divisé. Les blessures dues aux erreurs du passé sont évidentes, comme le désir de retrouver la paix et la concorde antérieure. Tous savent que la violence, qui a créé l'actuelle situation, ne résout rien. Seul le compromis et la compréhension mutuelle peuvent rétablir l'unité. Il est essentiel que la pastorale y prépare la population".

  "Durant le Synode, c'est le Moyen Orient tout entier qui a été envisagé, une vaste région du monde où se côtoient plusieurs cultures, plusieurs religions et rites aussi... Les graves évènements des dernières années ont mis à mal une tradition de vie commune. Tensions et divisions se sont accrues. Les violences aussi, qui n'épargnent même pas ce qui est sacré pour autrui... Aujourd'hui, les chrétiens constituent la minorité la plus opprimée et la plus agressée, après des siècles de vie partagée avec leurs voisins musulmans... Au Synode, nous avons attendu le Conseiller du Grand Mufti du Liban s'élever contre la violence qui frappe les chrétiens. Il a dit qu'en agissant ainsi des musulmans blessent aussi l'islam. Malheureusement, comme d'autres, cette voix de la raison que nous remercions n'a pas assez fortement porté. Ici aussi, l'obstacle réside dans le lien entre l'avidité et l'acharnement idéologique. Su la base de la foi et de sa raison, le Synode a fortement développé le concept du dialogue, du pardon et de l'accueil réciproque, que nous voulons crier au monde. L'homme est un et l'humanité une. Ce qui est fait ici ou là contre un homme blesse l'ensemble de la famille humaine. Le travail synodal doit constituer un vibrant appel lancé à tous les responsables, politiques comme religieux, afin qu'ils barrent la route à la christianophobie. Ils doivent se dresser en défense des victimes et des exilés, et relancer l'esprit de réconciliation".

  Le Pape est alors passé à sa visite pastorale de septembre au Royaume Uni, au cours de laquelle il a béatifié John Henry Newman, en revenant sur le devoir des chrétiens et de l'Eglise d'annoncer l'Evangile à notre temps. Evoquant sa rencontre de Westminster avec le monde de la culture, il a repris Tocqueville pour qui, en Amérique, la démocratie a pu s'établir grâce à un consensus moral qui dépassait les simples expressions et les unifiait. Ce n'est qu'avec un tel consensus sur l'essentiel que droit et constitution peuvent fonctionner. Ce consensus de fond provenant du patrimoine chrétien est en péril là où, à sa place, à la place de la raison morale succède la simple rationalité finaliste dont j'ai parlé il y a peu... En réalité, c'est un aveuglement de la raison pour ce qui est essentiel. Combattre cet aveuglement de la raison et lui conserver la capacité de voir l'essentiel, de voir Dieu et l'homme, ce qui est bon, et ce qui est vrai, est l'intérêt commun qui doit unir tous les hommes de bonne volonté. L'avenir du monde est en jeu".

  Il a ensuite parlé de la conversion du futur Cardinal Newman "à la foi dans le Dieu vivant", en laquelle il reconnût que " Dieu et l'âme, l'être lui-même de l'homme au niveau spirituel, constituent ce qui est vraiment réel, ce qui compte... Là où arrive une telle conversion, ce n'est pas simplement une théorie qui change, mais c'est la forme fondamentale de la vie qui change. Nous avons tous besoin toujours de nouveau d'une telle conversion : nous sommes alors sur le droit chemin. En Newman, la force motrice qui le poussait sur le chemin de la conversion était la conscience..., la capacité de vérité de l'homme, sa capacité de reconnaître la vérité dans les domaines décisifs de son existence, religion et morale... La conscience, la capacité de l'homme de reconnaître la vérité lui impose avec cela, en même temps, le devoir de se mettre en route vers la vérité, de la chercher et de se soumettre à elle là où il la rencontre... Le chemin des conversions de Newman est un chemin de la conscience, un chemin non de la subjectivité qui s'affirme, mais, justement au contraire, de l'obéissance envers la vérité qui, pas à pas, s'ouvre à lui".

  En conclusion, Benoît a brièvement évoqué ses voyages à Malte, au Portugal et en Espagne, où "s'est rendu de nouveau visible que la foi n'est pas une chose du passé, mais une rencontre avec le Dieu qui vit et agit maintenant".
AC/                                              VIS 20101220 (1630)

vendredi 17 décembre 2010

VEPRES AVEC LES ETUDIANTS

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Comme chaque année avant Noël, le Pape a convié hier après-midi les étudiants de Rome à des vêpres en la Basilique vaticane. Le Dieu d'Abraham, leur a-t-il dit à l'homélie, "s'est révélé en s'incarnant en Jésus, le fils de Marie, vrai Dieu et vrai homme, que nous rencontrons une fois encore dans la crèche de Béthléem. Retourner en ce lieu si humble n'est pas qu'un parcours idéal. C'est le chemin que nous sommes appelés à faire en expérimentant la présence et l'action de Dieu rénovatrice dans nos vies. Ce chemin vers Béthléem constitue une progressive libération intérieure, une expérience de liberté profonde, car elle nous oblige à nous élever et à nous dépasser pour tendre à Dieu qui s'est fait proche... Dieu nous donne courage, notamment dans les moment de faiblesse et de lassitude, où il est besoin de retrouver la sérénité du marcheur et la joie du pèlerin en route vers l'éternité... L'enfant que nous allons trouver entre Jésus et Marie est le Logos Amour, la Parole qui peut donner consistance à nos existences... A Béthléem se croisent l'aujourd'hui de l'homme et l'éternité de Dieu pour entreprendre ensemble un dialogue et une intense communion".

   A vous qui vous formez et vous construisez, a poursuivi Benoît XVI, "le Verbe incarné demande de partager sa patience de bâtisseur. Construire sa vie et construire la société ne peut être réalisé par des esprits et des coeurs distraits et superficiels... On sent aujourd'hui le besoin d'une nouvelle génération d'intellectuels, capables d'interpréter les dynamiques sociales et culturelles en offrant des solutions concrètes et réalistes. L'Université est appelée à ce rôle fondamental, dont l'Eglise est l'actif soutien". La communauté universitaire romaine "est appelée à accomplir une tâche capitale, dépasser préjugés et incompréhensions bloquant souvent le développement d'une véritable culture. En oeuvrant en synergie, avec notamment les facultés de théologie, les universités de Rome peuvent démontrer qu'un nouveau dialogue et qu'une nouvelle collaboration sont possibles entre foi chrétienne et savoirs, sans confusion ni séparation, dans l'aspiration commune à servir pleinement l'homme".

  Après les vêpres, la délégation universitaire d'Afrique a remis à la délégation espagnole l'icône de la Sedes Sapientiae qui sera portée en pèlerinages dans les universités d'Espagne, en préparation à la Journée mondiale de la jeunesse qui se déroulera en août prochain à Madrid.
HML/                                                     VIS 20101217 (400)  

JUBILE POUR NAPLES

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Le Pape a fait parvenir un message (14 décembre) au Cardinal Crescenzio Sepe, Archevêque de Naples (Italie) à l'occasion de l'inauguration d'une année jubilaire diocésaine. Naples, y écrit-il, "possède un riche héritage religieux, qui exige cohérence, fidélité et témoignage, et un florilège de sainteté représenté par des figures célèbres, qui ont laissé une trace profonde dans l'Eglise comme dans la société. C'est donc un devoir de poursuivre cette histoire de foi et de charité en relançant l'effort apostolique". Puis Benoît XVI rappelle que "le contexte socio-culturel a beaucoup changé. Si on peut se réjouir de la foi simple et persévérante de beaucoup de chrétiens, il faut regretter la diffusion d'une vision sécularisée de la vie et l'accroissement des maux qui assaillent aujourd'hui la société comme l'individualisme". C'est le résultat des modèles négatifs et déviants qui pèsent sur la vie sociale et familiale, sur les jeunes en particulier. Je veux donc réaffirmer la nécessité prioritaire d'une solide formation civile et chrétienne d'une jeunesse fortement exposée aux risques de déviance... Dans les divers milieux sociaux, les chrétiens sont appelés à être des porteurs de vérité et des témoins de l'Evangile. Chacun doit donc faire en sorte que les valeurs spirituelles et morales appliquées à la vie déterminent l'émergence d'une société plus juste et fraternelle. Il faut s'engager...dans une charité véritable, dans une solidarité et dans des exemples qui démontrent qu'il existe un mode de vie alternatif, accessible à tous. C'est seulement ainsi que se renforcera la conscience de ce qu'aujourd'hui comme hier la volonté divine agit. Là réside un élan d'avenir si on l'accueille avec générosité pour transformer les situations les plus difficiles en renouvelant le coeur et le visage de Naples".
MESS/                                                     VIS 20101217 (300)

ACADEMIE MARIALE DE L'INDE

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Hier après-midi, au cours de la XV session publique des Académies pontificales, le Cardinal Tarcisio Bertone, SDB, Secrétaire d'Etat, a lu un message du Saint-Père au Cardinal Gianfranco Ravasi, qui est le coordinateur de ces institutions. Il y rappelle que ces assises, consacrées à l'Assomption de Marie, signe de réconfort et d'espérance, ont été préparées par l'Académie mariale internationale et l'Académie pontificale de l'Immaculée pour célébrer le 150 anniversaire du dogme de l'Assomption. Puis il souligne que la Constitution conciliaire Lumen Gentium déclare que Marie est le signe d'une espérance assurée et un garantie de consolation pour le Peuple de Dieu au long des siècles. "Se faisant l'écho du sentiment des fidèles et en réfléchissant sur ce que la liturgie célèbre, les Pères et les Docteurs de l'Eglise ont proclamé le privilège unique attaché à Marie. Ils ont également décrit sa beauté lumineuse qui soutient et nourrit notre espérance". Puis le Saint-Père rappelle que "la  réflexion théologique et spirituelle, la liturgie, la dévotion mariale et son expression artistique sont un tout, un message complet capable de ravir les yeux, de toucher le coeur et de solliciter l'intelligence d'une compréhension encore plus profonde d'un mystère marial qui reflète notre destin". Les théologiens et les mariologues sont invités "à emprunter la Via Pulchritudinis". Benoît XVI espère en "une majeure collaboration entre théologiens, liturgistes et artistes qui puisse offrir à la contemplation des messages efficaces".

  Accueillant la proposition du Conseil de coordination, le Pape a décerné le premier prix des Académies pontificales à l'Académie mariale de l'Inde, une institution toute jeune basée à Bangalore et représentée hier par son Président l'Abbé Kulandaisamy Rayar. Le prix a été remis au Professeur Luis Alberto Esteves dos Santos Casimiro pour son important doctorat sur l'Annonciation dans la peinture portugaise du XVI siècle. La médaille du pontificat a été accordée en signe d'encouragement au groupe Gen Verde du mouvement Focolari, pour un engagement artistique imprégné de valeurs évangéliques et ouvert au dialogue entre les peuples et les cultures.
MESS/                                                     VIS 20101217 (350)

NOUVEL AMBASSADEUR D'ITALIE

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin les lettres de créances de M.Francesco Mario Greco, nouvel Ambassadeur d'Italie, devant qui il a évoqué la prochaine célébration du 150 anniversaire de l'unification de son pays: Un des aspects les plus importants du processus engagé en 1861, "parfois douloureux et combattu, ayant conduit à la forme actuelle de l'Etat italien, est la recherche d'une distinction correcte et de formes justes de la collaboration entre communautés civile et religieuse. Ce sont des exigences d'autant plus délicates que l'Italie a une histoire et une culture profondément marquées par l'Eglise catholique, et dont la capitale est le siège du chef de cette dernière, répandue à travers le monde. Ces caractéristiques, qui appartiennent depuis des siècles au patrimoine historique et culturel de l'Italie, ne peuvent être niées, oubliées ou écartées. Ces 150 années montrent que lorsqu'on a tenté de le faire, de dangereux déséquilibres comme de douloureuses fractures ont été infligés au pays".

  Puis le Saint-Père a souligné l'importance des Pactes du Latran et de l'Accord de Villa Madame qui "fixent un juste équilibre de rapports dont bénéficient le Siège apostolique comme l'Etat et l'Eglise d'Italie... Ces accords ne sont pas l'expression d'un désir de l'Eglise ou du Saint-Siège d'acquérir pouvoir, privilèges ou avantages socio-économiques, ni d'une volonté de sortir de la mission spécifique que lui a assigné son divin fondateur... Au contraire, ils ont leur fondement dans la juste volonté de l'Etat de garantir aux citoyens et à l'Eglise le plein exercice de la liberté religieuse, qui est un droit dont la dimension n'est pas que personnelle... La liberté religieuse est un droit qui s'étend à la famille, aux confessions religieuses et de l'Eglise, et que l'Etat est appelé à garantir comme celui des croyants à la liberté de conscience et de religion, comme la fonction légitime que la religion et les groupes religieux occupent dans la sphère sociale".

"L'exercice adéquat et la reconnaissance  correspondante de ce droit permettent à la société d'approuver les ressources morales et l'activité généreuse des croyants. On ne peut donc pas imaginer poursuivre un authentique progrès social en perpétrant une mise à l'écart voire un refus explicite du facteur religieux comme on a tendance à le faire aujourd'hui de différentes façons. L'une d'elles est par exemple la tentative d'éliminer des lieux publics l'exposition de symboles religieux, le crucifix en premier, qui est sans doute le symbole, par excellence, de la foi chrétienne, mais qui, en même temps, parle à tous les hommes de bonne volonté et, en tant que tel, n'est pas un facteur de discrimination". A ce propos, Benoît XVI a remercié le gouvernement italien d'avoir agi "conformément à une vision correcte de la laïcité et à la lumière de son histoire, sa culture et sa tradition, trouvant de plus le soutien d'autres nations européennes". Puis il a ajouté: "Alors que certaines sociétés tentent de mettre à l'écart la dimension religieuse, de récentes informations témoignent de ce qu'aujourd'hui sont commises des violations ouvertes à la liberté religieuse. Face à cette douloureuse réalité, la société italienne et ses autorités ont fait preuve d'un intérêt particulier pour le sort de ces minorités chrétiennes qui, en raison de leur foi, subissent des violences et sont discriminées ou contraintes à une émigration forcée vers leur patrie". Je souhaite, a conclu le Saint-Père, que "partout grandisse la conscience de cette problématique et, en conséquence, que soient intensifiés les efforts de voir garanti, partout et pour tous, le plein respect de la liberté religieuse. Je suis certain que l'engagement du Saint-Siège en ce sens ne manquera pas de l'appui de l'Italie au niveau international".
CD/                                                VIS 20101217 (620)

SAPIN DE NOEL

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Benoît XVI a reçu une délégation du Sud Tyrol italien venue offrir le traditionnel sapin de Noël dressé à côté de la crèche monumentale de la Place St.Pierre. Le sapin centenaire, haut de 34 m, a été prélevé à 1.500 m d'altitude, sera allumé en début de soirée lors d'une cérémonie présidée par le Cardinal Giovanni Lajolo, Président du Governorat de l'Etat du Vatican. Une cinquantaine d'autres sapins plus petits ont été offerts pour orner divers lieux de la Cité. Dans son salut, le Pape a rappelé que l'arbre de Noël "enrichit la symbolique de la Nativité, qui est un message de fraternité et d'amitié, une invitation à l'unité et à la paix, une invitation à accueillir dans nos vie et dans la société ce Dieu qui nous offre son amour tout puissant dans un nouveau né. Il veut par là que son amour réponde librement au nôtre. La crèche et le sapin, porteurs d'un message d'espérance et d'amour, nous aident à créer un climat propice pour vivre de manière spirituelle et religieuse le mystère de la naissance du Rédempteur".
AC/                                                    VIS 20101217 (200)

SAINT-SIEGE ET CHINE

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Le Bureau de presse du Saint-Siège a publié à midi un communiqué relatif à la huitième assemblée de représentants catholiques chinois (Pékin, 7 - 9 décembre 2010).

  C'est avec une profonde douleur que le Saint-Siège déplore que du 7 au 9 décembre, ait eu lieu à Pékin la huitième assemblée des représentants catholiques chinois. Celle-ci a été imposée à de nombreux évêques, prêtres, religieux et fidèles laïcs. Les modalités de sa convocation et son déroulement manifestent une attitude répressive face à l'exercice de la liberté religieuse que l'on pensait aujourd'hui dépassée dans la Chine actuelle. La volonté persistante de contrôler la sphère la plus intime des citoyens, c'est-à-dire leur conscience, et de s'ingérer dans la vie interne de l'Eglise catholique ne fait pas honneur à la Chine et apparaît même comme un signe de peur et de faiblesse plutôt que de force ainsi que d'une intolérance intransigeante plus que d'ouverture à la liberté, tant quant au respect effectif de la dignité humaine que d'une correcte distinction entre la sphère civile et religieuse.

  Le Saint-Siège avait fait savoir, à plusieurs reprises, d'abord à ses pasteurs mais aussi à tous les fidèles, et même publiquement, qu'ils ne devaient pas participer à cet évènement. Chacun de ceux qui étaient présents sait dans quelle mesure il est responsable devant Dieu et l'Eglise. Les évêques, en particulier, et les prêtres auront aussi à faire face aux attentes de leurs communautés respectives qui regardent leur Pasteur et ont le droit de voir en lui un guide et une sécurité dans la foi et la vie morale.

  On sait, par ailleurs, que de nombreux évêques et prêtres ont été contraints de participer à l'assemblée. Le Saint-Siège dénonce ces graves violations de leurs droits humains, en particulier de leur liberté religieuse et de conscience. Le Saint-Siège exprime, en outre, sa grande estime envers ceux qui, de diverses façons, ont témoigné leur foi avec courage et ont invité les autres à prier, à faire pénitence et, par leur action, à réaffirmer leur volonté de suivre le Christ avec amour, en pleine communion avec l'Eglise universelle.

  Le Saint-Siège demande à ceux qui ont sur le cœur une déception et une profonde souffrance, se demandant comment il a été possible que leur propre évêque et leurs prêtres aient participé à cette assemblée, de rester fermes et patients dans la foi. Il les invite à prendre acte des pressions subies par beaucoup de leurs pasteurs et à prier pour eux, et les encourage à continuer courageusement de les soutenir face aux nombreuses contraintes qu'ils trouvent dans l'exercice de leur ministère.

  Au cours de l'assemblée, ont, entre autres, été désignés les responsables de la soi-disant Conférence épiscopale et de l'Association patriotique catholique chinoise. Ce qui a été écrit par le Pape Benoît XVI dans sa Lettre de 2007 à l'Eglise chinoise reste valide en ce qui concerne ces deux organismes ainsi que l'assemblée elle-même.

  L'actuel Collège des Evêques catholiques de Chine, en particulier,  n'est pas reconnu comme Conférence épiscopale du Siège apostolique, à l'exclusion des Evêques " clandestins " c'est-à-dire non reconnus par le gouvernement et qui sont en communion avec le Pape. Il inclut les prélats, illégitimes dès le début, et est régi par des statuts contenant des éléments incompatibles avec la doctrine catholique. Il est profondément déplorable qu'ait été désigné à sa présidence un évêque illégitime.

  En ce qui concerne ensuite la finalité déclarée de mettre à jour les principes d'indépendance et d'autonomie, d'autogestion et d'administration démocratique de l'Eglise, on rappelle qu'elle est inconciliable avec la doctrine catholique qui depuis les plus anciens symboles de foi professe l'Eglise " une, sainte, catholique et apostolique ". C'est pourquoi on déplore la désignation d'un prélat légitime pour présider l'Association patriotique catholique chinoise.

  Ce n'est pas la route que l'Eglise doit accomplir dans le contexte d'un grand et noble pays qui suscite l'attention de l'opinion publique mondiale par les objectifs significatifs atteints dans tant de domaines, mais qui trouve encore difficile de mettre en œuvre les moyens exigeants d'une vraie liberté religieuse que sa constitution professe aussi de respecter. Pour cela, l'Assemblée a rendu plus ardu le chemin de réconciliation entre les catholiques des " communautés clandestines " et ceux des " communautés officielles " provoquant une blessure profonde non seulement à l'Eglise de Chine mais aussi à l'Eglise universelle.

  Le Saint-Siège regrette profondément le fait que la tenue de cette assemblée ainsi que la récente ordination épiscopale sans l'indispensable mandat pontifical, aient nui unilatéralement au dialogue et au climat de confiance engagés dans les rapports avec le gouvernement de la République Populaire de Chine. Le Saint-Siège, tout en réaffirmant sa volonté de dialoguer honnêtement, sent le devoir de préciser que des actes inacceptables et hostiles comme ceux mentionnés ici provoquent chez les fidèles, en Chine comme en dehors, une grave perte de confiance, nécessaire au dépassement des difficultés et à la construction d'une relation correcte avec l'Eglise, en vue du bien commun.

  A la lumière de ce qui s'est passé, l'invitation du Saint-Père à tous les catholiques du monde, le 1 décembre, de prier pour l'Eglise en Chine qui vit des moments particulièrement difficiles, reste prioritaire.
OP/                                                 VIS 20101217 (860)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-M.Carl A.Anderson, Chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, accompagné de Mgr.William Edward Lori, Evêque de Bridgeport (USA).

-Le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.

  En fin d'après-midi, il devrait recevoir le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP/                                                                  VIS 20101217 (70)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 17 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Peter Paul Angkyier, Evêque de Damonga (superficie: 29.000, population: 440.000, catholiques: 22.700, prêtres: 42, religieux: 32), au Ghana.L'Evêque élu, né en 1961 à Nandon (Ghana) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'en 2009 Vicaire général de ce même diocèse.
NER/                                                                    VIS 20101217 (60)

jeudi 16 décembre 2010

CINQ NOUVEAUX AMBASSADEURS

CITE DU VATICAN, 16 DEC 2010 (VIS). Benoît XVI a reçu ce matin des lettres de créances de M.Suresh Prasad Pradhan, nouvel Ambassadeur du Népal, de M.Royson Mabuku Mukwena, nouvel Ambassadeur de Zambie, de M.Miguel Angel Canturri Montanya, nouvel Ambassadeur de la Principauté d'Andorre, de Mlle Vivianne Fock Tave, nouvel Ambassadeur des Seychelles, et de M.Boubacar Sidiki Toure, nouvel Ambassadeur du Mali. Ayant remis à chacun un message spécifique, le Saint-Père a prononcé un discours commun, centré sur le principe de fraternité humaine, important au même titre que la liberté ou l'égalité. En voici les passages saillants:

   On y a "fait appel de manière poignante toute cette année pour soulager Haïti, meurtrie d'abord par un tremblement de terre et puis par le choléra. D'autres tragédies ont malheureusement frappé d'autres pays au cours de cette année. Vos pays, la communauté internationale et le monde associatif ont répondu à des appels à l'aide particulièrement urgente, aide qu'il conviendrait naturellement de poursuivre et d'intensifier. Pour sa part, et à travers ses différentes institutions, l'Eglise apporte une contribution multiforme qu'elle prolongera dans le temps. Le bel idéal de fraternité, qui se trouve dans la devise nationale de nombreux pays, a trouvé dans le développement de la pensée philosophique et politique un écho moindre par rapport à celle d'autres idéaux comme la liberté, l'égalité, le progrès ou l'unité. Il s'agit d'un principe demeuré en grande partie lettre morte dans les sociétés politiques modernes et contemporaines, surtout à cause de l'influence exercée par les idéologies individualistes ou collectivistes. La fraternité a, comme vous le savez, une signification particulière pour les chrétiens à cause du dessein d'amour fraternel de Dieu, de fraternité donc, révélé par le Christ... Pour vivre dignement, tout être humain a besoin de respect. Il a également besoin que justice lui soit rendue et que ses droits soient concrètement reconnus. Toutefois, ceci ne suffit pas pour mener une vie pleinement humaine. En effet, la personne a aussi besoin de fraternité. Cela est vrai non seulement dans les relations de proximité, mais également à l'échelle de la planète. Or, si le processus de mondialisation en cours rapproche les êtres humains les uns des autres, il n'en fait pas pour autant des frères... La raison humaine est à même de reconnaître l'égalité de tous les hommes et la nécessité de limiter les disparités excessives entre eux, mais elle s'avère incapable d'instituer la fraternité. Celle-ci est un don surnaturel. Pour sa part, l'Eglise voit la réalisation de la fraternité humaine sur la terre comme une vocation contenue dans le dessein créateur de Dieu dont elle veut devenir, toujours plus fidèlement, l'ouvrière à la fois sur le plan universel et sur le plan local comme elle l'est dans les pays que vous représentez près le Saint-Siège".

  "La fraternité trouve une expression concrète dans la gratuité et le respect..., y compris dans l'activité économique. L'identité profonde de l'homme, son être-en-relation, s'exprime aussi dans son activité économique qui est l'un des terrains de majeure coopération entre les hommes... Néanmoins, si la fraternité vécue entre les hommes peut trouver un écho positif sur le plan de l'efficacité sociale, il ne faut pas oublier qu'elle ne constitue pas un moyen, mais qu'elle est une fin en elle-même. L'Eglise croit au Christ qui nous révèle que Dieu est amour. Elle est aussi convaincue que pour tous ceux qui croient en la charité divine, Dieu apporte la certitude que la voie de l'amour est ouverte à tous les hommes et que l'effort qui tend à instaurer une fraternité universelle n'est pas vain".
CD/                                                             VIS 20101216 (600)

RAPPROCHEMENT AVEC LES LUTHERIENS

CITE DU VATICAN, 16 DEC 2010 (VIS). Le Pape a reçu ce matin l'Evêque Munib A.Younan et le Révérend Martin Junge, les nouveaux Président et Secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale, ainsi que la délégation les accompagnant à Rome. Dans son discours, il a souligné les nombreux progrès acquis au cours de plusieurs décades de débats entre luthériens et catholiques. "Avec l'aide de Dieu, on est peu à peu parvenu à éliminer les obstacles et à créer des liens visibles d'unité, par le dialogue théologique comme par la coopération au niveau notamment des communautés locales". Evoquant ensuite le dixième anniversaire de la Déclaration commune sur la doctrine de la justification, Benoît XVI a dit qu'il s'agit "d'une avancée fondamentale dans le long et difficile processus de rétablissement de la pleine unité des chrétiens, mais aussi un encouragement à poursuivre le débat oecuménique... A l'approche du cinquième centenaire des événements de 1517, luthériens et catholiques sont appelés à réfléchir plus profondément sur le point atteint par la marche vers l'unité, et à prier le Seigneur de nous aider à aller de l'avant".

  Puis le Pape a dit sa joie que la Commission internationale luthériens catholiques sur l'unité "prépare un document sur leur capacité commune de mieux dialoguer dans le cadre de relations étroites, après presque cinq siècles de séparation. Afin de mieux percevoir la nature de l'Eglise, qui est le thème principal de la phase actuelle du dialogue oecuménique, cette commission étudie le baptême et la croissance de la communion ecclésiale. J'espère -a conclu le Saint-Père- que ces débats ouvrent de nouveaux horizons comme une nouvelle capacité de porter la lumière du Christ à tous les niveaux de la société".
AC/                                                     VIS 20101216 (290)

JOURNEE MONDIALE DE LA PAIX 2011

CITE DU VATICAN, 16 DEC 2010 (VIS). Ce midi près la Salle-de-Presse du Saint-Siège, le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, assisté de Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire du dicastère, Mgr.Anthony Frontiero et Mgr.Tommaso Di Ruzza, officials, a présenté le message de Benoît XVI pour la XLIV Journée mondiale de la paix (1 janvier 2011). Ce texte, a expliqué le Cardinal, s'ouvre "par une référence aux violences contre les chrétiens d'Irak, pour aborder la question de la liberté religieuse et les divers moyens de l'utiliser pour la paix... Sa conclusion offre une réflexion sur la paix comme don de Dieu mais aussi oeuvre des hommes de bonne volonté, des croyants avant tout... La liberté religieuse, qui est donc le thème du message 2011, est essentiel dans la doctrine sociale de l'Eglise. Elle correspond aussi à un besoin fondamental de l'homme. Comme droit universel, elle est une clef d'une paix sans cesse menacée par le sécularisme agressif, l'intolérance envers Dieu et toute expression religieuse, par le fondamentalisme religieux, la politisation de la religion et la religion d'état, par un relativisme culturel et religieux de plus en plus présent".

  Puis le Cardinal a souligné que le Pape rappelle qu'une des taches principales, réalisée après la seconde guerre mondiale, fut la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948). Benoît XVI salut la déclaration, mais se dit "préoccupé par l'accroissement de la négation du caractère universel de ces droits, au nom de visions culturelles, socio-politiques et religieuses particulières... La liberté religieuse n'est pas un droit concédé par l'Etat" car elle découle "de la loi morale naturelle et de la dignité humaine au sein de la création. L'Etat et les autres instances publiques doivent la reconnaître comme intrinsèque à la personne, comme élément indispensable de son intégrité et de la paix même". Puis le Président de Iustitia et Pax a rappelé que "la liberté religieuse constitue un devoir pour les pouvoirs politiques" car l'Etat ne dispose pas d'un droit illimité. Cette liberté "est le droit de la personne à exprimer son choix de répondre à la vérité comme être créé pour vivre avec Dieu sans entraves. C'est là que l'homme trouve sa paix et devient un instrument de paix... La liberté religieuse n'implique pas l'égalité de toutes les religions, ni ne justifie le relativisme religieux ou l'indifférence religieuse... Et elle ne peut se réduire au libre exercice du culte. Sa dimension publique consent au croyant de contribuer à la construction de l'ordre social... Nier le droit à professer publiquement sa religion ou à défendre sa foi dans le débat social entrave un développement sain... L'exercice de ce droit pour la paix implique donc la reconnaissance de l'harmonie entre vie privée et publique, individu et communauté... Par conséquent, développement et exercice de la liberté religieuse relève aussi de la communauté", notamment de la famille. "Quoique non créée par lui, cette liberté doit être reconnue par l'Etat comme appartenant à la personne et à sa manifestation publique. Reconnaître la liberté religieuse est respecter la dignité de chaque personne. Cela implique le principe de la responsabilité de protection tant de la communauté que de la société ou de l'Etat... L'appel de l'Eglise au respect de la liberté religieuse n'est pas une simple demande de réciprocité de la part d'une communauté de croyants disposés à respecter les autres sous condition qu'ils respectent les droits de ses propres membres. Cet appel est fondé sur la dignité de la personne. Il est juste de respecter les droits d'autrui, mais non par échange ou contre faveur. Si d'autres sont persécutés à cause de leur foi, nous leur devons compassion et solidarité". Le Cardinal Turkson a conclu sa présentation en rappelant qu'annoncer l'Evangile tend aussi au réveil de la liberté religieuse de chacun, de manière à faire découvrir la vérité de l'Evangile à qui le désire. "Cette vérité évangélique est unique car c'est elle qui sauve... L'évangélisation et la mission ne sont donc pas contradictoires à la liberté de religion".

  Ensuite, Mgr.Toso a souligné combien le message de Benoît XVI invite également à "approfondir la vérité du droit à la liberté religieuse, ses implications anthropologiques, éthiques, juridiques, politiques, sociales et religieuses... Au delà de la tolérance, la liberté religieuse est comme le dit le Pape l'essence de toute moralité et de toute liberté, du respect partagé et de la paix". Le texte papal critique autant le fanatisme et le fondamentalisme que le laïcisme qui ignorent l'essence de la liberté religieuse, laquelle est recherche, libre et communautaire, de la transcendance... Pour l'Eglise, le dialogue inter-religieux est un encouragement important pour la collaboration de toutes les communautés de croyants en recherche de la paix. Ainsi, dans un monde globalisé et dans une société de plus en plus multi-ethnique et pluri-culturelle, les grandes religions peuvent être non un problème mais une ressource, un facteur capital d'unité et de concorde".

  Pour lire le message de Benoît XVI, cliquer ici
AC/                                                    VIS 20101216 (830)

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 16 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:

-Le Cardinal Ivan Dias, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

-Le P.José Rodríguez Carballo, Ministre général des Frères mineurs.
AP/                                                                       VIS 20101216 (40)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 16 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Paul Stagg Coakley, Archevêque métropolitain d'Oklaoma City (superficie: 109.997, population: 2.555.000, catholiques: 116.919, prêtres: 146, diacres: 92, religieux: 150), aux Etats-Unis d'Amérique. Jusqu'ici Evêque de Salina (USA), il succède à Mgr.Eusebius Joseph Beltran, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.
NER:RE/                                                                                VIS 20101216 (70)

mercredi 15 décembre 2010

SAINTE VERONICA GUILIANI

CITE DU VATICAN, 15 DEC 2010 (VIS). Durant l'audience générale Salle Paul VI, le Pape a évoqué sainte Veronica Giuliani, une clarisse italienne dont on fêtera le 27 le 350 anniversaire de la naissance. Dernière de sept soeurs, Ursule naquit à Mercatello et choisit la vie monastique avec deux d'entre elles. En 1677 elle entra à dix sept ans au couvent de Città di Castello, recevant le nom de Véronique. Avec sa profession solennelle, débuta l'année suivante son cheminement "pour se configurer au Christ, parsemé de grandes souffrances et d'expériences mystiques liées à la Passion". En 1716, a poursuivi Benoît XVI, elle devint abbesse et mourut en 1727 après 33 jours de douloureuse agonie. Grégoire XVI la canonisa le 26 mai 1839. Les 22.000 pages de son journal permettent de comprendre sa pensée. "La spiritualité de sainte Veronica Giuliani était christologico-sponsale, c'est à dire de se sentir aimée du Christ, époux spirituel, et de répondre de mieux en mieux à cet amour... Elle offrait ses prières et ses sacrifices pour le Pape, son évêque et les prêtres, les pauvres et les âmes du purgatoire...vivant en profonde participation l'amour souffrant de Jésus... Elle en arriva à supplier le Christ d'être crucifiée avec lui".

  Puis le Saint-Père a rappelé que cette mystique, "convaincue de participer au Règne, invoquait tous les saints du paradis pour qu'ils viennent à l'aide de son cheminement spirituel dans l'attente de la béatitude éternelle, aspiration de toute sa vie terrestre... Les moments forts de l'expérience mystique de Veronica allaient de pair avec les évènements salvifiques célébrés par la liturgie, en accord avec la proclamation et l'écoute de la Parole. L'Ecriture illuminait, purifiait et confirmait son expérience, la rendant ainsi ecclésiale... Non seulement elle s'exprimait avec les mots de l'Ecriture, mais elle en vivait". Veronica Giuliani, qui "se révéla aussi un témoin de la puissance et de la beauté de l'amour divin...eut de même une grande intimité avec la Vierge Marie". Elle nous invite, a conclu Benoît XVI, "à faire mûrir dans notre vie chrétienne l'union avec le Seigneur, en nous abandonnant avec une totale confiance à sa volonté. Elle nous invite à faire grandir notre union avec l'Eglise, épouse du Christ, et à participer à l'amour souffrant du Crucifié pour le salut des pécheurs. Elle nous invite à tendre vers le paradis, but de notre pèlerinage terrestre, où nous vivrons tous ensemble dans la joie de la pleine communion avec Dieu, à nous nourrir chaque jour de la Parole qui réchauffe chaque coeur et oriente l'existence. Les dernières paroles de la sainte sont la synthèse de son expérience mystique: J'ai trouvé l'amour, l'Amour qui s'est laissé voir!".
AG/                                                     VIS 20101215 (450) 

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 15 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a:

-Nommé Mgr.Ricardo Ezzati Andrello, SDB, Archevêque métropolitain de Santiago de Chile (superficie: 9.132, population: 5.791.000, catholiques: 4.019.000, prêtres: 854, diacres: 295, religieux: 3.100), au Chili. Jusqu'ici Archevêque de Concepción (Chili), il succède au Cardinal Francisco Javier Errázuriz Ossa, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Nommé l'Abbé John B.Brungardt, Evêque de Dodge City (superficie: 59.547, population: 229.000, catholiques: 62.300, prêtres: 44, diacres: 9, religieux: 81), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1958 à Salinas (USA) et ordonné prêtre en 1998, était jusqu'ici Curé de la paroisse de Saint Mark (USA). Il succède à Mgr.Ronald M. Gilmore, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée en conformité au canon 401,2 du CIC.

-Erigé le diocèse de Camaçari (Brésil), avec territoire démembré de celui de Sao Salvador da Bahia, le rendant suffragant de cette même Eglise métropolitaine.

-Nommé Mgr.Joao Carlos Petrini, premier Evêque de Camaçari (superficie: 2.382, population: 708.122, catholiques: 481.523, prêtres: 20, religieux: 55), au Brésil. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Sao Salvador de Bahia (Brésil).

-Nommé Mgr.Josafá Menezes da Silva, Evêque de Barreiras (superficie: 72.675, population: 345.000, catholiques: 292.000, prêtres: 15, diacres: 10, religieux: 33), au Brésil. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Sao Salvador de Bahia (Brésil).

-Nommé Mgr.Carlo Ciattini Evêque de Massa Maritima-Piombino (superficie: 1.200, population: 126.931, catholiques: 125.000, prêtres: 60, diacres: 4, religieux: 82), en Italie. L'Evêque élu, né en 1951 à Cerreto Guidi (Italie) et ordonné prêtre en 1989, était jusqu'ici Recteur du séminaire diocésain de San Miniato (Italie).

-Nommé l'Abbé Juan Espinoza Jiménez, Auxiliaire de l'Evêque de Morelia (Mexique). L'Evêque élu, né en 1965 à Piedad (Mexique) et ordonné prêtre en 1993, était jusqu'ici Coordinateur de la Commission diocésaine pour le clergé.
NER:RE:ECE:NEA/                                                      VIS 20101215 (310)

mardi 14 décembre 2010

INITIATIVES DE BENOIT XVI

CITE DU VATICAN, 14 DEC 2010 (VIS). Dimanche 26 décembre Salle Paul VI, à l'occasion du centenaire de la naissance de Mère Teresa de Calcutta, le Saint-Père prendra part au déjeuner qu'il offre aux personnes secourues par les diverses antennes romaines des Missionnaires de la Charité. Mercredi 5 janvier, veille de l'Epiphanie, Benoît XVI se rendra à 17 h à l'hôpital Gemelli pour rencontrer les enfants hospitalisés. Après la bénédiction d'une nouvelle unité de soins pédiatriques, le Pape procédera à la distribution de cadeaux aux petits malades.
OP/                                                     VIS 20101214 (100)

NOUVELLE CONSCIENCE MEDIATIQUE

CITE DU VATICAN, 14 DEC 2010 (VIS). A l'occasion de la fête de Notre Dame de Guadalupe, le Président du Conseil pontifical pour les communications sociales, a adressé le 12 décembre un message au monde de la communication d'Amérique latine. Mgr.Claudio Celli y écrit que la "mission continentale pousse nombre de personnes à mieux prendre conscience de ce que signifie être disciples de Jésus. Les diocèses y prennent part avec enthousiasme en rappelant qu'être disciple signifie rencontrer vraiment le Seigneur... Il s'agit d'une expérience qui transforme la vie pour toujours et conduit à la transmettre aux autres, en devenant de véritables missionnaires". La rencontre avec Jésus "revêt plusieurs aspects. Bien qu'avant tout personnelle, elle a une dimension communautaire. Vécue dans la solitude et le silence, elle se manifeste de façon privilégiée dans les cérémonies liturgiques et dans la vie familiale. Elle s'alimente dans le dialogue et la prière en commun..., culmine enfin dans l'action et dans le service".

  Puis Mgr.Celli invite à "réserver des moments de silence durant l'Avent, afin d'entendre Jésus parlant à nos coeurs... Gardons nous de tout ce qui trouble notre attention. Le silence est un écran blanc sur lequel nous pouvons projeter notre quotidien pour le voir avec clarté, alors que ce serait impossible projeté sur des murs chargés de tableaux, d'objets et de livres. Seul le silence permet d'évaluer nos choix en écoutant la voix de Dieu. C'est ainsi qu'on devient de véritables porteurs de sa parole. Certes, il s'agit d'un conseil difficile à suivre dans le bombardement de l'information, au milieu des taches pastorales ou familiales, des devoirs du métier médiatique... Mais ne devons nous pas nous y préparer encore plus en communiquant dans la presse, la radio, la télévision et la télématique? Comment offririons nous le meilleur de nous s'il ne s'agit que de formules sans vraie substance? Il convient donc de consacrer du temps au Seigneur durant l'Avent". Puis il conclut en demandant à Notre Dame de Guadalupe, qui est également la patronne du Réseau d'information de l'Eglise en Amérique latine, "de nous accorder le silence intérieur...afin que, dans la diffusion de la Bonne Nouvelle, Dieu rende fructueux nos écrits et propos, nos images et notre musique".
CON-CS/                                                         VIS 20101214 (370) 

AUDIENCES

CITE DU VATICAN, 14 DEC 2010 (VIS). Hier après-midi, le Saint-Père a rencontré un groupe d'évêque japonais.
 AP/                                                       VIS 20101214 (30)

lundi 13 décembre 2010

PATIENCE ET CONSTANCE

CITE DU VATICAN, 12 DEC 2010 (VIS). De retour de sa visite pastorale à la paroisse romaine St.Mximilien Kolbe, le Saint-Père a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place Saint-Pierre. En ce troisième dimanche de l'Avent, quelque 2000 enfants romains étaient présents pour la traditionnelle bénédiction des Enfants-Jésus qu'ils mettront dans leur crèche familiale, à l'école ou en paroisse.

  Benoît XVI a cité un passage de l'épître de Jacques: "Frères, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience", puis a ajouté "qu'il est important aujourd'hui de souligner la valeur de la constance et de la patience, vertus qui appartenaient au bagage normal de nos pères mais qui sont moins populaires aujourd'hui dans un monde qui exalte surtout le changement et la capacité de s'adapter à des situations toujours nouvelles et différentes. Sans rien retirer à ces aspects qui sont aussi des qualités humaines, l'avent nous appelle à développer cette ténacité intérieure et cette résistance de l'âme qui nous permettent de ne pas désespérer en attendant un bien qui tarde à venir, mais de l'attendre et même d'en préparer la venue avec une confiance active". Le Pape a poursuivi son commentaire de la lecture du jour où l'apôtre prend l'agriculteur comme exemple de constance et de patience, et a ajouté: "L'agriculteur n'est pas fataliste. Il est le modèle d'une mentalité qui unit de façon équilibrée la foi et la raison car, d'une part, il connaît les lois de la nature et accomplit son travail au mieux, et, de l'autre, s'en remet à la providence car certaines choses fondamentales ne dépendent pas de lui mais des mains de Dieu. La patience et la constance sont une vraie synthèse entre l'engagement humain et la confiance en Dieu... Fortifiez vos cœurs" dit l'Ecriture. Comment faire? Comment pouvons-nous rendre nos cœurs plus forts, alors qu'ils sont déjà plutôt fragiles et encore plus déstabilisés par la culture dans laquelle nous sommes immergés? Nous ne manquons pas d'aide car nous avons la Parole de Dieu. En effet, alors que tout passe et bouge, la Parole de Dieu ne passe pas. Si les évènements de la vie nous donnent le sentiment d'être égarés et que chacune de nos certitudes semble s'écrouler, nous avons une boussole pour nous orienter, une ancre pour ne pas partir à la dérive".

  Le Pape a aussi rappelé "le modèle des prophètes, c'est-à-dire, de ces personnes que Dieu a appelé pour qu'elle parlent en son nom. Le prophète trouve sa joie et sa force dans la Parole du Seigneur et alors que les hommes cherchent souvent le bonheur par des voies qui se révèlent être erronées, il annonce la vraie espérance, celle qui ne déçoit pas parce qu'elle est fondée sur la fidélité de Dieu. Chaque chrétien, par la force de son baptême, a reçu la dignité prophétique. Que chacun puisse la retrouver et la nourrir par une écoute assidue de la Parole divine". Après l'angélus, le Saint-Père s'est adressé aux enfants présents: "Chers jeunes amis, quand vous mettrez l'Enfant-Jésus dans sa grotte ou sa cabane, dites une prière pour le Pape et pour ses intentions. Merci! ".
ANG/                                                 VIS 20101213 (530)

DIEU SEUL CHANGE LE MONDE

CITE DU VATICAN, 12 DEC 2010 (VIS). Benoît XVI s'est rendu ce matin à la paroisse St.Maximilien Kolbe, en périphérie de Rome, où il a célébré la messe. La communauté paroissiale dispose depuis 2009 d'une nouvelle église dédiée à ce saint martyr franciscain polonais. Dans son homélie, le Pape a souligné que "l'Avent est une forte invitation à laisser entrer toujours plus Dieu dans notre vie, dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos communautés, pour avoir une lumière au milieu de toutes les noirceurs et les fatigues de chaque jour". Après avoir souligné que "le temps passant, la paroisse s'est agrandie et en partie transformée avec l'arrivée de nombreuses personnes des pays de l'Europe de l'Est et d'ailleurs", il a dit combien "il est important de créer des occasions de dialogue et de favoriser une compréhension réciproque entre des personnes provenant de cultures, de modes de vie et de conditions sociales différents".

  "Ici, comme dans toute paroisse, il faut partir des plus proches pour atteindre les plus éloignés, afin d'amener une présence évangélique dans les milieux de vie et de travail. Tous doivent pouvoir trouver en paroisse des chemins adaptés de formation et faire l'expérience de cette dimension communautaire, caractéristique fondamentale de la vie chrétienne...en faisant communauté avec tous, unis dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la célébration des sacrements, en particulier de l'Eucharistie". Commentant l'Evangile du jour dans lequel Jean-Baptiste demande à Jésus s'il est le Roi qui changera le monde ou s'il doit en attendre un autre, Benoît XVI a affirmé que "beaucoup de prophètes, idéologues et dictateurs sont venus dire: Ce n'est pas lui! Il n'a pas changé le monde! C'est nous!, et ont créé leurs empires, leurs dictatures, leur totalitarisme qui aurait changé le monde. Et ils l'ont changé, mais en le détruisant. Nous savons que de ces grandes promesse, il n'est resté que vide et destruction... Le Seigneur, d'une façon silencieuse qui lui est propre, répond: Voyez ce que j'ai fait. Je n'ai pas fait de révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé toutes ces lumières qui forment depuis une grande route de lumières au long des millénaires".

  Le Pape a ensuite évoqué saint Maximilien Kolbe qui "s'offrit de mourir de faim pour sauver un père de famille", Damien de Veuster "qui a vécu et est mort avec et pour les lépreux et qui ainsi porté la lumière dans cette communauté"  et Mère Térésa de Calcutta qui "a donné tellement de lumière aux personnes qui, après une vie sans lumière, sont mortes avec un sourire parce que touchées par la lumière de l'amour de Dieu. C'est ainsi que nous pourrons continuer et que nous verrons, comme le Seigneur l'a dit dans sa réponse à Jean, que ce n'est pas une violente révolution ni les grandes promesses qui changent le monde, mais la lumière silencieuse de la vérité, de la bonté de Dieu qui est le signe de sa présence et qui nous donne la certitude d'être vraiment aimés et de ne pas être oubliés, de ne pas être un fruit du hasard mais d'une volonté d'amour". Il a conclu en soulignant que "Dieu est proche...mais nous sommes souvent loin. Rapprochons-nous, allons vers la présence de sa lumière, prions le Seigneur et, au contact de la prière, devenons nous-mêmes des lumières pour les autres".
HML/                                                VIS 20101213 (570)

AUTRES ACTES PONTIFICAUX

CITE DU VATICAN, 11 DEC 2010 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

 -Mgr.Lino Fumagalli, Evêque de Viterbe (superficie: 2.161, population: 187.500, catholiques: 183.400, prêtres: 177, diacres: 10, religieux: 300), en Italie. Jusqu'ici Evêque suburbicaire de Sabina-Poggio Mirteto (Italie), il succède à Mgr.Lorenzo Chiarinelli, dont la renonciation  à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge.

-Membres de la Congrégation pour l'éducation catholique le Cardinal Josip Bozani, Archevêque de Zagreb (Croatie), le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, Archevêque de Kinshasa (République démocratique du Congo), le Cardinal Reinhard Marx, Archevêque de Munich (Allemagne), le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, de la Commission pontificale pour les biens culturels de l'Eglise, de la Commission pontificale d'archéologie et du Conseil de coordination des Académies pontificales.
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COMMUNIQUE DE LA SALLE-DE-PRESSE

CITE DU VATICAN, 11 DEC 2010 (VIS). "Sans parler de l'extrême gravité de la divulgation de documents diplomatiques confidentiels, ni de ses conséquences, La Salle-de-Presse du Saint-Siège note que qu'une partie de la documentation rendus publics par Wikileaks regarde des rapports de l'Ambassade des Etats-Unis près le Saint-Siège au Département d'Etat. Si ces rapports reflètent les opinions de leurs rédacteurs, on ne saurait les considérer comme positions du Saint-Siège ni comme citations précises de ses officials. Par conséquent, leur valeur doit être évaluée avec prudence et circonspection, en tenant compte de leur contexte".
OP/                                                     VIS 20101213 (100)
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