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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... []

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mardi 10 novembre 2015

A Florence, le Pape s'adresse à l'Eglise d'Italie


Cité du Vatican, 10 novembre 2015 (VIS). Après sa brève visite à Prato, le Pape s'est rendu à Florence hélicoptère. Après avoir été accueilli par les autorités civiles et religieuses, il a gagné le centre ville en voiture. Arrivé Place de la cathédrale, il a d'abord visité le célèbre baptistère. Avant se rendre à pieds à la cathédrale, il a admiré La Crucifixion blanche de Chagall, tableau actuellement exposé au Palazzo Strozzi. A Santa Maria del Fiore, il a rencontré les 2.500 participants au V Congrès ecclésial national italien (En Jésus-Christ, le nouvel humanisme). Accompagné par le Cardinal Archevêque de Florence, il a été d'abord salué par le Cardinal Angelo Bagnasco, Président de la Conférence épiscopale italienne. Puis il a prononcé un discours axé sur le thème du congrès, que nous reproduisons largement:

''On ne saurait parler d'un humanisme fondé sur Jésus, sans trouver en lui tout ce qui caractérise le vrai visage de l'homme. C'est la contemplation du visage de Jésus, mort et ressuscité, qui permet de reconstruire notre humanité, même fragmentée par les difficultés de la vie et marquée par le péché... Je ne veux pas exposer ici de manière abstraite un nouvel humanisme, une certaine idée de l'homme, mais simplement présenter quelques caractéristiques de l'humanisme chrétien, qui s'alimente à la pensée de Jésus-Christ. Il ne s'agit pas de sensations passagères mais de la force intérieure qui nous permet de vivre et de prendre des décisions... Le premier sentiment est l'humilité... L'obsession de préserver notre propre dignité ou notre influence ne devrait pas nous appartenir. Nous devons chercher la gloire de Dieu, qui ne peut coïncider avec la nôtre... Un autre sentiment de Jésus est l'altruisme... Alors, évitez, s'il vous plaît nous enfermer dans des structures qui nous donnent un faux normes de sécurité qui font de nous des juges implacables... Notre devoir est de travailler à faire de ce monde un espace meilleur. Notre foi est révolutionnaire par une impulsion qui vient de l'Esprit Saint". Mais il y a aussi la béatitude exprimée par le Christ. Le chrétien doit être bienheureux. "Dans les Béatitudes, le Seigneur nous montre le chemin. Nous êtres humains, en le suivant, pouvons atteindre le bonheur le plus authentiquement humain et divin... Pour les grands saints, la béatitude a à voir avec l'humiliation et la pauvreté, et parmi les plus pauvres d'entre nous, on trouve beaucoup de cette béatitude". Venons en à l'humilité et l'abnégation, qui doivent parler "à l'Eglise italienne réunie aujourd'hui pour marcher dans un esprit de synodalité. Ces vertus nous disent que nous ne devrions pas être obsédés par le pouvoir, même quand il prend le visage social, utile et fonctionnel de l'Eglise. Si l'Eglise ne suit pas les sentiments de Jésus, elle se trouve désorientée... Si l'Eglise manifeste l'humilité, l'abnégation et la béatitude, elle reconnaît l'action du Seigneur dans le monde, dans la culture, dans le vie quotidienne des gens. Je l'ai dit de nombreuses fois et je le répète: Je préfère une Eglise couverte de de la plaies, sale pour être sans cesse les rues, plutôt que qu'une Eglise malade enfermée dans le confort et cramponnée à ses sécurité... Certes, nombreuses sont les risques auxquelles nous sommes confrontés", tel le pélagienne, qui pousse l'Eglise à ne pas être humble, désintéressée et bienheureuse... Trop souvent cela nous conduit à assumer un style de contrôle, de dureté, de normalisation. La règle donne la sécurité pélagienne de se sentir supérieur, d'avoir une orientation précise... Contre les maux ou les problèmes de l'Eglise, il est inutile de chercher la solution dans le conservatisme ou le fondamentalisme dans le rétablissement de comportements formels et dépassés, qui ne seont même plus culturellement significatives. La doctrine chrétienne est pas un système fermé incapable de générer les questions nouvelles. Elle doit être vivante, connaître les difficultés, encourager les personnes. Son visage ne peut être rigide, les membres de son corps doivent bouger. Elle a pour nom Jésus-Christ". Il y a aussi le risque de "la gnose qui semble porter à la confiance par un raisonnement logique et clair, mais qui ignore l'attention au frère... La différence entre la signification chrétienne et les formes gnostiques réside dans le mystère de l'Incarnation". Sans la Parole on construit sur le sable, on cultive sans fruits, on rend tout dynamisme stérile... Alors, que devons-nous faire, qu'est ce que le Pape demande aux fidèles et aux pasteurs tous ensemble? Et je vous invite à vous tourner vers l'Ecce Homo. Je demande aux évêques d'être des bergers, de vivre la joie d'être pasteurs... Ne prêchez pas des doctrines complexes, mais soyez les hérauts du Christ mort et ressuscité pour nous. Visez à l'essentiel, au Kérygme. Rien n'est plus solide, profond et sûr que cette annonce. Tout le peuple de Dieu doit annoncer l'Evangile!... Je recommande à l'ensemble de l'Eglise italienne ce que j'ai mentionné dans l'exhortation apostolique Evangelii Gaudium: L'inclusion sociale des pauvres, qui doivent avoir une place privilégiée au sein du peuple de Dieu, la rencontre et le dialogue pour promouvoir l'amitié sociale et le bien commun... Que Dieu protège l'Eglise italienne de toute les tentation du pouvoir, de l'exercice, de l'image, de l'argent du pouvoir. Seule la pauvreté évangélique est créative... L'Eglise mère reconnaît comme ses enfants les personnes abandonnées, les personnes opprimés, les personnes désespérées. Cela a toujours été une de ses forces, parce que le Seigneur n'a versé son sang pour quelques uns...mais pour tous". L'Eglise doit partager, "être un levain de dialogue, de rencontre, d'unité. Nos propres formulations de la foi sont le résultat d'un dialogue et d'une rencontre des cultures, des communautés et de diverses réalités. Nous ne devrions pas avoir un dialogue timoré, car la confrontation et la critique nous aident à éviter que la théologie se transforme en idéologie... L'Eglise doit aussi savoir comment donner une réponse claire aux enjeux du débat public. C'est l'une des formes de la contribution spécifique des croyants à la construction de la société. Les croyants sont des citoyens...et je lance un appel avant tout aux jeunes: Vous devez être forts et ne pas regarder la vie depuis le balcon. Engagez-vous, plongez-vous dans le dialogue social et politique... Les problèmes doivent être vécus comme des défis, non pas comme des obstacles... Je voudrais une Eglise italienne vivace", portatrice de l'humanisme, avec des chrétiens appelés à vivre radicalement pour affirmer la dignité de chaque personne comme fils de Dieu. Entre tous les êtres humains il existe une fraternité fondamentale que l'humanisme chrétien aide à comprendre, comme le fait que la création est notre maison commune".

Après s'être adressé au congrès ecclésial, peu avant midi, le Pape est allé en la Basilique de la Santissima Annunziata, pour réciter l'angélus avec des malades et des handicapés. Il a ensuite gagné le centre d'accueil voisin pour déjeuner avec des pauvres.

Nouvelle mise au point du P.Lombardi


Cité du Vatican, 10 novembre 2015 (VIS). En début d'après-midi, le Directeur de la Salle de Presse réagi au contenu de certains articles de la presse italienne. Il a dit qu'il est "absolument faux que ces derniers jours aient été entendus par les enquêteurs vaticans plusieurs cardinaux ou prélats (certains fournissant le chiffre de quatre!). Même chose pour l'information selon laquelle le Cardinal Giuseppe Bertello aurait été chargé de contacts avec les Autorités italiennes en rapport avec la divulgation de documents réservés".

lundi 9 novembre 2015

Visite du Président polonais


Cité du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président polonais M.Andrzej Duda, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Antoine Camilleri, Sous Secrétaire pour les rapports avec les états: Après avoir convenu du rôle positif que joue l'Eglise dans la société polonaise, les parties ont évoqué la prochaine venue du Saint-Père à Cracovie, pour la Journée mondiale de la jeunesse 2016. Elles se sont ensuite penchées sur certaines questions comme la promotion de la famille, le soutien aux classes sociales défavorisées ou la gestion du phénomène migratoire. Avant d'aborder plusieurs thèmes internationaux, tels la paix et la sécurité, le conflit ukrainien ou la crise du proche et moyen Orient.


Face au besoin de notre prochain, nous sommes appelés à nous priver


Cité du Vatican, 8 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a consacré l'angélus dominical à expliquer comment ne devaient pas se comporter ceux qui veulent suivre Jésus et l'idéal exemplaire du chrétien, deux questions abordées dans l'Evangile du jour. "Dans la première partie -a-t-il dit-, Jésus impute aux scribes, maîtres de la loi, trois défauts qui se manifestent dans leur style de vie: orgueil, avidité et hypocrisie... Sous des apparences si solennelles se cachent malhonnêteté et injustice... Aujourd'hui aussi, nous courons le risque d'adopter de telles attitudes, par exemple, quand on sépare la prière de la justice, parce qu'on ne peut rendre un culte à Dieu et faire du tort aux pauvres. Ou quand on prétend aimer Dieu et qu'on lui oppose au contraire notre vanité, notre propre profit".


Dans la deuxième partie, l'Evangile parle de la scène au Temple de Jérusalem, précisément l'endroit où les gens jetaient leur monnaie comme offrande. Des riches jetaient beaucoup d'argent et une pauvre femme, veuve, y jeta deux piécettes. "Les riches ont donné, avec grande ostentation, de leur superflu, alors que la veuve, avec discrétion et humilité, a donné tout ce qu'elle avait pour vivre; c'est pourquoi, elle a donné plus que les autres". Le Pape a rappelé que "Jésus, aujourd'hui, nous dit aussi que la mesure de la justice n'est pas la quantité mais la plénitude. Il y a une différence entre quantité et plénitude. Tu peux avoir beaucoup d'argent mais être vide, il n'y a pas de plénitude dans ton cœur", et il a invité à réfléchir cette semaine sur la différence entre ces deux concepts. "Ce n'est pas une question de portefeuille mais de cœur", a-t-il ajouté. Face au besoin de notre prochain, nous sommes appelés à nous priver de l'indispensable, et pas seulement du superflu. Nous sommes appelés à donner le temps nécessaire, et pas seulement celui que nous avons devant nous. Nous sommes appelés à donner tout de suite et sans réserve quelque talent que nous avons, mais pas après l'avoir utilisé à nos fins personnelles ou de groupe".

Le Pape revient sur la divulgation de documents confidentiels


Cité du Vatican, 8 novembre 2015 (VIS). Après l'angélus, le Pape s'est adressé à l'assistance pour revenir sur les événements de ces derniers jours au Vatican: "Chers frères et sœurs, je sais que beaucoup d'entre vous ont été troublés par les informations relatives aux documents confidentiels du Saint-Siège qui ont été volés et publiés. C'est pourquoi, je voudrais vous dire, avant tout, que le vol de ces documents est un délit. C'est un acte déplorable qui n'aide en rien. C'est moi qui avait demandé de faire cette étude, et ces documents avaient déjà été portés à ma connaissance et à celle de mes collaborateurs. Des mesures ont, d'ailleurs, déjà été prises et ont commencé à porter leurs fruits, dont certains sont visibles. C'est pourquoi, je veux vous assurer que ce triste épisode ne me détourne certainement pas du travail de réforme que nous sommes en train de mener avec mes collaborateurs et avec le soutien de vous tous. Oui, avec le soutien de toute l'Eglise, parce que l'Eglise se renouvelle avec la prière et avec la sainteté quotidienne de chaque baptisé. Je vous remercie donc et vous demande de continuer à prier pour le Pape et pour l'Eglise, sans vous laisser perturber mais en allant de l'avant avec confiance et espérance".

Respecter le droit du travail


Cité du Vatican, 7 novembre 2015 (VIS). Le droit au repos, à la juste retraite, à l'assistance maternité, parmi les autres droits liés à l'exercice du travail, "basés sur la nature même de la personne humaine et sur sa dignité transcendante", ont été au cœur du discours du Pape François qui s'est adressé, ce matin, place St.Pierre, à 23.000 membres de l'Institut national de prévoyance sociale italien (INPS). Le Pape a insisté sur la protection du droit au repos. "Je ne pense pas seulement à ce repos qui est soutenu et légitimé par une large série de prestations sociales -a-t-il dit-, mais aussi et surtout à une dimension de l'être humain qui ne manque pas de racines spirituelles". Dieu, qui a appelé l'homme au repos, s'est aussi reposé le septième jour. C'est pourquoi, dans le langage de la foi, le repos a en même temps, une dimension humaine et divine, mais "avec une prérogative unique: celle de ne pas être une simple abstention de la fatigue et de l'engagement ordinaire, mais une occasion de vivre pleinement comme créature, élevée à la dignité filiale de Dieu. L'exigence de sanctifier le repos est alors liée à celle, re-proposée chaque semaine par le dimanche, d'un temps qui permet de s'occuper de la vie familiale, culturelle, sociale et religieuse, faisant de toutes ces occupations un espace et un temps pour Dieu et pour l'homme".

Le Pape a ensuite évoqué les situations complexes du monde du travail, du chômage à la précarité dans l'emploi. "Et si l'on vit ainsi, comment peut-on se reposer? Le repos est le droit que nous avons tous quand nous travaillons. Mais si la situation de chômage, d'injustice sociale, de travail clandestin, de précarité est si forte, comment peut-on se reposer? C'est honteux. Il y a des gens qui disent: Tu veux travailler? Très bien. Tu commences en septembre jusqu'à juillet, et ensuite, en juillet, août et une partie de septembre, tu ne manges pas, tu ne te reposes pas... Voilà ce qui se passe aujourd'hui. Et ça se passe dans le monde entier, ici aussi. Je me repose quand j'ai travaillé. Sinon, on ne peut pas se reposer". Jusqu'à il y a peu de temps encore, il était normal d'associer la retraite avec le troisième âge, où l'on pouvait profiter du repos mérité et offrir sagesse et conseil aux nouvelles générations. Cependant, "l'époque contemporaine a sensiblement changé ces rythmes. D'un côté, l'éventualité du repos a été anticipée, parfois diluée dans le temps, parfois renégociée jusqu'à des extrêmes aberrants, comme d'arriver à dénaturer l'hypothèse même d'une cessation de travail. D'un autre côté, sont aussi apparues des exigences d'assistance, tant pour ceux qui ont perdu leur travail ou n'en ont jamais eu, que pour ceux qui sont contraints à l'interrompre pour les raisons les plus diverses... On arrête de travailler et on se retrouve sans assistance sanitaire". C'est pourquoi, la tâche d'instituts comme l'INPS est de contribuer à ce que ne manquent pas les subventions indispensables pour la subsistance des travailleurs en arrêt et pour leurs familles. "Parmi vos priorités, portez une attention privilégiée au travail des femmes, et à l'assistance à la maternité qui doit toujours protéger la vie naissante et la servir quotidiennement. Que ne manquent pas non plus l'assurance vieillesse, l'assurance maladie et pour les accidents liés au travail. Que ne manque pas le droit à la retraite, et je souligne: le droit, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit".


"Du reste, travailler veut dire prolonger l'œuvre de Dieu dans l'histoire, en y contribuant d'une façon personnelle, utile et créative. En soutenant le travail, vous soutenez cette même œuvre. En outre, en garantissant une subsistance digne à qui doit cesser son activité, vous en affirmez la réalité la plus profonde: le travail, en effet, ne peut pas être un simple engrenage du mécanisme pervers qui broie les ressources pour obtenir des profits toujours plus grands. Il ne peut donc être prolongé ou réduit en fonction du gain de quelques-uns et de formes productives qui sacrifient valeurs, relations et principes. Cela vaut pour l'économie en général... Et cela vaut, de la même façon, pour toutes les institutions sociales, dont le principe, le sujet et la fin, est et doit être la personne humaine... N'oubliez pas l'homme, c'est impératif. Aimer et servir l'homme avec conscience, responsabilité et disponibilité. Travailler pour qui travaille, sans laisser de côté qui le voudrait mais ne le peut. Le faire non comme une œuvre de solidarité, mais comme un devoir de justice et de subsidiarité. Soutenir les plus faibles pour que personne ne manque de dignité et de liberté de vivre une vie authentiquement humaine".

Envoyé spécial en Inde


Cité du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre latine du 12 octobre par laquelle le Saint-Père a nommé le Cardinal Albert Malcolm Ranjit Patabendige Don, Archevêque de Colombo (Sri Lanka), son Envoyé spécial au congrès eucharistique national indien (Mumbai, du 12 au 15 novembre). Il sera accompagné de l'Abbé Steven Fernandes, Professeur au séminaire local, et de l'Abbé Jervis D'Souza, Vicaire judiciaire.

Audiences


Cité du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Archevêque de Valence (Espagne).

Mgr.Michael A.Blume, Nonce apostolique en Ouganda.

Mgr.José Antonio Eguren Anselmí, Archevêque de Piura (Pérou).

Samedi dernier, 7 novembre, il avait reçu:

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.

Le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire Général pour le diocèse de Rome.

M.Larry Yu-yuan Wang, Ambassadeur de Chine - Taïwan, en visite de congé.


Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 9 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé l'Abbé Hervé Gosselin, Evêque d'Angoulême (surface 5.956, population 365.851, catholiques 275.000, prêtres 75, diacres 10, religieux 176), en France. L'Evêque élu, né en 1956 à Nantes (France) et ordonné prêtre en 1994, était jusqu'ici Directeur du foyer de charité de Tressaint. Licencié en théologie, il a été aumônier de prison, professeur et directeur spirituel au séminaire inter-diocésain. Il succède à Mgr.Claude Dagens, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Samedi dernier, 7 novembre, il avait nommé:

Le P.Lorenzo Piretto, OP, Archevêque d'Izmir (catholiques 15.000, prêtres 17, religieux 19), en Turquie. L'Evêque élu, né en 1942 à Mazze (Italie), a prononcé ses voeux religieux en 1963 et a été ordonné prêtre en 1966. Jusqu'ici Supérieur du couvent dominicain d'Izmir, il succède à Mgr.Ruggero Franceschini, OFM.Cap, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en théologie, il a été enseignant et directeur de revue, a occupé diverses fonctions au sein de son ordre et a été curé de paroisse.

Mgr.Eugeniusz Miroslaw Popowicz, Archevêque de l'archiéparchie byzantine de Przemysl - Warszawa (catholiques 30.000, prêtres 47, religieux 97), en Pologne. Jusqu'ici Auxiliaire de ce même diocèse, il succède à Mgr.Jan Martyniak, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Damase Zinga Atangana, Evêque de Kribi (surface 11.000, population 150.000, catholiques 85.000, prêtres 44, religieux 17), au Cameroun. L'Evêque élu, né en 1964 à Nkog Bong (Cameroun) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse d'Obala (Cameroun). Docteur en théologie, diplômé en histoire et sciences des religions, il a été aumônier, curé de paroisses et recteur de petit séminaire.

L'Abbé Pedro Manuel Salamanca Mantilla, Auxiliaire de l'Archevêque de Bogotá (Colombie). L'Evêque élu, né en 1961 à Bucaramanga (Colombie) et ordonné prêtre en 1986, était jusqu'ici Curé de la paroisse St.Norbert de Bogotá. Licencié en théologie, il a été curé de paroisses, formateur au grand séminaire, délégué diocésain à la formation permanente du clergé.

L'Abbé Luis Manuel Ali Herrera, Auxiliaire de l'Archevêque de Bogotá (Colombie). L'Evêque élu, né en 1967 à Barranquilla (Colombie) et ordonné prêtre en 1992, était jusqu'ici Curé de la paroisse St.Norbert de Bogotá. Licencié en théologie, il a été curé de paroisses, aumônier d'université et depuis 2014 Membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs.


L'Abbé Ricardo Orlando Seirutti, Auxiliaire de l'Archevêque de Córdoba (Argentine). L'Evêque élu, né en 1956 à Buenos Aires (Argentine) et ordonné prêtre en 1988, était jusqu'ici Curé de la paroisse St.Joseph de Casalanz. Licencié en théologie, il a été formateur au petit séminaire, responsable diocésain de la pastorale des vocations et du diaconat.  

vendredi 6 novembre 2015

Visite du Gouverneur Général de Grenada


Cité du Vatican, 6 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin Mme Cécile La Grenade, Gouverneur Général de Grenada, qui s'est ensuite entretenue avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: S'étant félicitées de l'excellence de leurs relations, les parties ont convenu de l'importante contribution que l'Eglise catholique apporte au développement du pays

Protéger la vie et aller au devant des nécessiteux


Cité du Vatican, 6 novembre 2015 (VIS). Le Pape a reçu ce matin les 510 participants au congrès des centres d'Aide à la vie, qui se déroule à Sacrofano (Italie) du 6 au 8 novembre. Les encourageant à continuer leur action en faveur de la vie, de sa conception à sa fin naturelle, il a rappelé que ''dans la dynamique existentielle tout est lié. C'est pourquoi il convient de nourrir à la fois la sensibilité personnelle et sociale qu'il s'agisse d'accueillir une nouvelle vie ou d'agir face à des situations de pauvreté et d'exploitation qui affectent les plus vulnérables et les plus défavorisés. Si on est incapable de prendre en charge l'éducation des personnes fragiles comment serait-on capable de protéger un embryon humain... Or, la vie étant toute entière un don, il faut la protéger contre les diverses formes de dégradation... Tant de personnes sont éprouvées par des conditions de vie difficile qui réclament notre attention et notre engagement solidaire... Pour les disciples du Christ, aider la vie humaine blessée signifie tendre la main aux personnes dans le besoin, se tenir à leur côté, prendre soin de leur fragilité et partager leurs problèmes afin d'aider à les résoudre... Combien de familles sont vulnérables en raison de la pauvreté, de la maladie, du manque de travail et de logement! Beaucoup de personnes âgées souffrent...de la solitude! Combien de jeunes sont déboussolés, menacés par la toxicomanie et d'autres formes d'esclavage, qui attendent de retrouver confiance dans la vie... Toutes ces personnes, blessées dans leur corps ou dans leur esprit, sont l'image de l'homme de l'Evangile qui, allant de Jérusalem à Jéricho fut agressé par des brigands...connaissant ainsi l'indifférence des uns et la proximité du Bon Samaritain". Le Saint-Père a renouvelé ses encouragements aux Centres pour l'aide à la vie, en les invitant à continuer à protéger les personnes les plus vulnérables, qui ont le droit de naître comme de vivre dignement. Sans oublier, indépendamment de leur religion et de leur nationalité, le nombre important de femmes, en particulier migrantes, qui viennent à la recherche d'un soutien concret".

Une interview du Saint-Père


Cité du Vatican, 6 novembre 2015 (VIS). Straat Nieuws, le journal néerlandais des sans-abri, publie une interview du Pape, réalisée le 27 octobre, reprise par les 113 journaux du Réseau international des journaux de rue. En voici quelques passages portant principalement sur la question de la pauvreté.

Quel est le message de l'Eglise pour les sans-abri? Qu'est-ce que la solidarité chrétienne pratique?
Le Pape: "Je pense à deux choses. Jésus est venu au monde sans même avoir un toit, et il est devenu pauvre. L'Eglise...sait ce que veut dire ne pas avoir un toit au-dessus de soi, alors que c'est un droit que défendent les Mouvements populaires des trois T (travail, toit, terre.) L'Eglise dit que toute personne a droit à ces trois T.

Vous demandez très souvent de prendre soin des pauvres et des réfugiés. N'avez-vous pas peur de lasser les media et la société en général?
Le Pape: "Lorsqu'il s'agit d'un sujet qui est pas agréable...on est effectivement tous tentés dire ça suffit. Oui. Si je me sens fatigué...je ne me préoccupe pas et continue à parler de la vérité et de dire les choses comme elles sont.''

N'avez-vous pas peur que votre appel à la solidarité envers les sans-abri et les pauvres soit exploité politiquement? Comment l'Eglise doit elle parler pour être influente tout en restant en dehors du débat politique?
Le Pape: "On risque de faire des erreurs dans ce domaine... L'Eglise doit dire la vérité mais aussi témoignage, le témoignage de la pauvreté. Si un croyant parle de la pauvreté ou des sans-abri alors qu'il vit comme un roi, ça ne va pas. L'autre risque est de conclure des accords avec les autorités politiques...peu clairs et transparents" qui favorisent la corruption présente dans la vie publique, mais aussi politique et religieuse".

Saint François, qui avait choisi la pauvreté radicale, vendit jusqu'à son évangéliaire. Comme Pape, ne vous sentez-vous pas encouragé à vendre les trésors de l'Eglise?
Le Pape: "Il ne s'agit pas des trésors de l'Eglise mais de toute l'humanité Par exemple, si demain je dis de mettre en vente la Pietà, on me répondra que ce n'est pas possible parce qu'elle n'appartient pas par l'Eglise. Elle est dans une église, mais appartient à l'humanité. Cela vaut pour tous les trésors de l'Eglise. Par contre nous avons commencé à vendre des cadeaux qu'on me fait."

Avez-vous vous conscience que la richesse de l'Eglise puisse créer de telles attentes?
Le Pape: "Oui. Si on dressait un inventaire des biens de l'Eglise, on pourrait croire qu'elle est très riche... En 1929, le gouvernement italien avait offert au Saint-Siège un vaste territoire, et c'est Pie XI qui a refusé et accepté seulement un demi-kilomètre carré de garantir l'indépendance de l'Eglise... Le parc immobilier de l'Eglise est important mais nous l'utilisons pour maintenir les structures de l'Eglise et réaliser de nombreux travaux, des hôpitaux ou des écoles. Par exemple, j'ai fait envoyer au Congo 50.000 euro pour construire trois écoles dans les zones défavorisées. L'éducation est une chose importante pour les enfants."

Très Saint Père, pouvez-vous imaginer un monde sans pauvres?

Le Pape: "Je voudrais un monde sans pauvres, et nous devons nous battre pour cela. Mais je suis un croyant et je sais que le péché est toujours en nous. Et il y a toujours la cupidité humaine, le manque de solidarité, l'égoïsme qui crée pauvres. Il est donc difficile d'imaginer un monde sans mal. Si on pense aux enfants exploités par le travail...ou les abus sexuels..., aux enfants tués pour le trafic d'organes! ... Je ne sais pas si on réussira à réaliser un monde un monde sans pauvres, parce que le péché est toujours là, qui conduit à l'égoïsme. Mais il faut continuer de lutter, toujours et encore." 

Pour une promotion commune de l'écologie humaine


Ci du Vatican, 6 novembre 2015 (VIS). Chrétiens et hindous pour une promotion commune de l'écologie humaine, tel est le thème du message adressé aux hindous par le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, à l'occasion de Deepavali, la fête de la lumière, célébrée cette année le 11 novembre:


"Le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux vous adresse ses plus chaleureuses salutations. Que vos célébrations à travers le monde vous accompagnent vers une expérience de bonheur et d'harmonie dans vos familles et vos communautés. Le Pape François, dans son encyclique Laudato Si', s'est récemment exprimé sur la crise environnementale et humaine de l'écologie, qui menace notre planète. C'est la raison pour laquelle, en accord avec notre tradition, il nous semble opportun de partager avec vous quelques réflexions sur la nécessité de promouvoir l'écologie humaine. Nous espérons pouvoir inspirer et offrir quelques éléments pour une redécouverte de l'interdépendance de la création. L'écologie humaine porte sur la relation et la responsabilité que les êtres humains cultivent à l'égard de la terre et sur l'attention aux vertus écologiques. Parmi celles-ci, on peut énumérer l'exploitation soutenable des ressources de la terre grâce à la mise en oeuvre de politiques qui, aux niveaux national et international, visent à favoriser l'interconnexion et l'interdépendance entre les êtres humains et la nature. Ces questions, comme nous le savons, ont une incidence directe. Non seulement sur la santé actuelle de notre terre,la maison de la famille humaine, mais aussi sur celle des générations à venir. L'égoïsme humain, tel qu'il s'exprime dans les tendances consuméristes et hédonistes de certains individus et de certains groupes, nourrit la quête insatiable de se poser en maîtres et en conquérants plutôt que comme gardiens de la nature. En regard de notre croyance religieuse ou de nos identités respectives, nous sommes tous appelés à vivre avec une conscience majeure de notre responsabilité à l'égard de la nature, à favoriser les relations humaines et, surtout, à réorganiser nos modes de vie et nos structures économiques pour répondre aux défis écologiques auxquels nous sommes confrontés. Votre religion insiste sur l'unité entre la nature, l'homme et le divin. Notre foi chrétienne nous enseigne que la terre est un don de Dieu fait à tous les êtres humains. En tant que gardiens de l'ordre de la création, nous sommes tous mandatés pour en assurer la sauvegarde de façon responsable et résolue. Il existe un lien indissociable entre paix et création, paix et êtres humains. Pour que la paix puisse prévaloir dans le monde, il faut un effort consciencieux et concerté, individuel et collectif, de la part de nous tous pour entrer dans un dialogue en vue de la sauvegarde de la nature, de la défense des pauvres, de la construction de réseaux de respect et de fraternité. La promotion de l'écologie humaine implique, à tous les niveaux, la formation et l'éducation d'une conscience et d'une responsabilité écologiques ainsi qu'une gestion judicieuse des ressources de la terre. Celles-ci commencent dans la famille, structure fondamentale pour une écologie humaine, au sein de laquelle l'homme reçoit des premières notions déterminantes concernant la vérité et le bien, dans laquelle il apprend ce que signifie aimer et être aimé et, par conséquent, ce que veut dire concrètement être une personne. Les structures éducatives et gouvernementales ont la responsabilité d'éduquer les citoyens à la juste compréhension de l'écologie humaine par rapport à l'avenir. Unis dans l'appartenance et la responsabilité mutuelles d'une même humanité, mais aussi en tant que croyants porteurs de valeurs et de convictions partagées, puissions-nous, hindous et chrétiens, unir nos voix à celles des personnes d'autres traditions religieuses et de bonne volonté pour nous efforcer de promouvoir une culture qui soit celle de l'harmonie en nous-mêmes, avec les autres, avec la nature et avec Dieu pour une écologie humaine qui favorise la croissance de l'arbre de la paix. Bien plus, prier pour une saine écologie et s'associer à la sensibilisation sur les façons de sauvegarder la création constitue une action moralement digne. Pour cela, le pape François a désigné, le 1 septembre comme Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création. Souhaitons que cette initiative contribue à sensibiliser tout le monde à la nécessité d'être de bons gardiens de la création et à promouvoir ainsi une véritable écologie humaine".

Audiences


Cité du Vatican, 6 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Mgr.Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Mgr.Celestino Migliore, Nonce apostolique en Pologne.



Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 6 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Juan José Omella Omella, Archevêque métropolitain de Barcelone (superficie 340, population 2.657.000, catholiques 2.116.479, prêtres 826, diacres 46, religieux 3.092), en Espagne. Jusqu'ici Evêque de Calahorra y La Calzaba - Logroño (Espagne), il succède au Cardinal Lluís Martínez Sistach, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Jozef de Kesel, Archevêque de Malines - Bruxelles (superficie 3.635, population 2.825.000, catholiques 1.807.000, prêtres 1.794, diacres 88, religieux 3.249), en Belgique. Jusqu'ici Evêque de Bruges (Belgique), il succède à Mgr.André Léonard, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Jozef de Kesel, Ordinaire militaire pour la Belgique.


jeudi 5 novembre 2015

Message au Forum chrétien mondial de Tirana


Cité du Vatican, 5 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir hier un message aux participants à la réunion du Forum chrétien mondial, qui s'est tenu à Tirana (Albanie) du 2 au 4 novembre (La discrimination, la persécution, le martyre suivre le Christ). Il y salue en particulier les membres des différentes confessions chrétiennes venus représenter des communautés qui souffrent pour leur foi: ''C'est avec une grande tristesse que je pense à la discrimination et à la persécution croissante des chrétiens, notamment au proche et moyen Orient, en Afrique et en Asie. Votre réunion montre que nous ne sommes pas indifférents à la souffrance de nos frères et sœurs chrétiens... Dans plusieurs régions du monde, témoigner du Christ va parfois jusqu'à l'effusion du sang, qui est devenu une expérience commune des catholiques, orthodoxes, anglicans, protestants, évangéliques et pentecôtistes. Cette communauté est beaucoup plus profonde et forte que les différences qui divisent encore nos Eglises et communautés ecclésiales. La Communio Martyrum est le signe le plus évident de notre cheminement commun. Dans le même temps, vos travaux donnent une voix aux victimes de l'injustice et la violence, tentant d'indiquer des voies pour sortir de cette situation tragique''. Puis le Pape dit son espoir de voir les martyrs d'aujourd'hui, appartenant à de nombreuses traditions chrétiennes, ''nous aider à comprendre que tous les baptisés sont membres du Corps du Christ, de son Eglise". Il faut comprendre "cette vérité profonde comme un appel à persévérer dans la voie œcuménique, vers la communion pleine et visible, dans l'amour et la compréhension mutuelle''.


Le Forum a demandé aux persécuteurs de chrétiens de cesser leur violence, aux gouvernements de respecter et de protéger la liberté religieuse, et surtout de défendre les chrétiens et les autres personnes persécutées en raison de leur foi, et aux media de rendre compte nettement des violations de la liberté religieuse, de la discrimination et de la persécution des chrétiens. Une grande importance a été la question de l'éducation de la jeunesse et de la solidarité entre les chrétiens. Au cours de ces trois jours, les participants ont commencé leur journée par une prière, d'abord en la cathédrale orthodoxe de Tirana, au centre de l'Alliance évangélique d'Albanie et en la cathédrale catholique de Saint-Paul. Ils ont prié pour les 200 millions de chrétiens persécutés de par le monde. Le Forum s'est conclu le jour où les catholiques albanais fêtaient le 25 anniversaire de la première messe dans un cimetière de Scutari, célébrée par un prêtre qui a survécu à cinq décennies de répression religieuse sous le régime communiste.

Audiences


Cité du Vatican, 5 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

M.Stanislaw Tillich, Ministre Président de Saxe (Allemagne).

Le Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l'économie.

Mgr.Joseph Marino, Nonce apostolique en Malaisie et à Timor Oriental, Délégué apostolique au Brunei.

Mgr.Charles Henry Dufour, Archevêque de Kingston (Jamaïque).

M.Habeeb Mohammed Ali al-Sadr, Ambassadeur d'Irak, en visite de congé.


mercredi 4 novembre 2015

Pardonner en famille


Cité du Vatican, 4 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a tenu ce matin l'audience générale Place St.Pierre, évoquant la question du pardon en famille, "la famille étant un véritable camp d'entraînement au don du pardon réciproque, sans lequel aucn amour ne peut durer". Puis il est revenu sur le récent Synode consacré à la famille, qu'il a qualifié "d'événement de grâce". Après avoir souligné qu'il avait voulu que le document final soit rendu public afin que tous puissent apprécier le travail accompli en deux ans, le Pape a dit que ce n'était pas le moment d'en tirer les conclusions, lui même devant le méditer. "Mais en attendant la vie des familles se poursuit. Elles vont de l'avant et continuent d'écrire de belles pages de l'Evangile des familles. Dans un monde souvent aride de vie et d'amour, vous ne cessez de parler du grand don que sont le mariage et la famille".


On ne peut vivre ensemble sans se pardonner, a affirmé le Saint-Père en revenant sur sa première idée. "Sans se pardonner en famille on ne peut que mal vivre... Nous devons absolument tenir compte de nos erreurs et de nos offenses, dues à notre faiblesse comme à notre égoïsme. Il faut soigner au plus tôt ces blessures...car plus on attend plus cela devient difficile... N'attendons pas la fin de la journée pour demander pardon...car, en famille, c'est un moyen de renforcer le couple, de lui permettre de résister aux chocs de nos petites et grandes méchancetés. Mais il faut appliquer ce mode de vie à nos rapports sociaux, partout où nous nous trouvons. Nombreux son ceux, y compris des chrétiens, qui estiment que c'est exagéré... Or c'est en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner à notre tour... Le Synode a ravivé notre espérance sur ce point. La capacité de pardonner est indispensable dans une société souvent dure et il est bon que la famille soit un espace d'apprentissage du pardon... Quant à l'Eglise, elle sera toujours au côté des familles afin de les aider à bâtir sur la roche dont a parlé le Christ... Les familles chrétiennes avanceront d'autant plus vie sur le chemin des Béatitudes qu'elles apprendront et enseigneront le pardon au sein de la grande famille de l'Eglise. C'est seulement ainsi qu'elle pourra témoigner de la force rénovatrice du pardon divin... C'est que nos familles peuvent faire beaucoup pour la société comme pour l'Eglise... Prions afin que les familles bâtissent de plus en plus de formules de réconciliation, afin que personne ne se sente abandonné à ses fautes".

Mise au point du P.Lombardi


Cité du Vatican, 4 novembre 2015 (VIS). Voici des réflexions proposées par le Directeur de la Salle de Presse à propos de la reprise du débat médiatique sur les problèmes économiques du Saint-Père:

"La publication imminente de deux livres ayant pour sujet les institutions et les activités économico-financières du Saint-Siège attise la curiosité et provoque une multiplication de commentaires. Quelques observations sont nécessaires. D'abord, une bonne partie de ce qui est publié résulte d'une fuite d'informations et de documents confidentiels. Il s'agit donc d'une démarche illégale qui doit être punie avec détermination par les autorités judiciaires vaticanes. Mais ce n'est pas ce dont nous voulons parler aujourd'hui, d'autant que l'argument est déjà l'objet d'une excessive attention. Réfléchissons plutôt au contenu des fuites. On peut déjà dire que pour la plupart d'entre elles, il s'agit d'informations déjà connues, certes avec bien moins d'ampleur et de détails. La documentation exposée est principalement liée à une collecte de données mise en mouvement par le Saint- Père lui-même, en vue de lancer une réflexion sur l'amélioration ou la réforme des structures administratives de l'Etat du Vatican et du Saint-Siège. A cet effet, la Commission d'études et de propositions relatives aux structures économico-administratives avait été instituée par le Pape en juillet 2013. Son mandat rempli, la COSEA a été dissoute en février suivant. On ne peut parler d'informations obtenues contre la volonté du Pape ou des chefs des différents organismes et institutions, mais d'informations obtenues ou fournies avec la collaboration de ces institutions, afin de contribuer aux réflexions communes sur les réformes à projeter. Bien sûr, beaucoup d'informations de cette nature doivent être étudiées, perçues et interprétées avec prudence, équilibre et attention. D'autant que des lectures différentes sont souvent possibles à partir des mêmes données. Par exemple, la situation du Fonds des retraites, sur lequel ont été exprimées des évaluations très différentes, certains évoquant avec inquiétude un profond déficit, tandis que d'autres fournissaient une lecture rassurante (communiqués officiels publiés par la Salle de Presse du Saint-Siège).

Il y a aussi le débat relatif aux objectifs et à l'utilisation des biens du Saint-Siège. Bien qu'effectivement considérables, ils sont destinés à soutenir les services gérés par le Saint-Siège ou les institutions qui lui sont liées, à Rome comme de part le monde. La propriété de ces biens est très variée, et tout le monde dispose les outils permettant de connaître leur histoire et leur évolution. Il est par exemple utile se s'informer sur les accords économiques passés entre l'Italie et le Saint-Siège dans le cadre des Accords du Latran, mais aussi sur les efforts déployés par Pie XI avec le concours d'experts et collaborateurs remarquables, afin de disposer d'une administration efficace, au point que la gestion du Vatican fut reconnue comme un exemple de sagesse et de clairvoyante, y compris sous l'aspect des investissements à l'étranger. En ce qui concerne le Denier de saint Pierre, il est nécessaire de savoir qu'il est employé de manières variables, en fonction des situations et des priorités du Saint-Père, à qui les fidèles l'ont offert pour soutenir son ministère. Les œuvres de charité du Pape en faveur des pauvres sont certainement l'objectif essentiel. Mais les fidèles n'entendent pas contester au Pape la liberté d'évaluer par lui même les situations d'urgence ni la façon d'y répondre pour le bien de l'Eglise universelle. Or cela comprend également outre la charité du Pape, ses initiatives hors du diocèse de Rome, la diffusion de son enseignement pour les fidèles des parties du monde les plus pauvres, la Curie Romaine comme un instrument de son service, le soutien aux 180 missions diplomatiques pontificales, l'assistance aux Eglises locales dans le besoin, etc. L'histoire du Denier démontre tout cela avec clarté.


Régulièrement ces débats médiatiques refont surface, attisant curiosité ou polémique. Il faudrait faire preuve de sérieux pour approfondir ces situations délicates et les différents problèmes spécifiques. Cela permettrait de distinguer ce qui va bien, et qui est beaucoup plus courant que ce que disent les publications en cause: Des actions et démarches parfaitement licites et justifiées, des actes administratifs normaux, y compris le paiement des impôts dus. Il faudrait distinguer cela des problèmes à corriger, des points obscurs à dissiper, des véritables irrégularités ou illégalités à éliminier. C'est précisément le travail délicat et complexe entrepris à la demande du Pape avec la création de COSEA, dont les recommandations sont précisément suivies: La réorganisation des dicastères économiques, la création du poste de Réviseur général, le bon fonctionnement des institutions chargées de la surveillance des activités économiques et financières, etc. C'est là une réalité objective et incontestable. La publication en vrac d'une grande quantité d'informations de nature diverse, en grande partie liée à une phase du travail aujourd'hui dépassée, fait tendencieusement l'impasse sur l'évaluation objective des résultats atteints. Pire elle crée l'impression du contraire et fait croire que règne une confusion permanente, la non-transparence, voire même la poursuite d'intérêts individuels ou incorrects. En outre, cela ne rend pas justice au courage et à l'engagement avec lesquels le Pape et ses collaborateurs ont fait face et continuent à relever le défi que représente l'amélioration de l'utilisation des biens temporels au service du spirituel. C'est pourtant ce qui devrait être le plus apprécié et encouragé par un travail journalistique correct, capable de répondre adéquatement aux attentes de l'opinion et aux exigences de la vérité. L'objectif de la bonne administration, de l'équité et de la transparence n'a pas changé. Il progresse sans incertitudes et selon le voeu du Pape François. Il ne manque pas de personnes au Vatican pour collaborer loyalement et avec énergie".

Fondation Bambino Gesù


Cité du Vatican, 4 novembre 2015 (VIS). Pour la première fois depuis sa nomination par le Secrétaire d'Etat, le nouveau Conseil de la Fondation Bambino Gesù s'est réuni ce matin à Rome pour approuver les nouveaux statuts.

A propos d'une enquête en cours


Cité du Vatican, 4 novembre 2015 (VIS). Ce midi, le P.Lombardi a réagi aux sollicitations de certains journalistes: "A la suite d'un rapport de l'AIF déposé en février, le Promoteur de Justice du Tribunal de l'Etat de la Cité du Vatican a engagé une enquête sur des ventes de titres et autres transactions boursières à charge de M.Giampiero Nattino", un banquier italien. "Le bureau du Promoteur a requis la collaboration de la Justice italienne et de la Justice suisse par le biais de commissions rogatoires transmises par voie diplomatique le 7 août".  

mardi 3 novembre 2015

Visite du Président macédonien


Cité du Vatican, 31 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président macédonien M.Gjorge Ivanov, Présidente, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: S'étant félicitées de la qualité de leurs relations diplomatiques, les parties ont exprimé le voeu commun de voir couronnés les efforts de la Macédoine pour être intégrée à l'Union européenne. Elles se sont ensuite penchées sur certains problèmes internationaux, en particulier sur la persistance des graves effets socio-économiques de la crise migratoire, convenant de la nécessité d'une assistance majeure au grand nombre de personnes qui arrivent en Europe sud-orientale. En conclusion, on a souligné de concert l'urgence qu'il y a à élargir le dialogue et la coexistence entre les diverses ethnies et religions de l'ex République yougoslave de Macédoine.


Messe en suffrage des cardinaux et évêques défunts


Cité du Vatican, 3 novembre 2015 (VIS). Ce matin en la Basilique vaticane, le Pape a présidé la messe annuelle en suffrage des cardinaux et évêques défunts, qui ont aimé leur Eglise et pour lesquels nous demandons à Dieu qu'ils jouissent de la joie pleine. "Alors que nous demandons qu'ils reçoivent le prix des serviteurs fidèles", a rappelé le Saint-Père, souvenons nous que celui qui sert et donne peut sembler un perdant dans la société. " En réalité, ceux qui perdent leur vie la trouvent... Ils ont dépensé leur vie à l'imitation du Christ. Ainsi ont ils vaincu la mort et vivifié le monde. Les serviteurs sont des agents du salut. Qui ne vit pas pour servir ne sert pas à la vie... La méthode de Dieu est de trouver le salut en servant l'autre et en se perdant. C'est l'humble victoire que nous montre Jésus" qui a fait "de la croix un pont vers la vie. Avec lui nous pouvons vaincre nous aussi, mais à condition de choisir l'amour humble et servile comme victoire pour l'éternité... Demandons pour nous aussi, comme le recommande Paul, la grâce de tourner nos pensées vers les choses supérieures et de ne pas nous préoccuper de celles d'ici-bas".   

Condoléances à la suite de l'incendie d'une discothèque


Cité du Vatican, 3 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir au Président roumain un télégramme de condoléances à la suite de l'incendie ayant ravagé une discothèque de Bucarest. Priant pour les 27 jeunes décédés et les dizaines de blessés, il assure les autorités et le peuple roumain de sa solidarité spirituelle.


Communiqué de la Salle de Presse


Cité du Vatican, 3 novembre 2015 (VIS). Hier, la Salle de Presse a diffusé le communiqué suivant: Dans le cadre de l'enquête que mène depuis plusieurs mois la Gendarmerie vaticane sur des fuites d'informations et de documents confidentiels, deux personnes ont été convoquées samedi 31 octobre pour être interrogées, Mgr.Lucio Angel Vallejo Balda et Mme.Francesca Immacolata Chaouqui, ex secrétaire et membres de la Commission d'étude sur les structures économiques et administratives du Saint-Siège, instituée par le Saint-Père en juillet 2013 et dissoute après exécution de son mandat. A la suite des interrogatoires, ils ont été arrêtés et, ce matin, le Promoteur de Justice a confirmé la détention du premier et libéré la seconde, pour laquelle n'a pas été retenu nécessaire la mesure préventive étant donnée sa disposition à collaborer. Le magistrat et son adjoint doivent évaluer la position de Mgr.Vallejo Balda. La divulgation d'informations et de documents confidentiels est sanctionnée par la loi vaticane nº IX de 2013. A propos enfin des deux livres prochainement en librairie, ils résultent d'une violation de la confiance accordée par le Pape. Comme par le passé, leurs auteurs tirent profit d'actes illicites, dont la poursuite pénale par le biais de la coopération internationale est en cours d'évaluation par le Promoteur de Justice. En aucun façon ce type de publication ne concourt à la vérité et à la clarté. Au contraire, cela entraîne confusions et interprétations partiales comme tendancieuses. En aucun cas on ne peut estimer qu'ils aident le Pape dans sa mission.   

En suffrage des Papes défunts


Cité du Vatican, 2 novembre 2015 (VIS). A 18 h le Pape s'est rendu dans les cryptes de la Basilique vaticane pour prier en privé pour les les pontifes défunts.

Messe du Pape pour les défunts


Cité du Vatican, 1 novembre 2015 (VIS). Cet après-midi, en la solennité de Toussaint, le Pape s'est rendu pour la seconde année au cimetière monumental du Verano pour célébrer une messe pour les défunts. Reprenant à l'homélie le sermon sur la montagne et les paroles de Jésus à la foule qui, a-t-il dit, continuent de nous montrer la voie de la véritable béatitude, le Pape a souligné combien "le chemin du Ciel est difficile à comprendre. S'il va en effet à contre-courant, qui l'emprunte deviendra peu ou prou heureux. Bienheureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux est à eux! Comment peut être heureux celui qui ne possède que le Royaume des cieux? Qui a un coeur libre et libéré de la mondanité est naturellement dans l'attente du Royaume". Qui est dans l'affliction, a dit le Seigneur, sera consolé. Il faut avoir la force de la consolation, avoir la capacité de s'émouvoir de ressentir la souffrance de l'autre. Bienheureux aussi les humbles, "à la différence des impatients que nous sommes, toujours prêts à nous plaindre. Nous avons tant de prétentions envers les autres que lorsque quelque chose nous touche nous agissons comme si nous étions patrons de ce monde. Or en réalité nous sommes tous fils de Dieu. "Bienheureux qui a faim de justice car il trouvera la miséricorde, heureux qui sait pardonner, qui éprouve de la miséricorde envers autrui, sans juger tout et tous... Tous sommes pécheurs.... Bienheureux les bâtisseurs de paix car ils seront appelés fils de Dieu. Qui sème la zizanie, trompe et se sert des autres, n'est pas heureux. Il ne peut se dire heureux, à la différence de qui cherche la paix jour après jour, s'applique avec patience à réconcilier... Telle est la voie qui porte à la sainteté, la voie de la félicité, celle qui a été ouverte et parcourue par le Christ qui est lui même la Voie. Qui chemine en sa compagnie et passe à travers lui entre dans la vie éternelle. Demandons lui la grâce de savoir pleurer, d'être humbles, d'oeuvrer par la justice et la paix, la grâce surtout de nous laisser pardonner pour devenir instrument de sa miséricorde". 

Amour et compassion plus forts que la mort


Cité du Vatican, 1 novembre 2015 (VIS). Ce midi, le Pape a récité l'angélus avec les fidèles réunis place St.Pierre, en rappelant que ce jour de Toussaint permet de ressentir la communion des saints, "notre grande famille formée de tous les membres de l'Eglise, encore en voyage sur cette terre ou déjà parvenus au Ciel". Evoquant l'Apocalypse, qui décrit "une multitude d'élus vêtus de blanc et marqués du sceau de Dieu", il a dit que porter ce sceau dans la vie signifie être devenu véritablement fils de Dieu en Jésus-Christ: "Sommes nous conscients de ce grand don? C'est au baptême que nous avons reçu ce sceau du Père céleste... Telle est la racine de notre vocation à la sainteté. Les saints sont ceux qui ont vécu dans la grâce leur baptême et conservé ce sceau intact en eux... Il sont des exemples à imiter, tous les saints et pas uniquement ceux qui sont sanctifiés, les saints de notre entourage". Vivre et mourir dans la fidélité au Christ et à l'Evangile implique d'accomplir "des gestes évangéliques, les seuls gestes qui échappent à la mort", comme l'amour, la compassion, l'assistance offerte à l'autre. "Une visite, un mot gentil, un sourire, des choses qui peuvent sembler insignifiantes mais qui sont éternelles aux yeux de Dieu...et qui restent plus fortes que la mort".  

Le Pape ouvrira la première porte sainte à Bangui


Cité du Vatican, 2 novembre 2015 (VIS). Après la prière mariale, le Pape a rappelé la situation dramatique dans laquelle se trouve le Centrafrique: "J'en appelle à toutes les parties prenantes afin qu'elles mettent un terme au cycle de la violence. Je suis spirituellement solidaire des pères comboniens de la paroisse ND de Fatima, qui abritent de nombreuses personnes. Et j'exprime ma solidarité à toute l'Eglise et aux autres religions du pays, aux populations durement éprouvées alors qu'on tente de dépasser les divisions et de reprendre le chemin de la paix. Dimanche 29 novembre, pour encourager les centrafricains à être des témoins de miséricorde et de réconciliation, je voudrais ouvrir moi-même la porte sainte de la cathédrale de Bangui, à l'occasion de la visite pastorale que je m'apprête à effectuer dans le pays".  

Condoléances pour la catastrophe aérienne du Sinaï


Cité du Vatican, 1 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a fait parvenir au Président de la Fédération de Russie un télégramme de condoléances à la suite de la catastrophe aérienne survenue hier au dessus du Sinaï (Egypte) qui a causé la mort de 224 personnes, majoritairement russes. Il y assure le peuple russe de ses prières pour les défunts et leurs familles, encourageant ces dernières à puiser dans le Tout Puissant force et réconfort.

Audience à des entrepreneurs catholiques


Cité du Vatican, 31 octobre 2015 (VIS). Ce matin le Saint-Père a reçu sept mille membres de l'Union chrétienne des dirigeants d'entreprise (Italie), engagée dans un développement socio-économique à l'enseigne de la doctrine sociale de l'Eglise. Les évêques italiens attachent une grande importance à la formation chrétienne que l'UCID exerce grâce à l'apostolat dans le milieu du travail et de l'entreprise. Le Pape François a encouragé ses hôtes à vivre leur esprit d'entreprise en clef missionnaire, rappelant que les entreprises peuvent devenir des espaces de sanctification si on cherche à y établir des relations fraternelles entre entrepreneurs, gestionnaires et travailleurs, en encourageant la responsabilité et la collaboration. Il a ajouté qu'il est essentiel d'accorder "une attention particulière à la qualité de vie des employés, qui sont l'atout le plus précieux d'une entreprise, en particulier pour favoriser l'harmonie entre travail et vie de famille. Je pense en particulier aux femmes dont le défi est de protéger simultanément leur droit au travail et leur vocation à la maternité et à la présence en famille. Il est également important que les entreprises s'engagent dans la défense de l'environnement, en vue d'un progrès plus sain, plus humain, plus social... L'appel à être des missionnaires dans la dimension sociale de l'Evangile dans le monde du travail, dans l'économie et les affaires, implique une ouverture évangélique aux différentes situations de pauvreté et de fragilité sociale. Elle implique aussi un encouragement de l'esprit d'entreprise mais aussi de la subsidiarité. Bien que privée, l'entreprise est une affaire de bien commun". Il n'est pas seulement question de charité car l'activité économique doit être guidée dans un esprit évangélique, c'est à dire au service de la personne et du bien commun. S'il est bon d'accroître l'esprit d'entreprise pour répondre aux défis du marché, cela ne doit pas se faire au détriment des emplois et de la création d'emploi

Envoyé spécial en Pologne


Cité du Vatican, 31 novembre 2015 (VIS). Aujourd'hui a été publiée la lettre latine du 12 octobre par laquelle le Saint-Père a nommé le Cardinal Zenon Grocholewski, son Envoyé spécial au cinquième centenaire de la présence de l'icône de ND de Lask dans son sanctuaire (Lodz, Pologne 8 novembre). Il sera accompagné de Mgr.Tadeusz Ciupinski, chanoine de la collégiale de Lask, et de Mgr.Zbigniew Tracz, chanoine de la cathédrale de Lodz.

Avis de l'Office des cérémonies pontificales


Cité du Vatican, 3 novembre 2015 (VIS). En la Basilique cathédrale St.Jean de Latran, lundi 9 novembre à 17 h, le Saint-Père ordonnera à l'épiscopat Mgr.Angelo De Donatis, nommé Auxiliaire de Rome le 14 septembre dernier.

Audiences


Cité du Vatican, 31 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.



Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 3 novembre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Pedro María Laxague, Evêque de Zárate - Campana (superficie 5.924, population 728.000, catholiques 660.000, prêtres 88, diacres 13, religieux 178), en Argentine. Jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Bahía Blanca (Argentine), il succède à Mgr.Oscar Domingo Sarlinga, dont la renonciation a été acceptée en conformité au canon 401,2 du CIC.

Le P.Carlos Azpiroz Costa, OP, Coadjuteur de l'Archevêque de Bahía Blanca (Argentine). L'Evêque élu, né en 1956 à Buenos Aires (Argentine), a prononcé ses voeux religieux en 1984 et a été ordonné prêtre en 1987. Il était jusqu'ici Supérieur du couvent de Mar del Plata. Docteur en droit canon et diplômé en philosophie et théologie, il a occupé diverses fonctions au sein de son ordre et notamment celle de Maître Général, et a été enseignant.

Samedi dernier, 31 octobre, il avait:

Nommé le P.Abel Szocska, OSBM, Administrateur apostolique sans caractère épiscopale de l'éparchie byzantine de Nyíregyháza (Hongrie).

Confirmé l'élection de l'Abbé Joseph Tobji comme Archevêque maronite d'Alep (superficie 13.850, population 374.970, catholiques 337.473, prêtres 519, religieux 1.377), en Syrie. L'Evêque élu, né en 1971 en Syrie et ordonné prêtre en 1996, était jusqu'ici Curé de la paroisse ND de Kafroun (Syrie). Licencié en droit canonique, il a été aumônier de mouvements, juge ecclésiastique, curé de paroisse et secrétaire de l'épiscopat.




vendredi 30 octobre 2015

Audience à un pèlerinage salvadorien


Cité du Vatican, 30 octobre (VIS). Le Saint-Père a reçu 500 pèlerins en provenance du Salvador, venus rendre grâce pour la béatification de Oscar Arnulfo Romero. Le Pape a défini l'évêque martyr salvadorien un ''bon berger, rempli de l'amour de Dieu et proche de ses frères, vivant le dynamisme des Béatitudes. assassiné en célébrant l'Eucharistie, le sacrifice de l'amour suprême, il a scellé de son sang l'Evangile qu'il proclamait''. Dès les débuts de l'Eglise, a poursuivi le Pape, les chrétiens ont la conviction que le sang des martyrs est leur semence... Le sang de nombreux martyrs chrétiens coule aujourd'hui encore de par le monde...avec la certitude qui portera des fruits abondants de sainteté, de justice, de réconciliation et d'amour de Dieu. Mais on ne naît pas martyr. C'est une grâce que le Seigneur donne, même si elle concerne tous les baptisés. L'Evêque Romero disait qu'il faut être prêts à mourir pour notre foi, même si le Seigneur ne nous accorde pas cet honneur... Offrir sa vie ne signifie pas seulement être tué, donner sa vie, être disposé au martyre. C'est s'y préparer dans le silence de la prière, dans l'accomplissement de ses devoirs quotidiens... Le martyr n'est pas quelqu'un de jadis, une belle image ornant nos églises... Le martyr est un frère, une sœur, qui continue à nous accompagner dans le mystère de la communion des saints et qui, uni au Christ... Dans l'histoire récente de votre pays, le témoignage de Mgr.Romero s'est ajouté à celui d'autres frères et sœurs...formant un trésor et un espoir pour l'Eglise et la société salvadorienne. L'impact de son sacrifice est encore largement perçu aujourd'hui''. A quelques semaines de l'ouverture du Jubilé de la Miséricorde, l'exemple de Mg.Romero est ''un encouragement pour le Salvador à relancer l'annonce de l'Evangile de Jésus-Christ... Je fais miens les sentiments du bienheureux Romero, fondée sur l'espoir de temps heureux pour le Salvador". Puis, il a improvisé: "Je voudrais ajouter quelque chose que nous avons tous quelque peu oublié. Son martyre ne fut pas limité à l'instant de sa mort. Il fut bien avant un témoin qui subit des persécutions. Et je me souviens, jeune prêtre, qu'après sa mort il a été sali, diffamé, calomnié. Ainsi son martyre s'est-il prolongé, comme celui de certains de ses frères évêques et prêtres... Il s'est laissé accuser et calomnier, et a supporté les incompréhensions. Cela doit nous rendre forts de savoir que malgré tout Dieu sait. Il connaît la vérité des personnes, de ceux...qui se sont laissés lapider avec la plus dure des pierres, la langue!". 

Message au Groupe Sainte Marthe


Cité du Vatican, 30 octobre (VIS). Le Saint-Père a adressé un message au Groupe Sainte Marthe, une organisation de lutte contre la traite humaine, impliquant les forces de sécurité de plusieurs pays, les diocèses, les organisations sociales et les représentants des différentes confessions religieuses, actuellement réunis à L'Escorial (Espagne). Ce matin la Reine Sofia a inauguré la réunion à laquelle participent des cardinaux et des évêques, des agents sociaux et une cinquantaine de dirigeants de polices. En peu d'années, rappelle le Saint-Père, le Groupe a beaucoup accompli. Sa tâche essentielle est d'éradiquer les nouvelles formes d'esclavage. Depuis la réunion de l'an dernier au Vatican, des développements institutionnels importants se sont réalisés, à commencer par la réunion de maires de grandes villes qui ont signé au Vatican le 21 avril une déclaration en vue de l'éradication de formes d'esclavages à considérer comme crimes contre l'humanité. Puis il y mentionne la récente adoption de l'Agenda 2030, contenant les nouveaux objectifs du développement durable des Nations-Unies. Ces mesures tendent à éliminer le travail forcé, les formes modernes d'esclavage et la traite des êtres humains, mais aussi à assurer l'interdiction et l'élimination d'ici 2025 des pires formes de travail des enfants, y compris le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats. Le Pape a également cité son discours aux Nations-Unies du 25 septembre, dans lequel il a déclaré que le monde attend de tous les gouvernements des mesures immédiates, efficaces et constantes pour préserver et améliorer l'environnement, mais aussi pour éliminer dès que possible l'exclusion sociale et économique". Telle est l'ampleur de situations où nous devons éviter le risque de tomber dans de simples appels de principe destinés à rassurer les consciences. ''Aujourd'hui, les 193 pays qui adhèrent à l'ONU ont un nouvel impératif moral: Combattre la traite des êtres humains, véritable crime contre l'humanité. Il faut renforcer la collaboration entre les évêques et les autorités civiles, chacun selon sa propre mission et nature, afin de trouver les meilleures solutions. Il s'agit d'une étape décisive pour s'assurer de la volonté des gouvernements à secourir immédiatement et efficacement les victimes de ces nouveaux esclavages... Je demande au Tout-Puissant de leur donner la grâce de mener à bien cette mission, si délicate, si humaine et si chrétienne, qui consiste à guérir les plaies ouvertes et les souffrances de l'humanité. Elles sont des plaies Christ. J'offre tout mon soutien, ma prière et celle des catholiques. Avec l'aide de Dieu et une collaboration concrète, le Groupe Sainte Marthe, oeuvre remarquablement à la libération de ces victimes, à la réhabilitation de détenus et autres exclus...à offrir une aide efficace aux institutions...pour le bien commun et la promotion de la dignité humaine".

Message au CELAM


Cité du Vatican, 30 octobre (VIS). A l'occasion du 60 anniversaire de l'institution, le Pape François a fait parvenir un message au Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), rendant grâce pour le bien que le Seigneur a apporté à travers son service à l'Eglise de Dieu en Amérique latine: ''En donnant la priorité à la conversion pastorale et missionnaire, le CELAM participe toujours plus au rayonnement évangélisateur dans tous les secteurs. Il est important que nos communautés soient des maisons et des écoles de communion qui attirent par une fraternité fondée sur la reconnaissance du Père commun, et aident à garder vivante dans l'Eglise de l'Amérique latine la passion pour nos peuples, le partage de leurs souffrances, la capacité de discernement des vicissitudes historique, pour ouvrir des chemins de plus grande équité, la justice et la paix". Puis il rappelle que le prochain Jubilé de la Miséricorde ''sera un événement de grâce dans lequel le CELAM doit fournir un service fondamental d'animation, de partage et de célébration''. Enfin, le Pape accorde à tous les membres et collaborateurs du CELAM, à l'épiscopat latino-américain et caraïbe, sa bénédiction apostolique, plaçant sous la protection de Notre-Dame de Guadalupe, patronne des Amériques, tous ces projets et toutes ces intentions. Par son intercession, le Seigneur Jésus-Christ saura susciter de nouveaux disciples missionnaires et des saints dans nos Eglises, de courageux bâtisseurs de paix et de justice".

Intentions de prière pour novembre


Cité du Vatican, 30 octobre 2015 (VIS). L'intention de prière générale du Saint-Père pour nocembre est: "Pour que nous sachions nous ouvrir à la rencontre personnelle et au dialogue avec tous, même avec qui a des convictions différentes".

Son intention missionnaire est: "Pour que les pasteurs de l'Eglise, avec un profond amour de leur troupeau, accompagnent le chemin des fidèles et les gardent dans l'espérance".


Audiences


Cité du Vatican, 30 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin:

Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples.

Le Cardinal Rubén Salazar Gómez, Archevêque di Bogotá (Colombie) et Président du CELAM, accompagné de Mgr.Carlos María Collazzi Irazábal, Evêque de Mercedes (Uruguay) et Premier Vice Président, de Mgr.José Belisário da Silva, Archevêque de Sao Luis do Maranhão (Brésil) et Second Vice Président, de Mgr.Juan Espinoza Jiménez, Auxiliaire de Morelia (Mexique) et Secrétaire Général,
du Cardinal José Luis Lacunza Maestrojuán, Evêque de David (Panamá) et Président pour les affaires économiques, et de l'Abbé Leonidas Ortiz Losada, Secrétaire Général Adjoint.


Autres actes pontificaux


Cité du Vatican, 30 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a nommé:

Mgr.Fidel Herráez Vegas, Archevêque de Burgos (superficie 13.850, population 374.970, catholiques 337.473, prêtres 519, religieux 1.377), en Espagne. Jusqu'ici Auxiliaire de Madrid (Espagne), il succède à Mgr.Francisco Gil Hellín, dont la renonciation a été acceptée pour limite d'âge.

Mgr.Renauld de Dinechin, Evêque de Soissons (superficie 7.378, population 557.000, catholiques 403.000, prêtres 89, diacres 22, religieux 97), en France. Il était jusqu'ici Auxiliaire de Paris (France).



Avis


Cité du Vatican, 30 octobre 2015 (VIS). Lundi 2 novembre étant férié au Vatican, le prochain bulletin V.I.S. sera diffusé mardi 3.

jeudi 29 octobre 2015

Visite de la Présidente lituanienne


Cité du Vatican, 29 octobre 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Présidente lituanienne Mme.Dalia Grybaudkaité, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat, accompagné par Mgr.Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les rapports avec les états: Les entretiens ont d'abord permis de confirmer combien l'action de l'Eglise est appréciée au sein de la société lituanienne. Ensuite, les parties ont abordé plusieurs sujets d'intérêt commun, tels le processus d'intégration européenne, la nécessité d'une plus grande solidarité entre les pays membres afin de mieux traiter des défis comme l'afflux de migrants. Il a également été question de la paix et de la sécurité, régionale et internationale, du conflit ukrainien et de l'instabilité au proche et moyen Orient, et en particulier de la situation en Syrie et en Terre Sainte.


Congrès mondial de Radio Maria


Cité du Vatican, 29 octobre (VIS). Le Saint-Père a reçu les 300 participants au VI Congrès mondial de Radio Maria, en cours jusqu'à demain au sanctuaire marial de Collevallenza (Italie). Il s'agit d'un vaste réseau basé à Rome qui, grâce à des volontaires, touche trente millions d'auditeurs de par le monde. Le Pape a d'abord rappelé que cette station est née pour aider l'Eglise dans sa mission évangélisatrice: "En étant proche des gens et de leurs problèmes, Radio Maria apporte réconfort et encouragement, la solidarité et l'espérance qui découlent de la foi". Si elle agit avec "une capillarité et une rapidité surprenantes, elle doit maintenir un style sobre", d'autant qu'elle touche des milieux culturels très variés. Elle doit "montrer que lorsqu'on a le courage de proposer des sujets de haut profil chrétien, l'initiative est bien accueillie et touche même des personnes qui n'ont jamais été au contact du message évangélique". Puis il a encouragé ses hôtes à poursuivre leur "mission, en fidélité à l'Evangile et au Magistère, à l'écoute de la société et des personnes, en particulier des plus défavorisés et marginalisés. Ainsi serez vous toujours plus une référence et un soutien à vos auditeurs... Vos programmes accordent une grande place à la prière, la prière qui ouvre grande la porte au Seigneur. Pour cela, vous avez pris Marie comme modèle. Il faut donc aimer avec un coeur marial afin de vivre et agir en syntonie avec l'Eglise". Enfin, il a recommandé aux volontaires de Radio Maria de ne négliger ni l'écoute de la Parole ni la lecture de livres en mesure d'approfondir leur foi. "En faisant ce que vous proposez dans vos programmes, vous prendrez conscience d'offrir quelque chose de grand et unique, l'espérance chrétienne, qui est bien plus que la consolation spirituelle étant donné qu'elle se fonde sur la puissance de la Résurrection".
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