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Le Vatican Information Service (VIS) est un service d'information de la Salle-de-Presse du Saint-Siège. Il propose des informations sur le Magistère et l'activité pastorale du Saint-Père et de la Curie Romaine... [+]
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vendredi 10 février 2012
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé :
-Mgr.Marco Pérez Caicedo, Evêque de Babahoyo (superficie 6.531, population 788.000, catholiques 583.000, prêtres 42, religieux 49), en Equateur. Il était jusqu'ici Auxiliaire de l'Archevêque de Guayaquil (Equateur).
-Mgr.Paolo Mietto, Vicaire apostolique émérite de Napo (Equateur), comme Administrateur apostolique du Vicariat de San Miguel de Sucumbios (Equateur).
-Mgr.Giovanni d'Aniello, Nonce apostolique au Brésil, jusqu'ici Nonce en Thaïlande et au Cambodge, Délégué apostolique pour le Myanmar et le Loaos.
-Le P.Giuseppe Costa, SDB, Consulteur du Conseil pontifical pour les communications sociales.
-Mme Leticia Soberón Mainero, Consulteur du Conseil pontifical pour les communications sociales.
AIDER LE SAHEL
Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel (région subsaharienne), constituée à la suite de la première visite de ce Pape en Afrique (mai 1980). Instituée le 22 février 1984, elle s'applique à gérer et protéger les ressources naturelles, à lutter contre la sécheresse, la désertification et la pauvreté, en faveur d'un développement rural impliquant les populations.
Dans son discours, Benoît XVI a notamment rappelé que « le Sahel a été gravement menacé de nouveau pendant ces derniers mois par une diminution importante de ressources alimentaires et par la famine à cause du manque de pluie et de l'avancée constante du désert qui en résulte. J’exhorte la communauté internationale à se pencher sérieusement sur l'extrême pauvreté de ces populations dont les conditions de vie se détériorent. Je désire aussi encourager et soutenir les efforts des organismes ecclésiaux qui œuvrent dans ce domaine ». Puis il a dit à ses hôtes à propos de l'existence de l'islam dans les pays qu'ils représentent : « Je sais que vous entretenez de bons rapports avec les musulmans et je m'en réjouis. Témoigner que le Christ est vivant et que son amour va au-delà de toute religion, race et culture, est important à leur égard aussi ».Pour l’Eglise l'Afrique « le continent de l'espérance. Pour nous, pour vous, elle est le continent de l'avenir ».
CONSISTOIRE ET BEATIFICATIONS
Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Samedi 18 février, à 10 h en la Basilique vaticane, Benoît XVI présidera le consistoire ordinaire public pour la création de 22 Cardinaux, comprenant la remise de la barrette et de l'anneau, l'assignation du titre ou de la diaconie. Après quoi seront approuvées les causes de béatification du Jésuite Jacques Berthieu, du catéchiste Pedro Calungsod, du prêtre Giovanni Battista Piamarta, de la fondatrice Maria del Monte Carmelo, de la religieuse Maria Anna Cope, de la laïque Catherine Tekakwitha, et de la laïque Anna Schäffer.
Entre 16 h 30' et 18 h 30', les nouveaux membres du Sacré Collège pourront être salués, dans le Hall de la Salle Paul VI pour les Cardinaux Joao Braz de Aviz, Edwin Frederick O'Brien, George Alencherry, Lucian Muresan, Julien Ries et Prosper Grech, OSA ; dans la Salle Paul VI pour les Cardinaux Francesco Coccopalmeiro, Thomas Christopher Collins, Dominik Duka, OP, Willem Jakobus Eijk, Giuseppe Betori, Timothy Michael Dolan, Rainer Maria Wölki et John Tong-hon ; dans la Sala Regia pour les Cardinaux Fernando Filoni, Manuel Monteiro de Castro et Giuseppe Bertello ; dans la Galerie Lapidaire pour les Cardinaux Santos Abril y Castelló et Antonio Maria Vegliò ; dans la Sala Ducale pour les Cardinaux Domenico Calcagno et Giuseppe Versaldi.
Dimanche 19, solennité de la Chaire de Pierre, à 9 h 30' en la Basilique vaticane, le Saint-Père concélébrera avec les nouveaux Cardinaux venus à Rome.
AUDIENCES
Cité du Vatican, 10 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :
-Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
-Huit prélats de la Conférence épiscopale des Etats-Unis en visite Ad Limina :
Mgr.Jerome Edward Listecki, Archevêque de Milwaukee, accompagné de son Axiliaire Mgr.Donald J.Hying, et de l'ex Auxiliaire Mgr.Richard J.Sklba.
Mgr.David Laurin Ricken, Evêque de Green Bay, accompagné de son prédécesseur Mgr.Robert Joseph Banks.
Mgr.William Patrick Callahan, OFM.Conv, Evêque de La Crosse.
Mgr.Robert Charles Morlino, Evêque de Madison.
Mgr.Peter F.Christensen, Evêque de Superior.
jeudi 9 février 2012
COMMUNIQUE DE LA SALLE DE PRESSE SUR L’EMISSION TELEVISEE SUR L’ I.O.R. ET L’A.I.F.
CITE DU VATICAN, 9 FEV 2012 (VIS). En fin de matinée, la Salle de Presse a fait la déclaration suivante:
“Dans l’émission télévisée “Gli Intoccabili” (Les intouchables) de La 7 d’hier, mercredi 8 février, des affirmations infondées ont été faites et des informations fausses ont été répandues sur l’Institut pour les Œuvres de Religion et sur l’Autorité d’Information Financière.
A cet égard, faisant suite à ce qui a déjà été précisé dans la Déclaration de la Salle de Presse du Saint-Siège, hier, 8 février, quelques précisions sont apportées:
1. L’affirmation selon laquelle l’I.O.R. est une banque ne correspond pas à la vérité; l’IOR est une Fondation de droit civil et canonique régie par un statut propre ; elle n’épargne ni n’accorde de prêt comme une banque. Elle n’est pas non plus une “banque off-shore”. De fait, dans l’émission citée, ce terme est utilisé non pour illustrer le véritable caractère et la fonction de l’IOR, mais pour créer une impression d’illégalité. L’IOR fait partie d’une juridiction souveraine et œuvre dans un cadre normatif et réglementaire, appliquant également la loi anti-blanchiment vaticane. Cette dernière, la Loi CXXVII, a été justement adoptée pour s’aligner sur les standard internationaux.
2. L’insinuation selon laquelle les normes vaticanes ne permettraient pas d’enquêtes ou de procédures pénales relatives à des périodes précédant l’entrée en vigueur de la Loi CXXVII (1er avril 2011), ne correspond pas à la vérité.
La discussion, au cours du programme mentionné, se référait aux paroles rapportées dans un “memo exclusif”. Un tel document n’a aucune valeur officielle et représente uniquement les évaluations de celui qui l’a écrit. En outre, l’impossibilité d’enquêtes ou de procédures pénales pour les périodes précédant le 1er avril 2011 y est affirmée; la résistance de l’IOR à collaborer dans les cas d’enquêtes ou de procédures pénales sur des faits précédant le 1er avril 2011, n’est pas établie. En ce qui concerne la coopération entre l’IOR et l’AIF, l’IOR a coopéré pour fournir des informations sur des transactions ayant eu lieu même avant cette date. Les affirmations faites durant l’émission ne correspondent donc pas à la vérité: selon la règlementation vaticane en matière de blanchiment, l’Autorité judiciaire vaticane a le pouvoir d’enquêter sur des transactions suspectes qui auraient eu lieu au cours des périodes précédant le 1er avril 2011, et cela aussi dans le cadre de la coopération internationale avec les juges des autres Etats, y compris l’Italie.
3. Les rapports de l’IOR avec les banques italiennes ont toujours été actifs et, à la différence de ce qui a été affirmé, seule l’activité avec les banques italiennes a été réduite de façon limitée. L’IOR, comme le font aussi les services financiers italiens, utilisent les services de banques étrangères (italiennes ou non) lorsque ceux-ci sont plus efficaces et de moindre coût. Tous les mouvements en espèces, ensuite, sont certifiés par des documents douaniers. Pour la procédure, tous les mouvements d’argent sont régulièrement tracés et archivés.
4. En ce qui concerne la norme régissant les mouvements d’argent comptant, il est important de préciser que l’IOR contrôle et contrôlait aussi les mouvements fractionnés (par ex. step transactions) pour un total de 15.000 € dans les 10 jours consécutifs. De plus, l’article 28, 1b, du nouveau texte de la Loi CXXVII, modifiée par Décret du Président du Gouvernorat le 26 janvier 2012, établit que les sujets soumis aux obligations de cette loi (dont l’IOR) doivent suivre « les obligations de vérification adéquate:…lorsqu’ils exécutent des transactions occasionnelles dont le montant est égal ou supérieur à 15.000 euro, indépendamment du fait qu’ils soient effectués en une transaction unique ou par plusieurs transactions liées ».
5. L’affirmation du magistrat Luca Tescaroli selon laquelle le Vatican n’aurait pas donné de réponse aux commissions rogatoires concernant le cas Banco Ambrosiano ne correspond pas à la vérité. A ce sujet, l’on précise que la commission rogatoire de 2002 n’est pas parvenue au Vatican. Même à l’Ambassade d’Italie près le Saint-Siège, après une première recherche effectuée dans les Archives, la demande de commission rogatoire internationale présentée par le Tribunal de Rome en 2002, n’est jamais arrivée. Concernant les deux autres, une réponse régulière a été donnée, adressée à l’Ambassade d’Italie près le Saint-Siège. Comme il a été affirmé dans la déclaration d’hier, le Saint-Siège et les autorités du Vatican ont soigneusement coopéré avec la magistrature et les autres autorités italiennes, tel qu’il résulte de la documentation accessible aux officiels tant du Saint-Siège que de la République italienne.
Les faits décrits ci-dessus démontrent que la présentation faite dans cette émission sont partielles et ne contribuent pas à avoir un cadre objectif de la réalité telle qu’elle est décrite”.
DES INFORMATIONS INFONDEES
Cité du Vatican, 9 février 2012 (VIS). En écho à un article paru hier dans la presse italienne, le P-Federico Lombardi, Directeur de la Salle de Presse, a diffusé un communiqué pour souligner le manque de sérieux du journaliste mettant en cause quatre prêtres, parlant de recyclage d'argent et de silence du Vatican. En voici des extraits :
« Le titre fait état de silences de la part du Vatican...ce qui est totalement infondé. Le Saint-Siège et les autorités du Vatican ont normalement coopéré avec la magistrature comme avec les autres autorités italiennes. Les accusations contenues dans l'article reprennent des situations dépassés... On est en présence d'accusations recyclées déjà plusieurs fois publiées par le même journaliste. Ce n'est pas en insistant qu'on les rendra authentiques. Mais on peut se demander si ce nouvel article ne serait pas une publicité pour une émission de télévision diffusée ce soir ».
« Pour ce qui est du contenu, il faut préciser...que l'accusation principale serait que, impliqué dans une affaire illégale, le IOR n'aurait pas apporté sa collaboration aux autorités italiennes » les prêtres accusés de recyclage... Ceci est inexact, d'autant que l'article oublie de dire que depuis 2006 le IOR a entrepris un examen systématique des comptes de ses clients en vue de vérifier d'éventuelles transactions suspectes. Curieusement ignorée par la presse, cette action de contrôle a précédé de plusieurs années la loi anti recyclage adoptée par le Vatican le 30 décembre 2010 ».
« Qui plus est, comme cela est connu des autorités italiennes et comme cela résulte de la documentation à disposition des représentants du Saint-Siège comme de l'Italie, le IOR n'a cessé de coopérer à tout niveau avec les autorités italiennes... Dès avant la mise en place de l'Autorité vaticane de contrôle (AIF), il a également fourni des informations en Italie, y compris hors des canaux officiels. La coopération du Directeur général du IOR a été qualifiée de rapide et exhaustive par les fonctionnaires italiens, et dans un cas c'est la rapidité d'action de ce dernier qui a permis la mise en accusation des suspects ».
« Après avoir consulté l'AIF, on peut affirmer qu'il est faux que le IOR ait omis de fournir des informations à cette institution sur affaires évoquées. Il est également faux que l'AIF ait omis de transférer ces informations à son homologue italien (UIF). Quant au sujet du prélat mentionné dans l'article, les autorités italiennes n'ont jamais déposé de requête à l'AIF, qui n'est donc pas en mesure de répondre à l'UIF. D'ailleurs les communications avec l'UIF sont toutes duement archivées par l'AIF. L'article omet aussi de signaler que l'un des prêtres incriminés a été innocenté en appel le 6 juin 2011. L'effet diffamatoire de cet article est accru par l'emploi du terme incriminé utilisé à l'encontre du Président du IOR et de son Directeur général, l'un comme l'autre n'ayant été que placés sous enquête ».
JMJ 2013
Cité du Vatican, 9 février 2012 (VIS). Hier à Rio de Janeiro (Brésil) a été présenté le logo officiel de la Journée mondiale de la jeunesse 2013. Réalisé par un jeune brésilien aux couleurs du drapeau national, il représente un cœur stylisé, symbole de la jeunesse, portant la silhouette de la statue géante du Rédempteur du Pan de Azúcar. La croix placée en haut rappelle que le Christ est au cœur des JMJ.
AUDIENCES
Cité du Vatican, 9 février 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées :
-Mgr.Francisco Montecillo Padilla, Nonce apostolique en Tanzanie.
-Dix-huit prélats de la Conférence épiscopale des Etat-Unis d'Amérique en visite Ad Limina :
-Le Cardinal Francis Eugene George, OMI, Archevêque de Chicago, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Francis J.Kane, Mgr.George J. Rassas, Mgr.Andrew P.Wypych et Mgr.Alberto Rojas.
-Mgr.Edward K..Braxton, Evêque de Belleville.
-Mgr.Robert Daniel Conlon, Evêque de Joliet in Illinois, accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Joseph M.Siegel, et de son prédécesseur, Mgr.Joseph Leopold Imesch.
-Mgr.Daniel Robert Jenky, CSC, Evêque de Peoria.
-Mgr.Thomas J.Paprocki, Evêque de Springfield in Illinois.
-Mgr.Christopher J.Coyne, Auxiliaire de l'Archevêque d'Indianapolis.
-Mgr.Charles C.Thompson, Evêque d'Evansville, accompagné de son prédécesseur, Mgr.Gerald Andrew Gettelfinger.
-Mgr.Kevin Carl Rhoades, Evêque de Fort Wayne-South Bend, accompagné de son prédécesseur, Mgr.John Michael D'Arcy.
-Mgr.Dale Joseph Melczek, Evêque de Gary.
-Mgr.Timothy L.Doherty, Evèque de Lafayette in Indiana.
PRIERE FINALE DE JESUS
Cité du Vatican, (VIS). La catéchèse de l'audience générale a eu pour sujet la prière de Jésus mourant, rapportée par Marc et Mathieu. Dans leur récit, a d'abord affirmé le Pape, cette prière et ce « cri de Jésus constituent la conclusion de trois heures de ténèbres tombées sur terre après midi, lesquelles faisaient suites aux trois autres heures passées depuis le début de la crucifixion... Ce sont les ténèbres de la mort dans laquelle le Fils s'immerge pour apporter la vie par son sacrifie d'amour... Dans la tradition biblique, les ténèbres ont une double signification, comme signe de la présence active du mal, mais aussi comme présence active d'un Dieu en mesure de vaincre tout mal... Devant les insultes de toute sorte, et les ténèbres qui descendent au moment où la mort vient, Jésus crie sa prière en montrant qu'au-delà de la souffrance et de la mort auxquelles il semble avoir été abandonné par Dieu, il ressent la présence du Père qui approuve ce sacrifice suprême d'amour qu'est l'offrande totale de soi, même si aucune voix ne descend alors du ciel ».
Mais que signifie la prière criée au Père, s'est demandé Benoît XVI, ce « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ». Ces paroles de Jésus « constituent l'ouverture du psaume 22, dans lequel le psalmiste exprime devant Dieu le tiraillement entre se sentir abandonné et la certitude de la présence divine... Le psalmiste parle de cri pour exprimer la souffrance de sa prière à un Dieu apparemment absent. C'est le moment où l'angoisse débouche sur une prière criée. Ceci se produit dans notre rapport avec le Seigneur lors des situations les plus douloureuses, lorsqu'il semble ne pas nous entendre. Nous ne devons rien craindre et lui confier ce qui pèse sur nos cœurs. N'ayons pas peur de lui crier notre souffrance... Jésus prie au moment de l'ultime refus des hommes, au moment de l'abandon. Mais il prie, avec la certitude de la présence du Père... Ceci fait naître en nous une question : Comment est-il possible qu'un Dieu aussi puissant n'intervienne pas pour arracher son fils à une aussi terrible épreuve? Il faut comprendre que la prière de Jésus n'est pas le cri de qui tombe dans le désespoir de la mort, ni celui d'une personne qui se sait abandonnée. Il fait sien le psaume où Israël souffre et se charge de la peine de tous les hommes qui souffrent de l'oppression du mal. Il les porte tous au cœur de Dieu dans la certitude que son cri sera exaucé avec la résurrection... Il souffre en communion avec nous et pour nous, en vertu de l'amour et de la rédemption et de la victoire qu'il porte déjà en lui ».
« Les personnes présentes au pied de la croix de Jésus ne comprennent pas et pensent que son cri s'adresse à Elie... Nous aussi nous, comme nous le disons en prière, sommes face à la souffrance et au silence de Dieu...mais aussi face à la résurrection, réponse par laquelle il s'est chargé de nos souffrances pour nous aider à les supporter dans la certitude de la destruction... Dans la prière -a conclu le Saint-Père- nous offrons à Dieu nos croix quotidiennes, certains qu'il est présent et à notre écoute. Le cri de Jésus nous rappelle que la prière doit permettre de dépasser notre carcan personnel comme nos problèmes afin de nous ouvrir aux besoins qu'impliquent la souffrance d'autrui. La prière de Jésus mourant en croix nous montre comment prier avec amour pour nos frères en mal de vivre ou plongés dans des moments difficiles, qui souffrent ou se trouvent sans réconfort, afin qu'ils puissent eux aussi ressentir l'amour de Dieu qui ne nous abandonne pas ».
APPEL A LA SOLIDARITE
Cité du Vatican, (VIS). Après la catéchèse, le Pape a lancé un appel à la solidarité en faveur des victimes des intempéries : « Ces dernière semaines, le froid et la neige se sont abattus sur bonne partie de l'Europe, provoquant des morts et causant de multiples inconvénients et dégâts. Je tiens à exprimer ma proximité aux populations frappées, et invite à prier pour les victimes et leurs familles. J'encourage aussi la solidarité en faveur des personnes affectées par des événements tragiques, et qui ont besoin de secours généreux ».
COOPERER AVEC LES AUTORITES CIVILES
Cité du Vatican, (VIS). Hier après-midi, le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a ouvert par un rapport le symposium organisé par l'Université pontificale Grégorienne sur les mesures de protection des mineurs et personnes vulnérables face au phénomène de la pédophilie. Reconnaissant qu'il s'agit pour les responsables ecclésiastiques d'une question délicate et prioritaire, il a redit l'importance à ne pas minimiser ce type de crimes et à rechercher parallèlement de meilleures solutions d'assistance aux victimes. D'où la formation de prêtes conscients et déterminés à l'éliminer de leur ministère. Le Cardinal a ensuite évoqué le motu proprio de Jean-Paul II Sacramentorum Sanctitatis Tutela, révisant la liste des crimes canoniques, dont l'abus sexuel sur mineur de la part du clergé. Le Pape actuel, a-t-il souligné, a eu un rôle essentiel dans la mise au point des nouvelles normes, et a soutenu l'approbation des mesures adoptées aux Etats-Unis. C'est pourquoi Benoît XVI ordonna en 2010 la promulgation d'un document révisé et plus strict. Afin d'aider les conférences épiscopales à se doter de normes spécifiques, la Congrégation pour la doctrine a adressé en mai dernier une circulaire indiquant l'obligation d'appliquer la discipline canonique aux prêtres coupables d'abus, en évaluant attentivement leur capacité à exercer leur ministère au sein des institutions ecclésiales, en élaborant des programmes pour les familles et les paroisses destinés à garantir la sécurité des enfants, en offrant également une assistance pastorale aux victimes le demandant. A ce propos, le Cardinal Levada a rappelé que nombre d'entre elles ont avant tout besoin de savoir que l'Eglise les écoute et comprend leur souffrance. Face à la gravité de ce qu'elles ont subi, les pasteurs doivent les accompagner sur le chemin de la guérison avec tous les moyens nécessaires. Ainsi a-t-il invité l'assistance à prendre exemple du Pape, qui a souligné la grande importance de l'écoute des victimes chaque fois qu'il s'est entretenu avec des groupes.
Ensuite, le Cardinal a rappelé aux évêques et supérieurs religieux « la nécessité d'évaluer attentivement la sélection des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, celle de programmes de formation humaine, qui inclut une formation sexuelle adéquate. Puis il est revenu sur la coopération en la matière de l'Eglise avec les autorités civiles: «Cet élément n'est pas le moindre...car il faut reconnaître que l'abus sexuel sur mineur n'est pas qu'un délit canonique, mais aussi un crime relevant des lois pénales des juridictions civiles... L'Eglise a le devoir de respecter les exigences de loi relatives à la dénonciation des cas à l'autorité civile compétente ». En conclusion, il a souhaité que ce symposium soit source de connaissance et d'encouragement pour tous ceux qui oeuvrent à l'élimination de ce fléau dans la société toute entière.
mardi 7 février 2012
PRESENTATION DU MESSAGE
Cité
du Vatican, (VIS). Ce matin près la Salle-de-Presse du Saint-Siège le
Cardinal Robert Sarah, Président du Conseil Cor Unum, a présenté le
message papal pour le carême, accompagné de Mgr.Giampietro Dal Toso,
Secrétaire, et de Mgr.Segundo Tejeda Muñoz, Sous Secrétaire. Ce
document, a dit le Cardinal, est destiné à attirer l'attention des
fidèles sur le bien du prochain, sur la communion, l'attention, la
compassion et le partage avec nos frères qui souffrent ou sont dans
l'indigence. Puis il a souligné un aspect de la vie chrétienne mis en
évidence dans le message: la correction fraternelle. « La charité nous
enseigne que nous n'avons pas qu'une responsabilité matérielle envers
l'autre, mais aussi morale et spirituelle... Il est évident qu'une
certaine idéologie, en exaltant les droits individuels, risque de
provoquer un isolement de la personne, voire sa solitude... quand
l'appel à la communion est niée au nom de l'individualisme, c'est notre
humanité qui en pâtit, trompée par le mirage d'un impossible bonheur
autonome. Nous devons nous aider les uns les autres en sachant que nous
sommes responsables les uns les autres... L'action de l'Eglise dans le
monde doit également être conduite à la lumière de la correction sous le
signe de la vérité et de la charité... On pense parfois que c'est
l'appétit de pouvoir ou la nostalgie qui justifieraient les
préoccupations de l'Eglise, et son opposition franche à certaines
manifestations de la culture ambiante, alors qu'elle ne veut que le bien
de l'homme et du monde. Son action ne s'inspire ni de la condamnation
ni de la récrimination, mais de la justice et de la miséricorde qui
implique d'appeler les choses par leur nom. C'est pourtant ainsi qu'on
découvre les racines du mal, qui attirent souvent l'homme contemporain.
Il s'agit de la mission prophétique de l'Eglise ».
« Dans
l'Ancien Testament, le prophète est l'homme appelé par Dieu à annoncer
au peuple la volonté divine... Il est clair que la revendication d'une
plus grande justice sociale fait partie de la mission de l'Eglise...qui
ne peut se taire face à tant de personnes mourant du manque de
l'indispensable alors que d'autres s'enrichissent de l'exploitation
d'autrui... L'avidité est à la base de la crise, avec la recherche
effrénée de l'argent hors de tout scrupule et d'attention à qui n'a
rien... C'est pécher, et l'Eglise est prophétique lorsqu'elle dénonce un
péché qui blesse l'individu comme la société ». Le Pape, a ensuite dit
le Cardinal Sarah, va encore plus loin en affirmant que « l'Eglise est
prophète en ce monde pour dénoncer aussi l'absence de Dieu... Notre
société sécularisée vit et s'organise sans tenir compte de Dieu, se
plongeant dans une pauvreté plus tragique que la pauvreté matérielle,
une pauvreté qui implique le rejet de Dieu de la vie socio-économique,
la révolte contre les lois divines et naturelles... La première
responsabilité de l'Eglise est de rappeler à chaque génération le
caractère fondamental de la dimension spirituelle. Le prophète
d'aujourd'hui doit dire au monde que Dieu est présent, et que sans son
encouragement à la solidarité et au partage, la vie s'éteint et la
fraternité se dissout dans le vide de l'utopie. L'homme a une vocation
surnaturelle et une conscience dans laquelle Dieu parle et avec laquelle
il doit lui répondre... Le message de carême entend secouer les
consciences face aux droits et devoirs de nos frères, face aussi à notre
devoir envers les droits de Dieu. Ceci ne peut se faire que dans la
communion chrétienne, où règne le principe de réciprocité et de
correction fraternelle, en vue du salut eschatologique de l'homme
au-delà de son bien matériel ».
MESSAGE DE CAREME
Cité
du Vatican, (VIS). Ce matin a été diffusé le message de Benoît XVI pour
le carême, dont le titre, «Faisons attention les uns aux autres pour
nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » est tiré de
l'Epître aux hébreux. En voici les passages saillants :
« Le
Carême nous offre encore une fois l’opportunité de réfléchir sur ce qui
est au cœur de la vie chrétienne : la charité. En effet, c’est un temps
favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des
Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que
communautaire... Faisons attention , la responsabilité envers le frère.
Le premier élément est l’invitation à faire attention … Le verbe qui
ouvre cette exhortation invite à fixer le regard sur l’autre, tout
d’abord sur Jésus, et à être attentifs les uns envers les autres, à ne
pas se montrer étrangers, indifférents au destin des frères. Souvent, au
contraire, l’attitude inverse prédomine: l’indifférence, le désintérêt
qui naissent de l’égoïsme dissimulé derrière une apparence de respect
pour la sphère privée... Aujourd’hui aussi, Dieu nous demande d’être les
gardiens de nos frères, d’instaurer des relations caractérisées par un
empressement réciproque, par une attention au bien de l’autre et à tout
son bien. Le grand commandement de l’amour du prochain exige et
sollicite d’être conscients d’avoir une responsabilité envers celui qui,
comme moi, est une créature et un enfant de Dieu: le fait d’être frères
en humanité et, dans bien des cas, aussi dans la foi, doit nous amener à
voir dans l’autre un véritable alter ego, aimé infiniment par le
Seigneur. Si nous cultivons ce regard de fraternité, la solidarité, la
justice ainsi que la miséricorde et la compassion jailliront
naturellement de notre cœur ».
« L’attention
à l’autre comporte que l’on désire pour lui ou pour elle le bien, sous
tous ses aspects, physique, moral et spirituel. La culture contemporaine
semble avoir perdu le sens du bien et du mal, tandis qu’il est
nécessaire de répéter avec force que le bien existe et triomphe, parce
que Dieu est le bon, le bienfaisant Le bien est ce qui suscite, protège
et promeut la vie, la fraternité et la communion. La responsabilité
envers le prochain signifie alors vouloir et faire le bien de l’autre,
désirant qu’il s’ouvre lui aussi à la logique du bien, s’intéresser au
frère veut dire ouvrir les yeux sur ses nécessités. L’Ecriture met en
garde contre le danger d’avoir le cœur endurci par une sorte
d’anesthésie spirituelle qui rend aveugles aux souffrances des autres.
L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles de Jésus dans lesquelles sont
indiqués deux exemples de cette situation qui peut se créer dans le cœur
de l’homme: la parabole du bon Samaritain et la parabole du mauvais
riche... Dans les deux cas, nous avons à faire au contraire du prêter
attention, du regarder avec amour et compassion. Qu’est-ce qui empêche
ce regard humain et affectueux envers le frère? Ce sont souvent la
richesse matérielle et la satiété, mais c’est aussi le fait de faire
passer avant tout nos intérêts et nos préoccupations personnels. Jamais,
nous ne devons nous montrer incapables de faire preuve de miséricorde à
l’égard de celui qui souffre; jamais notre cœur ne doit être pris par
nos propres intérêts et par nos problèmes au point d’être sourds au cri
du pauvre... Rencontrer l’autre et ouvrir son cœur à ce dont il a besoin
sont une occasion de salut et de béatitude ».
« Prêter
attention au frère comporte aussi la sollicitude pour son bien
spirituel. Je désire rappeler ici un aspect de la vie chrétienne qui me
semble être tombé en désuétude: la correction fraternelle en vue du
salut éternel. En général, aujourd’hui, on est très sensible au thème
des soins et de la charité à prodiguer pour le bien physique et matériel
des autres, mais on ne parle pour ainsi dire pas de notre
responsabilité spirituelle envers les frères. Il n’en est pas ainsi dans
l’Eglise des premiers temps... Le Christ lui-même nous commande de
reprendre le frère qui commet un péché... La tradition de l’Eglise a
compté parmi les œuvres de miséricorde spirituelle celle d’admonester
les pécheurs . Il est important de récupérer cette dimension de la
charité chrétienne. Il ne faut pas se taire face au mal. Je pense ici à
l’attitude de ces chrétiens qui, par respect humain ou par simple
commodité, s’adaptent à la mentalité commune au lieu de mettre en garde
leurs frères contre des manières de penser et d’agir qui sont contraires
à la vérité, et ne suivent pas le chemin du bien... Dans notre monde
imprégné d’individualisme, il est nécessaire de redécouvrir l’importance
de la correction fraternelle, pour marcher ensemble vers la sainteté...
Il est donc très utile d’aider et de se laisser aider à jeter un regard
vrai sur soi-même pour améliorer sa propre vie et marcher avec plus de
rectitude sur la voie du Seigneur ».
« Les
uns aux autres, le don de la réciprocité. Cette garde des autres
contraste avec une mentalité qui, réduisant la vie à sa seule dimension
terrestre, ne la considère pas dans une perspective eschatologique et
accepte n’importe quel choix moral au nom de la liberté individuelle.
Une société comme la société actuelle peut devenir sourde aux
souffrances physiques comme aux exigences spirituelles et morales de la
vie. Il ne doit pas en être ainsi dans la communauté chrétienne... Les
disciples du Seigneur, unis au Christ par l’Eucharistie, vivent dans une
communion qui les lie les uns aux autres comme membres d’un seul corps.
Cela veut dire que l’autre m’est uni de manière particulière, sa vie,
son salut, concernent ma vie et mon salut. Nous abordons ici un élément
très profond de la communion: notre existence est liée à celle des
autres, dans le bien comme dans le mal, le péché comme les œuvres
d’amour ont aussi une dimension sociale. Dans l’Eglise, corps mystique
du Christ, cette réciprocité se vérifie: la communauté ne cesse de faire
pénitence et d’invoquer le pardon des péchés de ses enfants, mais elle
se réjouit aussi constamment et exulte pour les témoignages de vertu et
de charité qui adviennent en son sein... Tout chrétien peut exprimer sa
participation à l’unique corps qu’est l’Eglise. Faire attention aux
autres dans la réciprocité c’est aussi reconnaître le bien que le
Seigneur accomplit en eux et le remercier avec eux des prodiges de grâce
que le Dieu bon et tout-puissant continue de réaliser dans ses enfants.
« pour
nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes, marcher ensemble
dans la sainteté. Cette formule nous pousse à considérer l’appel
universel à la sainteté... Le temps qui nous est accordé durant notre
vie est précieux pour découvrir et accomplir les œuvres de bien, dans
l’amour de Dieu. De cette manière, l’Eglise elle-même grandit et se
développe pour parvenir à la pleine maturité du Christ. C’est dans cette
perspective dynamique de croissance que se situe notre exhortation à
nous stimuler réciproquement pour parvenir à la plénitude de l’amour et
des bonnes œuvres. Malheureusement, la tentation de la tiédeur, de
l’asphyxie de l’Esprit, du refus d’« exploiter les talents » qui nous
sont donnés pour notre bien et celui des autres demeure. Nous avons tous
reçu des richesses spirituelles ou matérielles utiles à
l’accomplissement du plan divin, pour le bien de l’Eglise et pour notre
salut personnel. Les maîtres spirituels rappellent que dans la vie de la
foi celui qui n’avance pas recule... Face à un monde qui exige des
chrétiens un témoignage renouvelé d’amour et de fidélité au Seigneur,
tous sentent l’urgence de tout faire pour rivaliser dans la charité,
dans le service et dans les œuvres bonnes. Ce rappel est
particulièrement fort durant le saint temps de préparation à Pâques».
PROTECTION ET SOUTIEN AUX VICTIMES
Cité
du Vatican, (VIS). Hier après-midi près l'Université pontificale
Grégorienne s'est ouvert un symposium international intitulé «Vers la
guérison et le changement ». Il réunit jusqu'au 9 février des évêques et
supérieurs religieux engagés dans la mise en œuvre de la protection des
mineurs et personnes vulnérables face aux abus sexuels. A l'occasion de
l'ouverture des travaux par le Cardinal William Joseph Levada, Préfet
de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été lu le message
adressé par le Secrétaire d'Etat. Rappelant que le Pape a souvent
affirmé le caractère prioritaire représenté au sein de l'Eglise par
l'attention aux victimes, le Cardinal Bertone écrit : Il faut
« accompagner ceci d'un profond renouveau de la communauté chrétienne à
chacun de ses niveaux... C'est pourquoi il appuie et encourage tous les
efforts destinés à répondre de manière évangélique à la nécessité de
garantir aux enfants et autres personnes vulnérables une assistance
ecclésiale pour leur croissance spirituelle. Le Pape soutient les
participants dans leur action destinée à diffuser dans l'Eglise une
solide culture de protection et de soutien à ces victimes d'abus ».
Benoît XVI prie le Seigneur pour que ce symposium favorise une « réponse
véritablement chrétienne à la tragédie des abus sexuels commis sur des
mineurs ».
lundi 6 février 2012
DECLARATION DU GOVERNORAT VATICAN
CITE DU VATICAN, 4 FEV 2012 (VIS). Voici la déclaration diffusée ce midi par le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican, signée de son Président Mgr.Giuseppe Bertello, du Président émérite le Cardinal Giovanni Lajolo, du Secrétaire général Mgr.Giuseppe Sciacca, et de l'ancien Secrétaire général adjoint Mgr.Giorgio Corbellini:
"1. La publication abusive des deux lettres de Mgr.Carlo Maria Viganò, la première adressée au Pape le 27 mars 2011, la seconde au Cardinal Secrétaire d'Etat le 8 mai suivant, est source de vive amertume pour le Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican. Les affirmations qu'elles contiennent donnent l'impression qu'au lieu d'être un organe de gouvernement responsable, le Governorat serait une entité à laquelle on ne peut se fier, à la merci de forces obscures. Après un examen attentif du contenu des deux missives, la Présidence du Governorat estime de son devoir de déclarer publiquement que ces affirmations sont le fruit d'évaluations erronées, ou basées sur des suppositions qu'aucune preuve n'a pu étayer et que les principales personnalités appelées à témoigner, ont ouvertement démenties. Sans entrer dans le vif de chaque affirmation, la Présidence désire attirer l'attention sur un certain nombre d'éléments certifiés.
2. D'abord approuvés par la Commission pontificale pour l'Etat de la Cité du Vatican, le bilan et le budget du Governorat sont soumis à la Préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège, qui les examine avant de les soumettre à un collège d'auditeurs internationaux. La Préfecture a d'ailleurs la possibilité d'examiner, à tout moment et sans préavis, la documentation de tous les Services du Governorat dans suivi de sa gestion.
3. Comme on le sait, les investissements financiers du Governorat, confiés à des gestionnaires externes, ont essuyé des pertes importantes lors de la grande crise internationale de 2008. Selon les critères comptables établis par la Préfecture des Affaires économiques en conformité aux critères adoptés en Italie, ces pertes ont été distribuées sur l'exercice 2009 qui a ainsi enregistré un déficit de 7.815.000 euro. Il faut par ailleurs relever que, indépendamment des pertes financières, la gestion du Governorat est demeurée positive. On est ainsi passé d'un déficit de 7.815.000 euro en 2009 à un excédent de 21.043.000 euro en 2010, et cela grâce à deux facteurs principaux: la gestion des investissements financiers, confiée en 2009 par le Cardinal Président de l'Administration du patrimoine du siège apostolique à sa section extraordinaire, et surtout aux excellents résultats des Musées du Vatican.
4. Les travaux d'une certaine importance, telle la restauration en cours de la colonnade de la Place St.Pierre ou la construction de la fontaine St.Joseph des jardins, sont adjugés à la suite d'un appel d'offre sous le contrôle d'une commission spéciale constituée au cas par cas par le Cardinal Président. Pour les travaux moins importants, la Direction des services techniques se sert de son propre personnel ou d'entreprises qualifiées, bien connues, sur la base des tarifs en vigueur en Italie.
5. La Présidence du Governorat de l'Etat de la Cité du Vatican exprime sa totale confiance et son estime aux membres du Comité de finance et de gestion, qu'elle remercie de leur précieuse contribution. Outre un professionnalisme reconnu, ils opèrent sans aucune charge pour le Governorat, qui espère pouvoir continuer à faire appel à leurs compétences. La Présidence confirme par ailleurs sa totale confiance dans les Directions et divers collaborateurs, puisque, après un examen approfondi, soupçons et accusations se sont révélés aussi infondés que l'information, fausse et ridicule, propagée par un journalisme dénué de sérieux, selon laquelle on aurait procédé à des écoutes téléphoniques dans le cadre d'une procédure administrative et disciplinaire!
6. La Présidence est bien conscience du fait que la gestion du Governorat, déjà efficiente et bénéficiaire, peut être perfectionnée, conformément aux recommandations de la société de gestion McKinsey, consultée en 2009 par le Cardinal Président sur proposition du Comité de finance et gestion. La mise en oeuvre des suggestions de la société McKinsey, qui est en cours, se poursuivra dans le même esprit, tandis que la transparence et la rigueur, adoptées par la Présidence précédente, seront poursuivies, avec le même engagement et la même sérénité, par l'équipe actuelle.
7. Le Governorat tout entier, Présidence, directeurs, chefs de service, employés et ouvriers, entend réaffirmer sa ferme volonté de continuer à déployer ses efforts pour servir le Pape, en totale fidélité et intégrité, conscient du grand honneur et des hautes responsabilités que ce service implique".
SCV/ VIS 20120206 (740)
ANGELUS DOMINICAL
CITE DU VATICAN, 5 FEV 2012 (VIS). Ce midi, avant de réciter l'angélus, Benoît XVI a commenté l'Evangile du jour, qui rapporte la guérison par Jésus de la belle-mère de Pierre et d'autres malades de Capharnaüm: "Les quatre Evangiles concordent pour attester que la libération des maladies et des infirmités était avec la prédication la principale activité publique de Jésus..., venu pour vaincre le mal à la racine. Les guérisons opérées par le Christ constituent une anticipation de sa victoire sur le mal opérée par sa mort et sa résurrection. Un jour Jésus a dit que ce ne sont pas les personnes saines mais les personnes malades à avoir besoin du médecin, faisant référence aux pécheurs qu'il était venu sauver. Ceci dit, la maladie est une condition typique de la nature humaine, dans laquelle nous constatons ne pas être autosuffisants et avoir besoin d'autrui. On pourrait dire paradoxalement que la maladie peut constituer un moment salutaire permettant de faire l'expérience de l'aide des autres mais aussi de l'attention aux autres. Certes, elle représente toujours une épreuve, qui peut être longue et pénible. Lorsque la guérison ne vient pas et les souffrances se prolongent, nous pouvons nous trouver écrasés et isolés, entrer en dépression face à une situation inhumaine. Comment agir devant l'agression du mal? Certainement par le biais de soins appropriés, la médecine ayant fait grâce à Dieu de grands progrès. Mais la Parole nous enseigne qu'il existe une attitude fondamentale pour faire face à la maladie, la foi en Dieu et dans sa bonté... Y compris devant la mort, la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoi? En l'amour de Dieu. Telle est la réponse qui détruit radicalement le mal... Nous connaissons tous des personnes ayant supporté de terribles souffrances parce que Dieu leur donnait une profonde sérénité. Je pense à l'exemple récent de la bienheureuse Chiara Badani, fauchée dans sa jeunesse par un mal incurable. Tous, nous avons besoin de chaleur humaine et pour réconforter un malade, c'est une proximité sereine et sincère qui importe, plus que des paroles....Comme au temps de Jésus, présentons lui tous nos malades, certains qu'il voudra les guérir. Invoquons aussi l'intercession de Marie, en particulier dans les cas de situations de grande souffrance et abandon".
Après la prière mariale, le Saint-Père a rappelé que c'est aujourd'hui en Italie la Journée pour la vie, destinée à promouvoir la défense de la vie naissante et chacune des autres phases de l'existence humaine. Il a dit s'associer au thème choisi par les évêques, destiné à responsabiliser les jeunes en réaffirmant que la jeunesse se réalise dans l'accueil et dans l'amour de la vie. Puis il a salué les francophones en rappelant qu'on célèbrera samedi prochain la fête de Notre Dame de Lourdes, correspondant à la Journée mondiale du malade: "Avec tous ceux et toutes celles qui sont confrontés à la maladie, demandons à Dieu qu'il nous accorde la grâce de l'abandon, de la patience et de la confiance. Qu'avec l'aide de Notre Dame de Lourdes et de Bernadette nous puissions découvrir que le bonheur véritable n'existe qu'en Dieu". Puis il a dit aux polonais qu'il demandait au Seigneur de soutenir les malades, d'accompagner ceux qui les assistent, familles et personnel de santé. "La personne qui souffre doit toujours être entourée d'amour".
OP/ VIS 20120206 (560)AUDIENCES
CITE DU VATICAN, 6 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin en audiences séparées:
-Mme Laurence Argimon-Pistre, Chef de la délégation de l'Union Européenne, venue présenter ses lettres de créance.
-Le Cardinal Marc Ouellet, PSS, Préfet de la Congrégation pour les évêques.
AP/ VIS 20120206 (50)
AUTRES ACTES PONTIFICAUX
CITE DU VATICAN, 6 FEV 2012 (VIS). Le Saint-Père a nommé Mgr.Edward John Weisenburger, Evêque de Salina (superficie: 69.087, population: 342.000, catholiques: 48.255, prêtres: 76, diacres: 7, religieux: 167), aux Etats-Unis d'Amérique. L'Evêque élu, né en 1960 à Alton (USA) et ordonné prêtre en 1987, était jusqu'ici Vicaire général du diocèse d'Oklahoma City (USA). Licencié en droit canonique, il a été curé de paroisses, vice chancelier de tribunal diocésain, vicaire général de diocèse et recteur de cathédrale.
Samedi dernier, 4 février, il avait nommé l'Abbé Froilán Tiberio Casas Ortíz, Evêque de Neiva (superficie: 10.523, population: 470.000, catholiques: 447.000, prêtres: 82, religieux: 88), en Colombie. L'Evêque élu, né en 1948 à Chiquinquirá (Colombie) et ordonné prêtre en 1972, était jusqu'ici Recteur du grand séminaire diocésain de Tunja (Colombie). Il succède à Mgr.Ramón Darío Molina Jaramillo, OFM, dont la renonciation à la charge pastorale du diocèse a été acceptée pour limite d'âge. Licencié en philosophie et théologie, il a été curé de paroisses, enseignant et vicaire épiscopal.
NER:RE/ VIS 20120206 (170)vendredi 3 février 2012
FETE DE LA PRESENTATION
CITE DU VATICAN, 3 JAN 2012 (VIS). Hier après-midi en la Basilique vaticane, Benoît XVI a présidé les vêpres de la fête de la Présentation, qui rassemblaient les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique présents à Rome pour la Journée mondiale qui leur est consacrée. A l'homélie, après avoir rappelé que, selon la loi mosaïque, Marie et Joseph avaient présenté leur fils au Temple, le Pape a rapporté leur rencontre avec le vieillard Siméon et la prophétesse Anne, "qui reconnurent dans l'enfant le Messie annoncé". Dans la rencontre Marie et Siméon, "ce sont l'Ancien et le Nouveau Testament qui se rejoignent admirablement pour rendre grâce de cette lumière brillant dans les ténèbres. Empêchant la victoire des ténèbres, le Christ est cette lumière qui éclaire les peuples, et qui est la gloire d'Israël". Puis il a rappelé que cette fête a été choisie par Jean-Paul II en 1997 pour célébrer la vie consacrée, car la Présentation symbolise "l'offrande de sa propre vie par qui est appelé à représenter dans l'Eglise et dans le monde...les traits caractérisant Jésus, la virginité, la pauvreté et l'obéissance. Il est le consacré du Père. Dans cette fête, nous célébrons donc le mystère de la consécration, celle du Christ, celle de Marie, celle de tout ceux qui à leur suite se consacrent par amour pour le Royaume". Cette journée a une triple fonction: rendre grâce à Dieu pour le don d'un type de vie exprimant la sainteté de l'Eglise, et prier pour elle et les consacrés en communauté, diffuser ensuite les valeurs de la vie consacrée parmi les fidèles, en valorisant ceux qui ont choisi de suivre le Christ en mettant en pratique les conseils évangéliques. Enfin, elle permet aux personnes consacrées de renouveler leurs promesses et de raviver le sens de leur offrande de vie au Seigneur. "C'est ce que nous faisons aujourd'hui -a affirmé le Saint-Père- car c'est l'engagement de chaque jour de votre vie" de consacrés.
Puis il est revenu sur l'Année de la foi, qui s'ouvre en octobre et qui favorisera un renouveau intérieur. Les consacrés seront tout particulièrement appelés à "approfondir leur rapport à Dieu. Acceptés comme règle de vie, les conseils évangéliques renforcent la foi, l'espérance et la charité, qui nous unissent à Dieu. Cette proximité du Seigneur, qui doit être une priorité de vie, porte à une adhésion au Christ renforcée. Ceci a une influence positive sur chacune des formes d'apostolat existant au sein de l'Eglise. Et grâce aux divers charismes et à la fidélité au magistère", les personnes consacrées sont "des témoins de la foi et de la grâce crédibles pour le monde comme pour l'Eglise". Toutes doivent s'engager avec enthousiasme dans la nouvelle évangélisation. En conclusion, Benoît XVI a repris une prière dans laquelle Jean-Paul II demandait à Marie d'intercéder en faveur de "tous ceux qui ont reçu le don de la vie consacrée, afin qu'ils en témoignent par une existence transfigurée, en avançant dans la joie vers la patrie céleste, aux côtés de leurs frères et soeurs".
HML/ VIS 20120203 (520)CONSISTOIRE CARDINALICE
CITE DU VATICAN, 3 FEV 2012 (VIS). Ce midi a été diffusé le communiqué suivant: "A l'occasion du prochain consistoire, le Saint-Père a convoqué le Sacré Collège pour une journée de prière et de réflexion. Il se réunira sous sa présidence le 17 février, à 10 h dans la Salle du Synode. La session de l'après-midi s'ouvrira à 17 h par la récitation des vêpres. Le thème proposé de l'annonce évangélique, entre mission et nouvelle évangélisation, sera exposé par le Cardinal désigné Timothy Dolan, Archevêque de New York. Suivra une présentation de l'Année de la foi par Mgr.Salvatore Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Par ailleurs, pour raison de santé, le Cardinal désigné Karl Josef Becker, SJ, sera créé ailleurs et en privé".
OP/ VIS 20120203 (130)
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