Cité
du Vatican, 12 juillet 2015 (VIS). Le premier rendez-vous du Pape
François au Paraguay après son entretien avec le chef de l'Etat a
été une visite à l’hôpital général pédiatrique Niños
de Acosta Nú de Asunción. Arrivé à 8 h 30' locale, il a
passé une heure de section à section pour saluer les petits
patients, préférant dialoguer que de lire le discours préparé que
voici: "Chers enfants, on m’a dit que vous
êtes très intelligents, c’est pourquoi je me suis décidé à
vous poser une question: Jésus s’est-il jamais mis en colère?
Vous vous rappelez quand? Je sais que c’est une question difficile,
donc je vous aiderai. Ce fut quand on empêcha les enfants de
s’approcher de lui. C’est l’unique fois où Marc emploie cette
expression. Quelque chose de semblable à notre expression: Il s’est
fâché. Et vous, est-ce que vous vous êtes jamais mis en colère?
Bien, Jésus a ressenti la même chose, quand on ne lui a pas permis
d’être proche des enfants, proche de vous. Il eut une grande
colère. Les enfants sont parmi les privilégiés de Jésus. Ce n’est
pas qu’il n’aime pas les grands, mais il se sentait heureux quand
il pouvait être avec eux. Il appréciait beaucoup leur amitié et
leur compagnie. Mais non seulement il aimait les avoir auprès de
lui, mais plus encore. Il les donnait comme exemple. Il dit aux
disciples: Si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Les enfants étaient
tenus à l’écart, les grands ne les laissaient pas s’approcher,
mais Jésus les appela, les embrassa et les mit au milieu pour que
tous nous apprenions à être comme eux. Aujourd’hui il nous dirait
la même chose. Il nous regarde et dit d'apprendre d’eux".
Effectivement
"nous devons apprendre de vous, de votre confiance, de votre
joie, de votre tendresse. De votre capacité de lutte, de votre
courage. De votre incomparable capacité de résistance. Vous êtes
de vrais lutteurs! Et quand on a de pareils guerriers devant soi, on
se sent orgueilleux. N’est-ce pas, mamans? N’est-ce pas, papas et
grands-parents? Vous voir, nous donne de la force, cela nous donne du
courage pour avoir confiance, pour avancer. Mamans, papas,
grands-parents, je sais qu’il n’est pas du tout facile d’être
ici. Il y a des moments de grande douleur, d’incertitude. Il y a
des moments de forte angoisse qui accablent le cœur et il y a des
moments de grande joie. Les deux sentiments cohabitent, ils sont en
nous. Mais il n’y a pas de meilleur remède que votre tendresse,
votre proximité. Et cela me réjouit de savoir que comme familles
vous vous entraidez, vous vous stimulez, vous vous soutenez
mutuellement pour avancer et traverser ce moment. Vous pouvez compter
sur l’appui des médecins, des infirmiers et de tout le personnel
de cette maison. Merci pour cette vocation de service, merci d’aider
non seulement à guérir mais aussi à accompagner la douleur de vos
frères. Ne l’oublions pas: Jésus est
proche de vos enfants. Il est tout proche, dans le cœur. N’hésitez
pas à le prier, n’hésitez pas à parler avec lui, à lui faire
part de vos questions, de vos douleurs. Il est toujours là, mais
toujours, et il ne vous laissera pas tomber. Et
nous sommes sûrs d’une chose et encore une fois je le confirme. Là
où il y a un enfant, il y a la mère. Là où il y a Jésus, il y a
Marie, la Vierge de Caacupé. Demandons lui de vous protéger avec
son manteau, d’intercéder pour vous et vos familles. Et
n’oubliez pas de prier pour moi. Je suis sûr que vos prières
arrivent au ciel".
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